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On dit souvent que la plus belle sensation, est celle d'être aimé et le plus magnifique des sentiments c'est de ressentir un million d'émotion envers quelqu'un. Malheureusement, je pense que je fais partie de ses personnes qui n'auront jamais la chance de ressentir ce micro bonheur accordé aux gens.

Le chemin s'est fini en silence, Ethan ni moi ne nous sommes adresser la parole à cause de la conversation qu'on venait de surprendre. Tout deux, on avait deviné qui était entrain de parler.
J'ai été détruite, comme la première fois que tout s'était arrêter. Peut-être moins que ce jour là, mais aujourd'hui, le peu de lumière qui me restait s'est envolé.. tout comme ses sentiments pour moi..
Après avoir entendu Léna prononcer Je t'aime, j'ai été comme tacler à terre et de plus, j'arrivais plus à me relever pour moi, tout s'était effondré à nouveau. Ethan à essayer de m'envoyer des sourires remplis de compassion, mais rien n'avait fonctionner.. et maintenant, je suis encore plus anéantie que jamais..  

Il n'est que vingt-deux heures, mais j'ai pas arrêté de pleurer. Les larmes ont coulées d'elles même, le coeur en miette, j'essaye de me relever de mon lit sur lequel je suis couché, mais rien y fait. Fixant le plafond, je me demande pourquoi j'existe encore. Pourquoi suis-je encore là après tout ça? Pourquoi Hélène me détruit toujours autant..? Et surtout, pourquoi elle est venu chez moi, m'a embrasser, Alors qu'elle en aime une autre?   Mes questions resterons à jamais sans réponse, parce que je ne veux pas lui parler. Plus jamais je ne veux croisé son visage..

Mon regard se pose sur mon bras, me donnant la vue sur les cicatrices rougeâtres sur ma peau. Ma délivrance.

Je soupire et sèche mes larmes, la porte s'ouvre et la chevelure dorée d'Elodie apparaît. Ses bleus commencent un peu à disparaître, je suis contante de voir qu'elle n'a pas de nouvelles blessures sur son corps.
S'avançant vers moi, elle m'adresse un énorme sourire Puis je m'empresse de replier mon bras sur moi; je ne veux pas qu'elle voit ça.
Elo se couche près de moi et fixe elle aussi le plafond. On reste comme ça environs dix minutes.

-"Merci grande soeur.."

-"Pardon?"

-"Merci."

Je ne comprend pas pourquoi elle me remercie. Peut-être parce que depuis que j'ai parlée à ses amis, tout est rentrée dans l'ordre?

-"De quoi tu parles Élodie?" Dis-je en me relevant et en me posant sur le rebord du lit.

-"Ben d'avoir été là pour moi."

Élodie n'a que neuf ans, c'est normale que je la défende. C'est ma soeur et jamais je ne pourrais l'abandonner.
Malgré nos disputes, on a le même sang.

-"Tu sais, t'es ma petite soeur. Je serais toujours la pour toi.."

Elle se relève.

-"Et toi, t'es ma grande soeur. Je veux être là pour toi comme toi, tu l'as été pour moi."

Mon coeur est fragile ses derniers temps, quelques larmes s'échappent et je la prend dans mes bras. Si seulement elle savait le combien je peux l'aimer, le combien elle compte pour moi. Jamais je ne lâcherais Elo, je ne me séparerais jamais d'elle et même au plus fond des gouffres, je trouverais la force de la retrouver. Parce que ma soeur, est le plus beau cadeau que la nature ai pu me donner.

Elle s'est levée et s'en est allée sans même que je puisse lui répondre. Elle a pas à se préoccuper pour moi, je sais me débrouiller toute seule. Je saurais m'en sortir. Je fini toujours par remonter la pente, enfin.. je crois.

***

C'est en grognant que je me lève, j'ai dormi au moins deux heures et sa me suffit pour rattraper le manque de sommeil. Je me lave et m'habille avant de sortir dans ma chambre en claquant la porte derrière moi.
Bizarre, maman n'est pas monté.
Je descend les marches d'escalier, et je la découvre affalé sur le canapé.

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⏰ Dernière mise à jour : Dec 21, 2017 ⏰

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Au bout du tunnel    [GXG]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant