« On va s'éclater, je le sens !
Mais oui, tout de façon, on est en vacances et c'est l'été donc même si la fête est nulle, on trouvera toujours quelque chose d'autre...
Tiens regarde, là. Elle est venue.
Qu'est-ce qu'elle fout allongée dans l'herbe ? Elle est complètement tarée.
On s'en fout, dépêche toi ça va commencer. »
Je soupirais quand les deux personnes s'éloignèrent. J'entendais au loin la musique de cette stupide fête remplie d'adolescents en chaleur qui se pensent les rois du monde. Nouveau soupir. Allongée dans l'herbe, j'observais le ciel parsemé d'étoiles. Petite, je les comparais à des grains de semoule ; mes parents en riaient beaucoup. Puis j'ai grandi et la réalité a remplacé le rêve. Les grains de semoule sont devenue de simples astres et mes parents de simples pierres. Sauf ici. Sur cette colline : mon jardin secret. Ici, j'avais encore l'impression de pouvoir attraper une poignet de semoule si je tendais ma main vers le ciel.
J'ai découvert cette endroit un mois après la disparition des êtres qui m'ont donné la vie. C'était calme, silencieux : juste un petit coin de nature isolé de tout et surplombant la ville de toute sa hauteur. J'adorais y venir surtout l'été. Malheureusement, il s'y organisait souvent des fêtes et ma tranquillité était alors brisée. D'habitude, je rentrais chez moi dès que j'apercevais quelques personnes mais pas ce soir. Cette fois-là, je me rallongeais simplement après le passage des deux filles et observais les étoiles. Cette fois-là, la brise était légère et faisait frissonner l'herbe qui m'entourait. Cette fois-là, je souriais allongée sous cette soirée d'été. Cette fois-là, quelqu'un s'allongea à côté de moi silencieusement. Cette fois-là, je croisais les yeux bleus océans qui hantaient mes pensées en tournant la tête.
Cette fois-là, je n'étais pas seule.
« Je m'appelle Niall. »
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The Ghost In Butterflies || Niall Horan
FanfictionIl n'était qu'une ombre de passage, un fantôme que personne ne remarquait. Elle n'était qu'une fille bizarre qui s'ennuyait en cours de math. Et elle avait l'air si triste. Peut-être que c'est ça qui lui a donné envie de l'aider. Peut-être.
