Chapitre 14: Au revoir...

244 15 2
                                    

Deux bras chauds m'enlaçaient,me serrent fort tandis que les coup de feux s'abattaient sur nous. Je reconnaissais son odeur et m'accrochais à son t-shirt. Puis, les bruits s'arrêtèrent et je sentais les bras me relâcher. Je tournais la tête pour voir ce qu'il se passait. Un autre homme était à terre, Léo avait un pistolet à la main. Celui de l'adolescent que j'ai tué. Il reposait ses yeux sur moi.
-" Bon dieu Clara! Mais qu'est ce qu'il s'est passé?"
-" Je l'ai tué... J'ai tué un enfant..."
Il serra son étreinte sur moi et j'enfouissait mon visage dans son cou.
-" Je suis désolé, mais je ne vais pas te dire que je suis triste pour lui. Car je préfère le voir lui à terre plutôt que toi. On est en guerre Clara, il fallait bien que cela arrive."
-" Mais pour quoi il a fallu que je tue quelqu'un qui n'a même pas atteint sa majorité?"
-" ce sont les risque, on ne peut rien y faire."
Il me garda un peu contre lui puis fini par relâcher son étreinte sur moi. Je vis des balles à terre et le t-shirt de Léo était tout troué.
-" Mon dieu, il faut te soigner!"
-" Pas la peine, je n'ai absolument rien, regarde." Il soulève le t-shirt et en effet, à part ses cicatrices, je ne vois absolument rien.
-" Maintenant, dépêches-toi, il faut aller aider les autres."
Je rechargeais mon fusil les mains tremblantes. Léo entrelaça mes doigts dans les siens et se mis à courir, m'entrainent avec lui. Les soldats étaient partout. Une partie était à terre mais la majorité continuait à nous tirer dessus comme si nous étions du gibier.
Je relâchais mon attention et soudain, toutes les pensées m'engloutissaient. Je sentis la douleur des personnes blessées comme si c'était la mienne, je sentis des pleurs des enfants. Une maman vint de perdre sa petite fille. Elle avait été exécutée devant elle. Je ressentais les émotions des soldats et leurs pensées aussi. Et dieu, qu'est ce qu'elle pouvaient être noir pour certaines. Mais je sentis aussi la peur de ceux qui avaient été enrôler de force et la tristesse de devoir tué des gens qui n'avaient absolument rien fait. Puis, un trou noir. Et les ténèbres m'engloutissaient...
***
Lentement, j'ouvrais mes yeux et la lumière l'aveugla, j'étais seule dans ma chambre. J'appuya sur le bouton d'urgence et quelques minutes plus tard, une infirmière entra dans la pièce. Elle me sourit gentiment.
-" Bonjour." Me disait-elle doucement.
-" Bonjour." Lui répondis-je. "Pouvez-vous me dire ou je suis?" Lui demandais-je.
-" Dans l'aile médicale. Vous vous êtes évanouie à cause d'un trop plein d'émotion."
-" Oh..." Ce fut la seule chose que je dis.
Un silence s'installa dans la pièce que je fini par cassé.
-" Quand pourrais-je sortir?"
-" Nous allons vous ausculter et vous garder en observation jusque demain ensuite vous pourrez sortir."
-" Bien, merci."
Elle appela un docteur qui vint voir si tout était en ordre. Après s'être certifié que tout allait bien, il s'en alla et l'infirmière prit la parole.
-" Puis-je faire quelque chose pour vous?"
-" Pouvez-vous m'apporter un verre d'eau s'il vous plait, ai la gorge sèche."
-" Après trois jour sans rien manger ni boire, je peux vous comprendre. Attendez-moi ici. Et un jeune homme attend dehors, puis-je le faire entrer?"
-" Oui, allez-y."
Elle s'éclipsant et Léo entra à son tour. Il vint s'assoir près de moi et me pris ma main.
-" Comment vas-tu?"
-" Ça pourrais aller mieux et toi?"
-" Beaucoup lieu maintenant que tu es réveillée."
Je lui offrissent un sourire et il vint déposer un léger baiser sur mes lèvres.
-" On doit parler." Je lui chuchota.
Il hocha ma tête en signe d'approbation.
-" Comme t se fait-il que les balles ne t'ai pas traversées?"
-" C'est une longue histoire pas très joueuse." Dit-il embarrassé.
-" Je veux quand même l'entendre." Lui répondis-je catégorique.
-" Comme tu le sais déjà, c'est à propos de mon père. Quand j'étais petit, il prévoyais déjà de devenir président. Pour cela, il lui fallait une tactique, une arme secrète. Et sa roue de secoure c'était moi. J'ai passé une bonne partie de mon enfance dans les laboratoires au sous sols. La pièce ou tu as vu un de mes souvenir en fessais partie. Celle-là servait de punition."
-" Tu le savais depuis le début pour mes pouvoirs?"
Il hocha la tête. Et continua.
