8

5 0 0
                                    

Je me réveille par terre, il fait déjà nuit. Je ne sais pas pourquoi je suis tombé comme ça et encore moins où je suis.
La dernière chose dont je me rappel est de mettre effondrer comme une conne sur le sol.

La fatigue? Surement.

Je me relève en frottant ma tête. Je me suis pris un bon coup, mais rien de très grave, je ne suis pas blesser. Par contre je suis tombé en avant, donc les blessures sur mon bras se sont réouverte et le bandage est remplit de sang.
J'enlève le tissu blanc qui recouvre mes plaies et j'essaye en vain, de nettoyer mon bras.

-"Putain.."

Et le revoilà à me parler seule, comme une conne.

Les ruelles ne sont pas éclairée et la seule source de lumière qui me permet de voir mon état, est la demi lune suspendu au-dessus de ma tête.
Je la regarde avec la plus grandes des admirations, elle est tellement belle. Ces reflets qui gifle ma rétine et qui embrasse mon corps en laissant dix milles oiseaux l'envahir, tel une fleure, elle me caresse les pensées et me fait compter les étoiles par centaines.

Je suis sous le plus beau des astres.
Il connaît mes craintes, mes paroles, mes insomnies. Il connaît les secrets de la nuit. Il est aussi au courant des mouvements au corps à corps d'amour.

Cet astre nous connaît, il connaît la vérité. Il nous berce la nuit, sans que l'on soit forcément endormi.

Je m'arrête de jeter des fleurs à la lune et je vois très clairement que mes blessures ne saignent plus lorsque je remet mon bandage que j'ai pris soin de laver, je me dirige alors vers la fontaine que j'arrive à voir du coin de l'œil pour asperger mon bras d'eau. Sa pique un peu, mais peut importe. C'est une douleur qui m'apaise et qui me torture en même temps. Elle est physiquement douloureuse, se qui me rappel que je suis vivante.
La seule chose qui me fais savoir que je vis encore c'est bien la sensation de mauvaise pressions sur mes membres.

Je prend mon portable dans mon sac et il affiche 00:59' il est presque une heure du matin et je dois rentrer chez moi avant que ma mère remarque que je ne suis pas là.

Nettoyant mes mains sur mon pantalon, je prend la route vers la maison. Je n'ai aucune idée du où je suis tellement il fait sombre, je prend alors l'allée à droite, celle qui est la plus éclairée.
Je vais pouvoir m'en sortir de toute les manières, ce n'est pas une si grande ville que ça.

Après quelques minutes de marche, j'arrive à apercevoir ma maison du coin de la rue. Je n'étais pas si loin enfin de compte.
Je pousse la porte en essayant de faire le moins de bruit possible, une fois rentrée à l'intérieure, j'enlève mes chaussures et mon sac en les déposants derrière la porte.
Je me retourne pour fermer celle-ci lorsque j'entends l'escalier grincer.

-"Grande sœur." Dit une voix gémissante.

Je fais demis tour et je vois Élodie au dessus de l'escalier, elle me regarde en pleur complètement effrayer pour je ne sais qu'elle raison.
Depuis ces huit ans elle m'appelle Ana, et quand elle était plus petite elle m'appelait grande sœur seulement si elle n'allait pas bien, qu'elle avait des doutes ou tout simplement si elle avait besoin de quelque chose.

Il y a quelque chose qui cloche..

Je m'approche alors d'elle en essayant de déchiffrer, même dans le noir, l'expression qui dégage de son visage, mais en vain.
J'approche alors ma main pour allumé la lumière.

Au bout du tunnel    [GXG]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant