CHAPITRE 4

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Elle trouva Aaron tranquillement assis sur l'herbe, à côté d'un buisson -loin de son lieu préféré- appuyant sur son bras comme s'il s'était blessé.

-Aaron, je te trouve enfin ! Elle s'approcha, l'air consterné. Mais qu'as tu au bras ?

Elle lui prit le bras, mais, voyant qu'il n'avait rien, elle le relâcha.

-Bon, passons...Viens, père et mère t'appellent pour aller visiter le château.
-Encore ? Mais on le fait à chaque fois...
-Tu n'as pas vraiment le choix, tu sais.

Elle lui sourit.

-Oui, malheureusement...bon, j'arrive, pars sans moi, je dois récupérer une chose avant.

Elle lui sourit.

-Je vois...et puis c'est vrai que tu peux rentrer seul, mais dépêche-toi quand même.

Elle lui sourit.

Elle le laissa donc seul. Au bout de quelques minutes, s'assurant que personne n'était dans les parages, Aaron fit un geste au buisson et une chose d'apparence vaguement humaine en sortit.
Elle avait de longs cheveux bleus, des dents constituées essentiellement de canines, des iris roses qui lui remplissaient une grande partie de ses grands yeux, et des oreilles pointues. Elle portait un accoutrement de feuilles et de lianes.
Chose étrange...enfin, autre chose étrange, elle avait deux excroissances écailleuses derrière son dos surmontées chacune, d'une griffe.
Ce fut elle qui prit la parole:

-Heu, bonjour toi, c'est bien toi qui m'as sortie de là ? dit-elle avec un sourire pointu.
-Oui, répondit Aaron, intimidé.

Il songeait à fuir mais il comprit que cela risquait fortement d'offenser​ la chose qu'il avait en face de lui et qu'elle le rattraperait aisément vu la carrure de prédateur de cette créature.

-Comment t'appelles-tu ?
-Aaron, et...toi ?
-Maëline.

Aaron la fixait, elle s'en rendit compte.

-Tu voudrais savoir ce que je suis, non ?
-Euh...oui ?
-Je suis une fée, lui susurra-t-elle à l'oreille.

Une fée ? Ça !?

-Ah...je me disais bien que tu y ressemblais.
-Ça ment souvent, les humains ?
-Comment...?
-Je sais comment vous décrivez les fées dans ce monde, et vu que je suis la première fée qui vient ici depuis longtemps si ce n'est plus, j'en déduis que tu as menti.
-Bon, je tente la sincérité : tu vas me dévorer ?
-Bon, ne t'inquiète pas, gloussa-t-elle, je ne te veux aucun mal, tu m'as libérée et, sans toi, je serais actuellement dans un tronc d'arbre, bloquée et en train de compter les jours me restant à vivre...Mais si tu avais quelques fruits, je ne dirais pas non; ça doit faire trois jours que je suis bloquée et que je n'ai rien mangé.
-Ouf...je préfère ça... pour les fruits, il y a moyen d'en trouver dans la case.

 pour les fruits, il y a moyen d'en trouver dans la case

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(Je dessine comme je peux, hein..😅)

Aaron Ecwick et L'Autre mondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant