Work - Kylian Mbappe

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Azilis

13 mai 2016

12:30

J'étais rentré chez moi pour manger, car le vendredi, je ne mange jamais au lycée. À 17h30, je vois Kylian, j'espère que ce n'est pas le copier-coller de l'image que j'ai de lui. Je m'assis sur mon canapé, les pieds sur la table basse.

-Combien de fois je t'ai dit de pas mettre tes pieds sur la table, souffla ma mère.

-Maman, c'est bon, c'est rien, soufflai-je à mon tour.

Je stressais déjà assez comme ça, alors je préférai monter dans ma chambre pour me préparer.

J'avais opté pour une tenue basique, comme tout les jours à vrai dire. Je mis mon sac sur les épaules, me regardai une dernière fois devant le miroir, puis partis en direction de mon lycée.

-J'y vais Maman à ce soir, je rentrerais plus tard que prévu j'ai un projet en SES a commencé avec une amie, dis je en lui faisant la bise.

-Envoie moi un message pour me tenir au courant de l'heure à laquelle tu rentres, bisous ma chérie.

Oui j'avais dit une amie. Ma mère est tout à fait ouverte niveau relation avec des garçons, mais je ne veux pas être victime d'un long questionnaire qui servirait en plus à rien, car Kylian est simplement un camarade.

13 : 00

Mes deux amies discutaient avec des amis à elles. Je restais un peu à part les laissant parler.

Mon téléphone vibra dans la poche de ma veste.

Kylian : Toujours ok, pour tout à l'heure ?

Je relevai la tête, il devait être à une cinquantaine de mètres de moi. Pourquoi il n'avait pas bougé son cul, pour venir me le demandé en face ? J'avais oublié, il était avec ses potes, il doit leur apporter un minimum de respect en ne parlant pas avec n'importe qui. Je préférais m'abstenir sur ce que je pensais de mon message.

Moi : Oui, 17h30 devant la bibliothèque.

17:15.

J'étais en marche vers la bibliothèque qui se trouvait un peu plus loin du lycée. Mes deux bras étaient fixés sur les lanières de mon cartable, et je fredonnais l'air d'une de mes chansons favorites.

-Azilis ?

Je sursautai, et je me retournai.

-Ah, Kylian, c'est toi tu m'as fait peur.

-T'étais à fond dans ta chanson, dit il en souriant.

Mes joues prirent une teinte rosée.

-Eh soit pas gêné ça arrive à tout le monde, dit-il me donnant une petite tape sur l'épaule.

-Je veux pas montrer mon talent de chanteuse à n'importe qui... riais-je en me décoincant un peu.

-Je vois ça.

On passait devant le stade de Monaco, Louis II. Même si j'avais un peu peur de lui adresser la parole, le silence devenait lourd.

-C'est chez toi, ici.

Il se retourna vers moi souriant à pleine dent.

-Oui, enfin pour que ça le devienne réellement, il faut que je rentre dans l'équipe pro.

-Alors, j'espère que ton rêve se réalisera.

On arrivait enfin devant la bibliothèque. Il ouvrit la porte d'entrée et me laissa passé.

-C'est qu'il est galant.

-C'est qu'elle s'est décoincée, la petite.

J'ai essayé d'enlever ce malaise qu'il y avait entre nous, si non je sais que je n'arriverais pas à bien travailler. Et ce n'est que quand il s'agit de travail que je peux surpasser ma timidité.

-Chut, y a des gens qui travaillent, nous souffla la bibliothécaire.

Kylian, souffla et l'ignora ce qui me fit sourire.

Kylian

18:00

Elle avait les yeux fixés sur son ordinateur, ses lunettes posées sur son nez. Mon regard était posé attentivement sur elle. Elle était concentrée, pendant que moi je ne comprenais strictement rien.. Elle râlait, parce qu'à côté il y avait une bande d'ados qui foutaient le bordel et l'a déconcentré et personne ne disait rien. Elle est marrante quand elle s'énerve.

-Mais arrête de rigoler toi, ils me saoulent dit elle en riant.

-Faudra qu'on aille ailleurs qu'ici la prochaine fois.

-Où ?

-J'en sais rien, on trouvera bien.

Elle se re concentra sur son ordinateur, et je donnai le maximum de moi pour essayer de comprendre. Je fais rarement des efforts, pour les cours, mais bon je vais essayer.

On était resté 1 heure et demie à la bibliothèque et on décida de rentrer. Une fois sortit de la bibliothèque, c'était le moment de se dire au revoir.

-On peut se revoir dans le week end, on se tient au courant, dis je.

-Comme tu veux.

Je m'avançai vers elle pour lui faire la bise, et partis dans la direction opposé. Je ne regrette pas plus que ça, qu'elle soit mon binôme.