SOS MY DAUGHTERS

Une rencontre tumultueuse

Une semaine plus tard

Une Porsche noire est garée dans un parking vide d'un chalet – l'emplacement du chalet sera gardé secret pour mesure de sécurité. Une fois la manœuvre d'arrêt exécutée, Thaïs descendit de son véhicule et alla récupérer son sac de sport à l'arrière. Elle portait un jeans bleu, un maillot Red bull et des tennis. Elle verrouilla son bijou, le caressa un moment avec fierté avant de gagner l'entrée principale du chalet. Après avoir frappé plusieurs minutes à la porte sans obtenir de réponse, elle alla chercher les clefs sous – en fait cette information aussi restera secrète, je ne vais tout de même pas révéler à des inconnus où sont cachés les clefs du chalet. Bref, Thaïs récupéra les clefs, ouvrit les deux portes et entra enfin dans la demeure. Elle déposa les clefs sur une commode dans le couloir et fit un tour dans la salle de séjour. Elle ouvrit les rideaux et les fenêtres pour laisser entrer la lumière. Elle regarda sa montre, il était 11 heures. Après un soupir las, elle déposa son sac sur la commode et entreprit de faire un peu de ménage. Elle dépoussiéra les meubles, balaya et essuya le sol, fit la vaisselle et nettoya la cuisine, sortit les poubelles, s'assura que les toilettes soient praticables et enfin, mit du café en route et alluma le pulvérisateur de parfum dans la maison. Une fois la besogne terminée, elle monta son sac à l'étage, dans la chambre qu'elle avait souvent occupé enfant. Il était déjà 12h05 et son père n'était toujours pas revenu. Elle mit un peu de musique, se déshabilla et fila sous la douche pour enlever toute la sueur qui lui collait à la peau.

Ce fut en musique que Liu Hi arriva au chalet, à bord de sa Ferrari mauve. Il était 12h15. Elle trouva une place dans le garage et s'installa tant bien que mal près d'une Porsche noire. Elle exécuta la manœuvre de manière à ne railler ni son véhicule, ni celui qui stationnait déjà. Elle sortit du véhicule et récupéra sa valise. Elle portait une robe courte mauve signée Gucci et des escarpins assortis. Elle observa un moment la Porsche, un sourire en coin.

- Hé bien, susurra t-elle, papa a acheté une Porsche ? Il doit avoir gagné à la loterie.

Une fois sa Ferrari verrouillée, elle se dirigea vers l'entrée du chalet. La porte n'était pas fermée à clef. Elle entra et fit le tour du propriétaire.

- hmmm, ça sent bon ici. La maison est propre et bien rangée. Connaissant papa, il a certainement reçu de l'aide d'une femme. J'espère que ce n'est pas une conquête. Ce voyage m'a exténuée. Je vais profiter du fait qu'il soit sorti pour m'allonger un peu. Cette sorcière de Maria m'a réveillée à 6h.

Elle grimpa les escaliers et se dirigea vers sa chambre. De la musique était diffusée par une console. Génial, songea t-elle, elle aimait bien s'endormir avec de la musique. Elle poussa le sac de sport de son père sur le sol, déposa sa valise près de la penderie et se jeta sur le lit. Elle ne tarda pas à s'endormir.

Jennifer arriva enfin au chalet, à bord de sa 4×4 Chevrolet noire. Il était 12h35. Son père avait certainement déjà de la visite. Le parking était occupé par deux voitures de luxe. Il n'y avait plus assez de place. Jennifer dû donc se garer à l'extérieur. Elle sortit du véhicule et récupéra son sac de sport sur le siège arrière. Elle portait un jeans noir, des bottes de la même couleur, une chemise à carreaux bleus et blanc sous une veste en cuir noire. Elle ôta ses lunettes de soleil et observa les véhicules garés dans le parking : une Porsche noire et une Ferrari de couleur mauve.

Intriguée, elle se dirigea vers le la porte principale du chalet et entra. Elle s'arrêta dans la cuisine et ce fut avec joie qu'elle découvrit que le café était prêt. Elle se servit une grande tasse et alla s'installer confortablement dans le séjour. Elle put enfin souffler. Cette dernière semaine avait été riche en évènement. Elle avait dû résoudre une enquête pour meurtre et arrêter plusieurs dealers de drogue. Mais son objectif n'était pas de se limiter à ses vendeurs de bas étage, elle voulait démanteler le réseau, attraper la tête du trafic de drogue dans la ville. C'était le travail de la brigade des stupéfiants, mais la belle en avait fait une affaire personnelle après avoir perdu une amie chère morte après une overdose. Elle déposa son arme sur la table et elle sirotait tranquillement son café quand elle entendit un cri provenant d'une pièce à l'étage. C'était une voix de femme. Elle déposa son café, prit son arme, vérifia son chargeur, se leva et monta sans faire de bruit.