Réapprend moi à aimer...

II

*Mon Dieu... Non... Chuchote Régina. Là dans leur chambre, dans leur lit son mari avec sa propre sœur en plein ébat ! C'est pas vrai ça doit être un cauchemar, pas lui... Pas elle... Pas eux... De confusion ses clés tombent et c'est leur cliquetis qui attire l'attention des amants qui se figent.
     - Excusez-moi pour le dérangement. Réussi à dire Régina sans savoir où elle prit la force pour garder son calme

Ce sont 2 regards choqués surpris qui se posent sur elle d'un même concert.

- Bébé ce n'est pas ce que tu crois . Essaye de dire Robin en se dégageant brusquement de son amante qui est toute rouge. De gêne ou plutôt est-elle encore sous l'effet du désir qui l'a conduit dans mon lit, sous mon mari.

- Ce n'est jamais ce que l'on croit pourtant il s'avère que c'est malheureusement le cas . Rigole sèchement Régina en croisant les bras et en penchant la tête sur la droite. Ce n'est pas ce que je crois Robin? Et à ton avis que dois-je croire en rentrant chez nous et te retrouves dans notre lit entrain de sauter ma sœur ?

      Puis prise d'un haut le cœur, Régina se précipite hors de la chambre pour se rendre dans les toilettes au bout du couloir , elle n'a pas envie de rester une seconde de plus devant ce spectacle écoeurant. Après s'être mise à l'aise elle asperge un peu d'eau sur son visage, elle entend la porte centrale claquer, puis des pas lourds dans le couloir et des portes qui s'ouvrent puis se referme. Elle comprend que Robin est à sa recherche.

    - Regina ! Mon cœur où es-tu ? Je peux tout t'expliquer!

*Sans blague ? Se dit Régina
Puis prise d'un brusque sursaut elle sort des toilettes se dirige dans la chambre de sa fille, sort une petite valise et y range quelques affaires. Sors de la pièce descend chercher son sac à main heureusement elle n'avait pas encore déchargé sa voiture, elle y met la valise de sa fille monte à son tour et démarre en trombe, elle aperçois Robin dans le rétroviseur qui cours derrière elle en lui demandant de s'arrêter. Elle se dirige comme une automate vers l'école d'Alice , se gare sur le parking pose sa tête sur le volant et soupire.

  - Surtout ne pas craquer Régina ! Tu n'as pas le droit de craquer.