Chapitre 11: Explication...

275 18 8
                                    

Savez-vous ce que cela fais de savoir qu'une personne vous aime et que vous êtes également amoureuse de lui mais que vous ne pouvez pas être avec. J'ai toujours été une fille sage, assidue à mon travail. Une fille qui respectait les règles. Et c'est bien la première fois que j'avais envie de désobéir au commandant. J'avais cette... Rage qui bouillonnais en moi. Cette colère qui me prenais au tripe et qui ne me lâchais plus depuis des semaines, trois pour être exacte. Trois fois sept jours que Léo me fuyais. En même temps, je le comprend. Qui aurais envie de rester avec une fille à qui on a déclarer avec les plus beau mots qu'on ai jamais prononcé et qui nous ai rejeté? Je vous le demande. Il ne mangeait encore avec nous. Mais me snobais la plus part du temps. Ce qui était assez difficile vu que je devais le surveiller vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Il ne me parlait que pour me dire le nécessaire. Et encore, le bonjour, au revoir, merci n'était pas pris en compte. Il demandait de plus en plus à Ellie de pouvoir rester avec elle. Je ne le voyais plus, et cela devenais insupportable.
-" Clara, je prend encore Léo aujourd'hui."
Je regardais ma meilleure amie avec tristesse. Nous étions tout les deux dans sa chambre car nous devions parler:" entre fille"
-" Encore..."
Elle me fit un petit sourire et près de moi pour me flatter le dos.
-" Je suis désolé que les choses ne se soient pas arrangées entre vous."
-" C'est pas grave, c'est pas ta faute."
-" Tu vas me dire un jour ce qu'il s'est passé pour que vous vous éloigniez aussi fort l'un de l'autre?"
Je ne répondais pas. Je baissais les yeux et je sentais ma gorge se serrer.
-" Il faudra bien que tu me le dise un de ces jours Clara! Tu peux tout me raconter. Je sui ta meilleure amie après tout."
-" Je sais pas Ellie..."
-" Clara, je suis ta meilleure amie et pas une simple inconnue pour toi. Cela va faire presque 10 ans que l'on se connais. Tu sais, en parler peu enlever un poids sur le cœur."
-" Je sais, je le sais tout ça mais à chaque fois que j'y pense, ma gorge se noue et mes yeux s'embuent. Pareil quand je le vois. Pourquoi j'ai pas le droit d'être près de lui hein? Pourquoi la seule personne à qui je veux donner mon cœur est inaccessible à cause des conneries que fais son père. Il... Il m'a fais une déclaration Ellie, il m'a sous entendu qu'il m'aimait et moi, j'ai du le laisser la en plan alors que je rêvais d'être dans ses bras. Je l'ai blesser, j'ai été obligé de le repousser parce que c'est un PRISONNIER. Il est soit disant une menace pour nous mais qui du président ou de moi le sais mieux? Qui sais lire dans les pensées? Sûrement pas lui. Léo est dois et attentionné. Il déteste son père et est près à tout pour le faire descendre de son piédestal. Alors dis-moi pourquoi je peux pas lui dire que moi aussi je veux être avec lui!"
A la fin de mon monologue, j'était essoufflée. Mon tons avait monté de plus en plus au fur et à mesure que ma tirade avançait.
-" Je suis désolé Cla. Tu mérite vraiment d'être heureuse."
-" Je suis désolé d'avoir crié à la fin. Mais tout ces événements me mettent sur les nerf."
-" Je sais. Et je crois franchement que tu devrais lui parler et éclaircir les choses entre vous deux."
-" Oui."
-" Je n'ai qu'à lui dire que aujourd'hui je ne suis pas libre et tu n'aura qu'à t'expliquer quand vous ne serez que tout les deux."
