What you think

chapitre 5: Discusion...

il se retourna et me regarda. Ses yeux étaient toujours remplis de colère. Il croisa ses bras sur sa poitrine. J'essayait de me faire toute petite, il m'effrayait. Je détournais les yeux et regardais la porte qu'il avait défoncé il y avait à peine quelques minutes. Elle était dans un piteux état. Il y avait un énorme trou dedans et elle avait été arrachée. Elle gisait à terre. Pourquoi n'avait-il pas usé de sa force plus tôt pour s'enfuir. Ce garçon restait vraiment un mystère pour moi. Je m'assis sur le lit et lui demanda d'une petite voix.

- Pourquoi n'es-tu pas sortis plus tôt si tu pouvais défoncer la porte aussi facilement ?

- D'une certaine manière, je me sent en sécurité ici. Avec mon père, je n'avais pas une seconde pour penser alors qu'ici, j'avais la journée à disposition. Au début, je t'avoue que cela me... perturbait on va dire, mais au fur et à mesure, j'ai commencer à apprécier.

Sa voix était plus douce, je percevais le Léo de ma première rencontre. Nous restâmes quelques minutes dans un silence pesant. Puis son visage redevins dur et il s'approcha de moi. Je reculais dans le fond du lit. Il mit ses bras de chaque coté de mes jambes et son visage était à coté du mien. Il avait un expression grave.

- Clara, c'est vrai ce que t'a dis Kalia à propos de tes parents, est-ce que c'est vraiment mon père qui l'a tué ?

Je ne répondais pas, je sentais mes larmes au bords des yeux. Je lui répondit d'une voix froide.

- Léo tu te rends compte que je ne te connais que depuis ce matin. Si tu crois que je me confie aux gens comme ça alors que je ne sais rien d'eux, tu te trompes lourdement.

Il était surpris. Il me répondit plus doucement mais avec une pointe d'énervement dans la voix.

- Tu ce qui concerne mon père me concerne aussi Clara. Tu crois que je ne suis au courant de rien. Que toutes les choses horribles qu'il à fait me sont passé sous le nez comme ça. Crois-moi Clara, si je te le demande, ce n'est pas par simple curiosité.

- Peut-être mais moi je n'ai pas envie d'en parler. Pas avec toi.

- Oh je vois tout de suite pourquoi. C'est vrai je suis le fils d'un salaud alors j'ai été élevé comme tel... il s'emportait mais je le coupais à bout de nerfs.

- Tu n'as pas entendu toute la conversation de toute à l'heure ! il me semblais bien pourtant. Si je ne veux pas en parler c'est peut-être qu'il y a une bonne raison, peut-être que c'est parce que j'ai vu mes parents se faire tuer devant moi par ton père en pleine rue. Peut-être parce que j'était couverte de sang quand ton père s'est tourné vers moi pour me kidnapper et me faire mes choses dont tu ne connais même pas l'existence. Que je serait morte à l'heure qu'il est si le commandant ne m'avait pas trouvé et soigné pendant que j'agonisais sur le sol.

Il s'écarta de moi. Je me relevais et m'avançais vers lui toujours en criant. J'était impressionnée, je ne m'étais jamais emportée sur quelqu'un de ma vie. Mais là, je n'en pouvais plus, toute les choses horrible que l'on m'avait dites aujourd'hui, tout le poids que l'on m'avait mis d'un coup sur les épaules, il faillais que j'extériorise tout ça. Je continuais à hurler en relevant mon pull révélant mon ventre.

- Tu crois que c'est quoi ça, oui c'est bien ton père car moi il ne s'est pas contenter de me planter une balle dans le crâne comme à mes parents, non il m'a ouvert le ventre.

Je relève mes manches laissant apparaitre de grosses boursoufflures et des traces de brulure.

- Et à ton avis, c'est quoi toutes ses coupure ? oui tu as comprit, c'est ton père qui s'est amusé à me couper. Et les trace de brulure, il s'est amusé à me collé ses cigare sur le bras. Mais ne crois pas qu'il s'est arrêter là ! il a continué à me maltraiter et à me violer pendant trois jours ! Mais bordel, je n'avais que six ans. Après quand il a eu fini de moi, tu cois qu'il a fais quoi ? il m'a laisser sur le trottoir comme un vieux déchet inutilisable ! Alors arrête de dire des chose pareille sur toi parce que comparé à ton père, je ne sais pas qui est le vrais salaud dans l'histoire !