Remember [en pause]

Chapitre Vingt et Un

IMPORTANT : Lisez la note d'auteur à la fin s'il vous plaît ;) ! Et bonne lecture à tous !

Tyler

-Bon Tyler, sors ! Et pecho la non de dieu ! Vous attendez quoi ?

-Qu'est-ce que tu dis ? Dis-je en m'adressant à Cameron.

-On est pas con. Ça se voit de plus en plus que tu la kiffe. Pendant un mois frère, tu n'as fais que la regarder alors qu'elle se promenait simplement dans les couloirs. Et dis moi, ça fait combien de temps que tu as plus envie de tirer un coup juste parce que tu ne désire personne d'autre qu'elle ?

J'ai l'impression de me prendre une gifle en pleine figure. C'est vrai, j'ai passé un mois à la regarder, je ne la surveille pas, juste je n'arrive pas à m'en empêcher de poser les yeux sur elles. J'adore la voir remuer ses longs cheveux bruns, la voir fouiller dans son sac à le recherche de son téléphone portable qu'elle perd sans arrêt... Et ce que j'aime par dessus tout, c'est la regarder sourire.

Si j'ai arrêté de lui parler, c'est pour arrêter de me voiler la face... Notre « mensonge » était finalement qu'une façade. En réalité je n'ai jamais été aussi sincère de ma vie qu'en étant avec elle. L'emmener déjeuner, l'embêter... Ce n'était que la vérité, j'agissais spontanément et les choses devenaient plus belles ainsi.

Quand je me suis rendu compte de cela, je me suis bloqué et j'ai plus voulu tenter de me persuader que ce n'était qu'un jeu pour faire fermer la gueule à Samuel notamment...

J'étais en train de me perdre à mon propre jeu... Et je ne veux pas ça...C'était prendre un trop gros risque... S'attacher, aimer... Ce n'est pas pour moi, vraiment pas.

Et pour finir... C'est vrai que je désire Azel. Pas seulement pour le lit... Pour tout... Je veux poser mes lèvres contre les siennes, la serrer dans mes bras, et la rendre la plus heureuse possible, tout en continuant à la provoquer, et l'emmerder. Mais je suis incapable de ça. Je ne peux pas...

Pourtant, d'un coup, je décide me lever et m'en vais la rejoindre dans le jardin.

-Tu n'as pas froid ? Lui demandai-je en la voyant assise sur les marches vêtue d'une simple petite veste kaki.

-Non ça va...

Je m'installe à côté d'elle et laisse le silence s'installer et se propager entre nous.

Nous regardons tous les deux devant nous. Je ne sais pas quoi dire... Mes pensées me perturbent ; cette situation me perturbe !

-Tyler...

-Oui ?

-J'aimerai te montrer quelque chose... Je sais pas pourquoi, mais j'ai besoin de faire ça maintenant, avant qu'il ne soit vraiment trop tard.

Surpris je lui répond :

-Euh oui... C'est quoi ?

-Allons à la plage. Près du vieux ponton. Tu dois connaître.

-Maintenant ?

-Oui.

Je ne comprend rien...

Tu devrais y aller...

Putain mais qu'est ce qu'il se passe ?

Nous rentrons pour prévenir les autres de notre départ, et c'est avec des sifflements accompagnant, que nous quittons la maison.

-Je n'ai pas de casque en plus...

-Ah...

-Mais tiens, tu vas prendre le miens.