Epilogue.

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Plusieurs mois étaient passés. Harry avait obtenu son diplôme et avait été embauché dans le café en face du cimetière en attendant de percer dans la traduction. Il espérait sincèrement y arriver un jour, c'est son vœu le plus cher. Louis travaillait toujours à l'animalerie mais il avait commencé à chercher un local pour la sienne poussé par Harry. Si Harry pouvait un jour réaliser son rêve alors Louis le pouvait aussi.

C'était l'été, il faisait chaud et les amoureux profitaient toujours du soleil à la terrasse du café. Désormais, Harry ne pouvait plus accompagner Louis au cimetière mais celui-ci le rejoignait toujours à son travail pour l'heure de sa pause après avoir déposer son bouquet. Ils étaient toujours fous amoureux l'un de l'autre et tout se passait à merveille.

Harry avait découvert que Louis pouvait devenir jaloux et il l'aimait d'autant plus même si parfois il devait insister sur le fait qu'il était sien et qu'il le serait pour encore très longtemps. Il n'avait jamais osé lui dire qu'il voulait finir sa vie avec lui. Louis pensait la même chose de son côté sans pour autant l'avouer non plus. Se serait sans doute pour plus tard.
Harry s'était également découvert une toute nouvelle passion. Regarder Louis peindre durant des heures. Et il avait eu raison la première fois qu'il avait vu toutes ses toiles, il ne pourrait jamais s'en lasser. Louis était talentueux, vraiment. Et Harry ne cessait de lui répéter à chaque fois qu'il s'installait derrière son chevalet. Ils avaient trouvé un moyen d'être ensemble et de faire ce qui leur plaisait en même temps. Louis avait installé un gros pouffe à Harry dans son atelier où se dernier s'installait pour lire, jetant parfois un coup d'œil à la toile qui prenait forme progressivement. Ils ne parlaient pas forcément durant ces moments, profitant juste de la musique que diffusait la chaîne hi-fi du châtain.

Harry avait rencontré la famille de Louis et ses petites sœurs s'amusaient pendant de longues minutes à le coiffer. Louis prenant une photo à chaque nouvelle coupe. Son fond d'écran était d'ailleurs une photo d'Harry avec deux tresses africaines. Tresses que le bouclé avait gardé trois jours ne voulant absolument pas détruire le dur travail des filles. Louis avait rit, se moquant tendrement. Il le suspectait surtout d'adorer se faire coiffer à chaque fois. Louis avait aussi rencontrer la famille du bouclé et il s'était très bien entendu avec sa mère qui, Harry l'avait appris durant l'une de leur discussion, était une grande amatrice d'art. Quand les deux commençaient à parler peinture, Harry se retirait pour lire dans un coin, sachant que ces discussions pouvaient durer des heures. Et même s'il aimait Louis et la peinture, il ne pouvait supporter deux heures de discussions sur "combien untel ou untel est un peintre génial". Il préférait parler littérature mais sa mère n'était pas une fan de roman. Sa sœur et son beau-père non plus d'ailleurs. Alors parfois il en parlait à Louis, il essayait de lui transmettre sa passion et le châtain y prenait presque goût à toutes ces histoires. Alors il piochait dans la bibliothèque de temps en temps pour agrandir son palmarès et comprendre Harry.

Actuellement, ils étaient dans l'appartement de Louis. Ce dernier tenait absolument à finir sa toile avant de manger et Harry s'occupait de faire le repas. Il avait encore un peu de temps pour finir sa peinture qu'il allait offrir à Harry. Pour ne pas que ce dernier soit au courant, il avait peint une autre toile qui n'avait rien à voir. Il savait qu'Harry allait vouloir voir ce tableau à finir alors il l'avait placé sur son chevalet. En réalité, il peignait, sur un petit tableau de 15x15, son Harry de dos marchant au milieu de l'allée centrale du cimetière. Toujours et encore ce lieu. Louis savait que ça pouvait paraître morbide au lieu de certain mais cet endroit lui était si cher pour tellement de raison. Il y accomplissait chaque jour de sa ce qui considérait comme une bonne action qui lui faisait du bien, il montrait à ces gens oubliés qu'ils ne l'étaient pas, et ca le rendait heureux. Puis il y avait rencontré Harry. Son Harry. Et il l'aimait tellement. Il voulait lui offrir ce tableau pour leur six mois. Ce n'était que demain mais ils se voyaient aujourd'hui alors tant pis. Il entendit Harry l'appeler du salon lui criant que le repas était prêt. Il venait de poser la dernière touche de peinture qu'il manquait et il était satisfait du résultat. Il ne pensait pas être un excellent peintre mais il savait se débrouiller. Du moins c'est ce que lui pensait. Il rejoignit Harry dans le salon et l'embrassa en surface avant de s'asseoir en face de lui à table.

"Alors ta toile avance ?
- Je l'ai fini.
- Je pourrais la voir ?
- Bien sûr Haz, à la fin du repas si tu veux."

Harry lui fit un sourire éclatant puis ils parlèrent de tout et de rien. Comme à leur habitude. Quand la fin du repas arriva, Louis obligea Harry à fermer les yeux quand il partit chercher la toile en lui faisant promettre de ne pas les réouvrir jusqu'à qu'il lui demande. Il vérifia qu'Harry avait bien les yeux fermés avant de sortir du couloir et d'avancer doucement vers la table. Il se plaça devant Harry avec la petite toile bien en vue.

"Tu peux ouvrir les yeux."

Le bouclé obtempéra et se rendit vite compte que c'était une peinture de lui. Il se leva sans attendre et enlaça son merveilleux petit-ami en faisant attention à la toile.

"Joyeux six mois mon cœur.
- Joyeux six mois Lou."

Louis posa doucement la peinture sur la table afin d'embrasser Harry. Ils se retrouvèrent bien vite sur le canapé à se câliner.

"Dis Lou, je peux ramener la toile chez moi ?
- Évidemment, elle est pour toi.
- Merci beaucoup mon Lou."

Harry était dingue de cet homme. Ces six derniers mois étaient passés à une vitesse hallucinante et il se rendait compte un peu plus chaque jours que l'amour était une chose fabuleuse. Il ne se lassait pas de Louis, il découvrait chaque jours quelque chose de nouveau sur lui. Il apprenait à aimer chacune de ses mimiques, chacun de ses défauts. Il l'aimait tellement que, parfois, ça lui faisait peur. Mais pour rien au monde il ne voudrait se séparer de cet homme merveilleux. Cet homme qui le complaît et qui le rendait pleinement heureux. Il ne manquait plus rien de rien désormais. Pour Louis, le bouclé lui était tellement précieux, il pourrait passer sa vie à le regarder. Ou plutôt le contempler. Il pourrait passer des heures à peindre cet homme qui partageait sa vie. Il l'aimait comme un fou. Harry passa sa main devant les yeux de Louis qui avait bloquer son regard sur le doux visage du bouclé.

"Hey Lou. Tu es parti loin là. T'avais l'air d'un idiot à me regarder avec un petit sourire sans bouger.
- Alors déjà c'est toi l'idiot. Et je te regardais parce que tu es beau. Et que je t'aime.
- Je t'aime."

Et ils passèrent leur soirée à se câliner et s'embrasser sur le canapé de Louis. Ils s'aimaient et c'était beau à voir.

Graveyard's boy. [ Larry Stylinson ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant