Graveyard's boy. [ Larry Stylinson ]

Chapitre 9.

Deux semaines étaient passées. Désormais, Harry accompagnait toujours Louis sur les tombes puis ils allaient au café. Les beaux jours étaient présents donc ils profitaient toujours du soleil en terrasse. Louis lui avait montré toutes les tombes sur lesquelles il déposait un bouquet. Ils étaient repassés sur la tombe du jeune Paul et Harry avait tenu le coup malgré son fort pincement au cœur. Il avait découvert l'histoire que Louis avait imaginé à Marcel, Léo, Lucie, Georges et les autres. Chaque existence que Louis lui avait raconté et qu'il avait imaginé était différente. Harry pouvait désormais dire que ces personnes oubliées existaient aux yeux de deux personnes, il partageait ce moment avec Louis, il faisait partit de son monde. Il ne voulait plus jamais en sortir, il s'y sentait à sa place et en sécurité.

Ce soir-là, ils revenaient sur les tombe de Rose, il y avait en tout dix personnes, Louis ne venant pas les week-ends. Ils ne parlaient pas beaucoup lorsqu'ils marchaient vers les tombes. Préférant profiter du chant des oiseaux, du silence reposant qui régnait dans ce lieu de repos éternel. Ils ne voulaient pas troubler ce calme, ils profitaient simplement de la présence de l'autre en se tenant la main. Parce que, oui, maintenant ils se tenaient souvent la main. Ce geste s'était installé de façon naturelle entre eux. Leur relation était naturelle, ils prenaient les choses comme elles venaient, sans vraiment de soucier du regard des autres qui pesait parfois sur eux. Ils s'aimaient, c'était indéniable, tout le monde pouvait le voir. Mais ils préféraient garder leur sentiment pour eux, prenant encore leur temps, parce qu'après tout, ils en avaient encore plein du temps. Ils ne voulaient pas gâcher leur lien si unique en grillant les étapes. Tout de passait tellement bien entre eux qu'Harry se posait parfois des questions. Lui qui se sentait comme un solitaire avant de rencontrer Louis, lui qui préférait les livres à l'amour, qui s'enfermait des heures durant dans son appartement pour travailler sans relâche, il ne se reconnaissait plus. Niall non plus d'ailleurs, mais il aimait ce nouvel Harry, ce Harry avenant et heureux au regard pétillant. Louis aussi voyait le changement chez son bouclé mais ne disait rien, continuant simplement à lui donner toute l'affection qu'il pouvait et à recevoir autant en retour. Bien sûr, il comprenait lorsque Harry avait besoin de de retrouver un peu seul, avec ses livres, et dans ces moments Louis s'effaçait et attendait que son bouclé revienne vers lui. Ils se complétaient, comme s'ils étaient fait pour se trouver, pour vivre cet amour. Mais Louis voulait faire avancer les choses, il voulait que le bouclé soit sien de façon concrète, que ce soit officiel et non seulement durant leur rendez-vous quotidien.

Après qu'ils aient déposé le bouquet sur la tombe de Rose, Louis paya le thé à Harry. Ce dernier était toujours gêné quand c'était Louis qui payait. Il n'avait pas l'habitude de se voir offrir des boissons plusieurs fois par semaine. Il n'avait pas l'habitude de compter autant pour une personne qui lui plaisait, c'était assez bizarre. Puis ces précédentes histoires étaient toutes allées très vite donc il ne savait pas ce que c'était de ne pas se lasser, de vraiment prendre son temps à apprendre à connaître quelqu'un sentimentalement parlant. C'était tout nouveau pour lui, mais il aimait ça. Puis il avait Louis.

"Tu veux des enfants plus tard ?"

Le bouclé fut surprit de la question, ce n'était pas Louis qui lançait des sujets comme ça, généralement c'était lui.

"Oui, j'en veux plusieurs même, j'aime beaucoup les enfants. Et toi ?
-Oui, toute une armée. Rigola Louis. Avec toutes mes sœurs et mon frère j'ai l'habitude de m'occuper des petits, donc je pense que je pourrais gérer. Je veux une grande famille, un mariage heureux et vieillir avec la même personne. Un peu utopiste comme vision de l'avenir.
-Pas du tout Lou. Je rêve de la même chose que toi, une famille et un mari aimant."

Louis pensa très fort qu'il voulait que ce soit Harry le père de ses enfants et surtout son mari aimant. Il savait qu'Harry ferait un excellent copain puis qui sait peut-être un excellent mari ? Il ne rêvait que de ça.
Quand l'heure de partir approcha, Louis raccompagna son bouclé jusque devant le portail du cimetière. Ils se regardèrent dans les yeux durant de longues secondes avant que Louis se décide à poser délicatement des lèvres sur celle du bouclé. Juste une simple pression, pour ne pas le brusquer. Mais il n'avait pas l'air du même avis puisqu'il passa une main derrière la nuque du plus petit afin de l'embrasser de nouveau. Un baiser beaucoup plus long. Beaucoup plus tendre. Voir même amoureux. Ils se séparèrent et se dirent à demain avant de s'embrasser une dernière fois et partirent chacun de leur côté.

Quand Harry arriva chez lui, il prit le temps de s'asseoir sur son lit et de réfléchir à ce que signifiait ces baisers. Est-ce que cela voulait dit qu'ils étaient officiellement ensemble ? Il prit son courage à deux mains et envoya un message à Louis.

De Harry à Louis.
Dis Lou, ces baisers, ils signifiaient quelque chose ?

La réponse ne se fit pas attendre. Louis était également sur le point d'envoyer un message pour demander à peu près la même chose. Ils ressemblaient à deux adolescents face à leur premier copain. Pourtant ils étaient déjà de jeunes adultes. Louis pensait que le message était clair pourtant, mais Harry avait ce côté naïf qu'il affectionnait tant.

De Louis à Harry.
Je veux qu'on soit ensemble Harry, si tu le veux aussi.
De Harry à Louis.
Bien sûr que je le veux !

Harry n'eut pas la tête à travailler ce soir-là, il préféra appeler son meilleur ami pour tout lui raconter.

Note de l'auteure.

HOLÀ ! Et voilà l'avant dernier chapitre... Je suis triste.

LE PREMIER BISOU ENFIN ! Et la concrétisation de leur histoire. J'avais hâte de vous partager ce chapitre ! J'espère sincèrement qu'il vous plaira, j'ai pris tellement plaisir à l'écrire.

N'hésitez pas à laisser vos avis, ça me fait toujours très plaisir.

Je vous embrasse et vous dis à dimanche pour le dernier chapitre avant l'épilogue. XX