Chapitre 1 (partie 3)

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Conseillère : « Vous avez été rappelée à la Cour de France sur injonction de votre souveraine. En tant que dames d'honneur. Vous devez la conseiller, la préparer et être responsable d'elle ! Aux noces de la princesse Élizabeth comme aux autres évènements, Mary et vous devrez faire connaissance avec tous les invités royaux et dignitaires. Laquelle d'entre vous parle le mieux italien ? »

Lola, Kenna et Greer se tournèrent vers Ailye.

Ailye : « Je pense que c'est moi ! »

Conseillère : « Vous tiendrez compagnie au cousin du pape. Il n'a plus deux ans et il parle très vite... »

Les dames d'honneurs se mirent à éclater de rire. Après tout le discours de la conseillère, les filles (c'est-à-dire Mary, Lola, Kenna, Greer et Ailye) se mirent à essayer toutes sortes de maquillage et à en fabriquer.

Ailye : « Toutes ces robes viennent de Paris ? »

Greer : « Sans exception ! »

Lola : « Je suis sure que si Collin me voyait, il m'épouserait dans la seconde. J'ai l'air d'une femme, non ? Comme vous toutes ! »

Ailye : « Vous savez ce que j'ai envie de faire ? Un petit tour ! On n'est pas venu ici depuis notre enfance, le château a dû changer ! »

Lola : « Moi ! »

Mary : « Allez-y je vous rejoins, je voudrais revoir quelques choses. »

Mary partit de son côté et commença à monter les escaliers. Pleins de souvenirs lui revenait. Comme celui ou François et elle courait dans les escaliers et qu'elle lui disait : « François c'est un joli prénom. ». Il n'arrêtait pas de rire ! Quand elle arriva dans ses anciens locaux, des jouets y figuraient encore. Tout d'un coup, elle entendit un bruit et décida de se diriger vers celui-ci. Plus elle s'approchait, plus ce bruit avait un son métallique. Quand elle trouva la pièce dont le bruit venait, elle vit François. Il leva la tête brusquement.

François : « Mary ! »

Mary : « François, euh, je ne pensais pas te ... »

François : « Qu'est ce que tu fais là ? »

Mary : « Je suis venu faire un petit tour. C'était ici mes appartements, tu ne te souviens pas ? »

François : « Ce n'est plus le cas, plus personne ne vient là. »

Mary : « À part toi ! »

François fut confus.

Mary : « C'est quoi tout ça ? C'est à toi ? »

François : « Je, je fabrique des dagues et des épées. Enfin, j'apprends. »

Mary : « À devenir forgeron, je ne savais que c'était obligatoire pour devenir le roi de France. »

François : « Dit comme ça, ça a l'air ridicule c'est sûre ! »

Mary : « Non, je trouve ça formidable. Mais dit, tu as fabriqué tout ça ? Pourquoi ? »

François : « J'ai toujours pensé, tout homme, même un roi, devait avoir une compétence. »

Mary : « Mais un jour tu deviendras un grand souverain ! Ce ne sera pas suffisant ? »

François : « Si je l'espère bien mais je veux un savoir-faire que je n'aurais pas hérité, qu'on ne m'aurait pas transmis et qu'on ne pourra pas me reprendre. Mon frère, mon demi-frère, Sébastien, il a de nombreux talents. Il veut apprendre quelque chose, il y arrive, il veut aller quelque part, il s'y rend, avec la bénédiction de mon père. Il ne s'inquiète pas pour lui au point de s'empêcher de vivre. »

Mary : « Parce qu'il ne sera jamais roi ! »

François acquiesça.

Mary : « Euh, je sais traire une chèvre et récolter la tourbe pour le feu. J'ai vécu chez les sœurs. »

François : « Impressionnant ! »

Ils se mirent à rigoler.

François : « S'il arrivait un soulèvement et que ma lignée deviendrait clandestine, je pourrais gagner mon pain comme forgeron. »

Mary : « Mais je te sauverais ! Nous irions en Écosse pour régner ! »

François : « C'est très gentil à toi. J'espère que nous n'en arriverons pas là. »

Ils se regardèrent gênés.



François retourna dans sa chambre. Puis il vit quelqu'un.

François : « Natalia ? On t'a vu entrer dans la chambre. »

Natalia : « Non, on ne me voit jamais et on ne me verra jamais. Rien à changer, rien ne doit changer. »

Natalia se déshabilla.




Mary était partit au bord de la rivière avec son chien. Elle ramassait des pierres, qui ressemblaient à des pierres précieuses. Tout d'un coup, son chien se leva car il avait entendu un bruit de la forêt. Il aboya. Mary fit tomber les pierres qu'elle tenait.

Mary : « Sterling, Sterling, arrête ! Viens ici. »

Mary rentra au château et décida d'aller voir François. Elle toqua à la porte de sa chambre. François ouvrit.

François : « Mary ! Que fais-tu là ? »

Mary : « Je t'ai rapportée de quoi décorer tes épées et des dagues. »

François : « Ce n'est pas le moment. »

Mary : « Oh ! »

François : « La prochaine fois fais-toi annoncer, mon page n'est pas là pour rien. »

Mary : « Je, je suis étonné je croyais que ... »

François : « Tu n'as rien à faire ici ! »

Mary : « Pourquoi est ce que tout d'un coup tu es si... Est-ce que, est-ce que tu ne serais pas seul ? Il y a quelqu'un dans ta chambre ? »

François : « Si tu dois devenir reine de France il y a une chose que tu dois apprendre : le roi n'a pas de compte à rendre à sa femme ! »

François ferma la porte. Mary recula ahuri. Elle redescendit. François regretta tout de suite d'avoir agit ainsi. 

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