-" Merci Ellie, je ne sais pas ce que je ferais sans toi"
-" Tu plongerais dans le trou béant du désespoir!" Me disait-elle en mettant sa main sur sont cœur et fessant semblant d'essuyer une petite larme. Je lui fis un petit sourire pour lui montrer que cela allait mieux." Bon on a pas que ça a faire donc je vais essayer d'être convaincante et toi tu vas essayer de lui faire entendre raison."
Elle saura sur ses pied et parti comme une furie à la recherche de Léo. Je la suivais de loin, pensive. Comment allais-je aborder Léo? Je sortis de mes pensées quand je sentis quelqu'un attraper mon bras. Je me retournais et fis face à Alex.
-" Clara! Comment tu vas? Je ne t'ai pas vu aujourd'hui au diner."
-" Oh désolé. Je vais bien mais le commandant m'avais demande de l'aider pour un interrogatoire. On a attraper un sous-chef du président. Et il avait besoin de mes... Capacités."
-" Ah, c'est cool. Et qu'est ce qu'il en est ressortis?"
-" Rien de bon. Le père de Léo va instaurer une nouvelle loi. Couvre feu à dix-huit heure à cause des rebelles qui traînent en ville."
-" Oui, j'avais entendu qu'il y avais un nouveaux groupe de révolutionnaire. Tu penses que l'on devrais leurs demander de venir dans la résistance avec nous?"
-" Non, je ne crois pas. Eux pro néant la violence pour réussir."
-" D'une certaine manière, nous ne sommes pas pacifiques. Tu te souviens des attaque qu'on a mené la semaine dernière? On a du tuer une dizaines de soldats."
Je grimaçais à cet aveux. Je ne pouvais pas m'empêcher de penser à la famille de ces militaires. A leurs femmes et leurs enfants qui attendent impatiemment leur retour à la maison.
-" Tu n'as pas compris, ils ont tué une dizaines de civile juste pour le plaisir. Alors cette il veulent aussi renverser le pouvoir en place, mais ce sont des sanguinaires. Tu sais qu'ils ont fait un raft dans les maison pour emmener les garçons de minimum seize ans. Il les obligent à aller se battre contre le président et ils s'en foutent de la famille."
-" Je comprend, nous avons un nouvel ennemis à combattre alors?"
-" J'en ai bien peur."
-" Je suis désolé, on m'appelle pour aller aider au ravitaillement."
Je suis souris et lui fit un petit signe de la main pendant qu'il s'éloignait. Je soufflais un bon coup et repris ma route, arpentais les couloirs pour trouver Ellie et Léo. Je fini par les trouver devant la porte du réfectoire. Il discutais de quelque chose qui devais être drôle car j'entendis mon amie rire aux éclat. Je me dirigeais vers eux d'un pas mal assuré. Quand il me vit, Léo perdit tout de suite son sourire. Je m'arrêta au niveau d'Ellie.
-" Salut." Dis-je en direction de Léo doucement.
Il ne me répondais pas et baissa la tête. D'un coup, ses pied devenaient beaucoup plus intéressant pour lui.
-" Bon les deux idiots aveugles, je vous laisse j'ai des trucs à faire." Dis Ellie.
-" D'accord, à tantôt."
Elle me fis un bisous sur la joue et me pris dans ses bras.
-" Essaye d'arranger les choses entre vous deux d'accord?" Me dit-elle dans l'oreille.
-" oui, merci." Lui soufflais-je.
Elle fit la bise au jeune homme en face de moi et parti comme un coup de vent. Je le dévisageais et lui regardais partout sauf dans ma direction, sauf dans mes yeux.
-" Léo..."
Il ne me répondais pas et commença à tourner les talons. Je le rattrapais pas la main et l'obligea à se retourner.
-" Léo, regarde moi, s'il te plait."
Il posa enfin ses yeux sur moi. Mais resta toujours silencieux.
-" Mais dis quelque chose, je t'en supplie."
-" Et toi, tu ne ma rien dis il y a trois semaines, tu es partie en me laissant en plan comme un idiot sans explication."
Ses yeux au couleur si irréaliste étaient brisée. Sa voix était enrouée par la tristesse.
-" Est-ce qu'on peut en parler autre part?" Soufflais-je.
Il acquiesça. Je partis en quête d'un endroit un peu plus intime. Mal à l'aise, je sentais sont regard pose sur mon dos. J'arrivais enfin dans l'aile du bâtiment la moins occuper. Celle ou se faisait avant les réunions. Je me retournais et posait mon regard sur Léo. M'avançais et levais la main pour lui caresser la joue. Mais il arrêta mon geste et éloigna mes doigts de son visage. Il garda tout de même ma main serrée dans la sienne. Je lui fis un petit sourire. Pris une grande bouffée d'air et lui annonça dans un souffle:
-" Je t'aime aussi."
Un éclat de joie traversa ses yeux et il enlaça ses doigts dans les miens. Pourtant, cette lumière qui avais éclairé son visage parti aussi vite qu'elle était venue. Il s'avança encore plus près de moi et posa son front contre le mien. Ses yeux s'étaient fermés.
-" Mais il y a un mais c'est ça?" Me murmura-t-il.
-" Mais je n'ai pas le droit d'être avec toi."
-" Pourquoi?" Me répondit-il avec douleur.
-" Car tu es un prisonnier. Le commandant avait bien vu que nous étions trop proche l'un de l'autre et il te considère toujours comme une menace pour nous."
-" Qu'est ce que je dois faire pour pouvoir être avec toi?"
-" Rejoins la résistance. Mais il faudra du temps pour que le commandant aie assez confiance en toi pour nous laisser."
-" Je peux t'attendre."
-" Ce sera long."
-" Je sais."
-" Ça peut durer des mois." Lui dis-je.
-" Nous deux vaux bien le coup de patienter." Murmura-t-il en s'approchant encore un peu plus de moi.
-" Promets moi que tu restera près de moi quand tout sera fini."
-" Promis."
Il me souris. Mon dieu, mon cœur s'emballa à la vue de cette merveille. Je caressais sa fine cicatrice et il se crispa un peu. Mais me laissa faire.
-" Clara, tu sais quoi?"
-" Non dis-moi."
-" Je t'aime aussi."
Je lui souris tendrement et passa mon autre main dans son coup. Me rapprochant encore plus de lui au point que nos lèvres se touchaient quand nous parlions. Léo frotta son nez contre le mien et chuchota:
-" Maintenant, laisse-moi t'embrasser."
Je hochais doucement la tête et il posa ses lèvres doucement sur les miennes. Et tout explosa autour de moi. Les couleurs devenaient plus vive, les sons plus forts et la sensation que ses mains qui venaient de se poser sur mes hanches devint polis intense. Et tout était bien rangé, tout était parfaitement à sa place. La mienne était la, dans les bras de Léo. Ses lèvres, d'abord douces et hésitantes, ne tardèrent pas à devenir plus insistantes, plus avide de pouvoir goûter les miennes. Je vous avoue que j'était dans le même état que lui. Il resserra son emprise sur moi encore plus fortement et me souleva. Je ris contre ses lèvres et fini par rompre le baisé à bout de souffle. Ses bras étaient toujours aussi serrés et il fini par aller nicher sa tête au creux de mon coup. Déposant un traînée de baisées tout aussi brûlant les un que les autres de la base de mon coup jusqu'au creux de mon oreille. J'éclata de rire face au caresse de me procurait son nez le long de ma peau.
-" Tu sens bon."
-" Toi aussi." Lui susurrais-je.
Il me déposa doucement à terre et pris mes doigts dans les siens.
-" Tu viens, les autres vont nous attendre..."
***
Je vais pas vous mentir, j'aime un peu, non en fait BEAUCOUP ce chapitre. Dites-moi ce que vous en pensez!
Bye bye
Caro!

What you thinkOù les histoires vivent. Découvrez maintenant