As Salam aleykoum
Bismilah
ULTIMATUM
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Nous montons en voiture, tonton Sam ce met au volant je le suit sans savoir où il m'emmène, Mais peu m'importe tant que je suis Avec Lui.
Tout le long du chemin je continue à m'évader, moralement, je réfléchis à tout ce qui a bien pu m'arriver jusqu'à cet instant j'en arrive à la conclusion que le fait d'avoir appris la disparition de ma soeur et de cette manière me consume de l'intérieur. Je suis rongé par les remord je me sent étrangement bizarre, comme si je vivais dans l'irréel, une illusion d'optique
Oh qu'est ce que j'aimerais que tout ceci ne soit qu'illusoire, que cette sensation que je ressent le soit qu'elle cesse de s'amplifier et de me consumer.
J'ouvre la fenêtre pour sentir le souffle du vent sur mon visage
Si j'étais la feuille que roule
L'aile tournoyante du vent,
Qui flotte sur l'eau qui s'écoule,
Et qu'on suit de l'oeil en rêvant ;Je me livrerais, fraîche encore,
De la branche me détachant,
Au zéphyr qui souffle à l'aurore,
Au ruisseau qui vient du couchant.Plus loin que le fleuve, qui gronde,
Plus loin que les vastes forêts,
Plus loin que la gorge profonde,
Je fuirais, je courrais, j'irais !Plus loin que l'antre de la louve,
Plus loin que le bois des ramiers,
Plus loin que la plaine où l'on trouve
Une fontaine et trois palmiers ;Par delà ces rocs qui répandent
L'orage en torrent dans les blés,
Par delà ce lac morne, où pendent
Tant de buissons échevelés ;Plus loin que les terres arides
Du chef maure au large ataghan,
Dont le front pâle a plus de rides
Que la mer un jour d'ouragan.Je franchirais comme la flèche
L'étang d'Arta, mouvant miroir,
Et le mont dont la cime empêche
Corinthe et Mykos de se voir.Comme par un charme attirée,
Je m'arrêterais au matin
Sur Mykos, la ville carrée,
La ville aux coupoles d'étain.J'irais chez la fille du prêtre,
Chez la blanche fille à l'oeil noir,
Qui le jour chante à sa fenêtre,
Et joue à sa porte le soir.Enfin, pauvre feuille envolée,
Je viendrais, au gré de mes voeux,
Me poser sur son front, mêlée
Aux boucles de ses blonds cheveux ;Comme une perruche au pied leste
Dans le blé jaune, ou bien encor
Comme, dans un jardin céleste,
Un fruit vert sur un arbre d'or.Et là, sur sa tête qui penche,
Je serais, fût-ce peu d'instants,
Plus fière que l'aigrette blanche
Au front étoilé des sultans.Victor Hugo, Les orientales
Nous avons atterri dans l'appartement de Aiden que je reconnais très bien pour y avoir déjà mis les pieds d'ailleurs ça n'a pas changé d'un poil c'est toujours aussi bordélique.
J'observe un peu partout car ça fait des mois que je n'avais vue autre choses que La Maison des Saad
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Miya : Tout à changé depuis qu'il est entrée dans ma vie
De Todo"Miya : Depuis qu'il est arrivé dans ma vie, tout a changé." (EN RÉÉCRITURE novembre 2024 !) On pense toujours que ce qui arrive aux autres ne peux pas nous arriver à nous ! Combien de fois on nous a tant répété que nous sommes maître de notre dest...