-" durant tout ce temps, il essaya plein de nouvelles tactique pour me rendre invincible. Certaines ont marché mais d'autre... Non. Beaucoup ont joue aussi sur mon physique. Te souviens-tu du petit garçon que tu as vu dans mes souvenir? C'était moi avant que les changement ne s'opèrent. Ainsi J'acquiesçais certaines capacités. Mon corps est devenu encore plus solide que n'importe quel métal. Mais j'étais toujours trop gentil pour mon père, j'avais toujours trop de compassion pour les victimes que je devais tué. Il me mis donc en retraite. J'était enfermé le jour et la nuit, ils continuèrent les expériences. Au point que je fini par faire semblant de devenir méchant. Je tuais des gens froidement. J'était une arme. Mais je n'étais au courant de rien. Puis, durant une mission, vous m'avez kidnappé, et je dois t'avouer que je vous ai un peu laisse faire. Nous savions tous qu'il y avait une résistance mais où était toujours un pistera pour nous. Et j'espérais secrètement pouvoir venir vous rejoindre. C'est pour ça que quand vous m'avez enlevé, je l'ai vécu comme une libération. Puis je t'ai rencontré toi. Toi et la timidité abusive, tu me faisait rire à chaque fois que tu venais me voir, et je fini par tomber amoureux de toi."
-" J'ai aussi fini par tomber en amour pour toi."
-" Je sais, et c'est pour ça que je suis l'homme le plus heureux de la terre." Me sourit-il grandement.
-" Donc, tu es un peu comme un monsieur invincible." Lui dis-je pour rire.
-" C'est un peu ça oui, je sais même bloquer les barrières de mon esprit. J'ai arrêté de te les montrer quand j'ai compris ce que tu savais faire. Et je t'avoue que je n'aimais pas trop que tu fouille et que tu trouve des choses... Embarrassantes sur moi. Sur mon passé."
Je hochais la tête. Infirmière revint quelque temps plus tard avec un verre d'eau et partis de suite après me l'avoir donne pour nous laisser un peu d'intimité.
-" Donc, ils sont partis, les soldat de ton père je veux dire."
-" Oui, nous avons fini par les vaincre ce qui était assez facile car ils n'étaient pas beaucoup entraînés."
-" Comment ont-ils su ou se trouvais la résistance?"
-" Te souviens-tu du soldats que vous aviez capturer il y a quelques temps? Il y avait une puce sur lui, c'était un piège pour nous trouver?"
-" Mais j'ai fouiller dans ses pensées et je n'ai absolument rien trouver."dis-je.
-" C'est normal, il ne lui avait rein révélé de peur qu'il n'avoue sous la torture ou autre."
Je hochais la tête. Pour une fois, le président avait fait un coup de génie. Seulement maintenant, ils savaient ou nous nous cachions, je ne savais donc pas ce que nous alliions devoir faire après.
-"Et comment vont les gens ici?"
Un éclaire de tristesse passa dans ses yeux.
-" Beaucoup d'enfants sont mort et de combattant aussi."
-" Oh, et comment vont Ellie et Alex?"
-" Je suis désolé Clara, mais Alex est mort..."
Le monde s'effondra autour de moi. Mon meilleur amie était partis. Un grand vide se forma dans ma poitrine. Ma vue se brouilla à cause des larme.
Léo monta sur le lit et vint de coucher à côté de moi. J'enfouissait ma tête dans son torse et pleura à chaude larmes. Il me serra contre lui, essayant de me réconforter du lieu qu'il le pouvais.
-" Pourquoi faut-il que les personnes que j'aime meurent?" Murmurais-je
-" Je suis désolé..."
-" Promet-moi de rester toujours près de moi."
-" Je ne peux pas." Chuchota-t-il
Je relevais la tête.
-" Pourquoi?"
-" Clara, je fais enfin partie des résistant. Le commandant me fait maintenant confiance et il m'a donné une mission. Je vais faire semblant de m'être échappé pendant la bataille et retourne près de mon père en tant qu'espion."
-" Non, non." Murmurais-je. "Non! Tu n'as pas le droit de me faire ça! Tu n'as pas le droit de me quitter comme ça!" Criais-je et tapant avec mes poings sur son torse. Mes larmes redoublèrent.
Il prit mes mains dans les siennes et les serra fort m'embrassant des milliers de fois sur ma bouche pour que je me taise.
-" Ce n'est pas un adieu, mais un au revoir. Je reviendrais quand toute cette merde sera fini."
-" Promet-moi"lui dis-je en le regardant dans les yeux
-" Ce n'est qu'un au revoir mon amour. Je te le promet." Murmura-t-il...
***
VOILÀ LE DERNIER CHAPITRE!!!!!! Rendez-vous pour l'épilogue et peut-être un tome deux!!!!!
Bye bye
Caro!

What you thinkOù les histoires vivent. Découvrez maintenant