«J'ai trouvé une clef vite»

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«Il y a quelqu'un ?»

Tout est noir, Comme d'habitude, j'entends des pas. Ils sont décidé et je sais que c'est lui qui vient m'assener cette torture quotidienne, je m'y suis habitué en 11 années pourtant je ne m'y ferrais jamais...
La porte s'ouvre d'un coup Et je le voie, il a toujours ce sourire dégoûtant au coin des lèvres. Il s'approche de moi avec son bâton dans La main gauche et son téléphone dans la main droite, la porte était toujours ouverte je percevais la lumière du couloir, je veux m'enfuir Mais malheureusement les chaînes accrochées à mes poignets m'en empêche. Comme tous les jours il pose son téléphone sur cette étagère en face de moi Et démarre le mode vidéo.
-Déshabille-toi !
-Je ne peux pas, détachez moi...
-L'autre fois tu as voulu me La faire à l'envers Et te tirer d'ici Alors débrouille Toi Et fais le vite.

«Flash Back,
-Aller déshabille toi.
-Les chaînes me bloquent...
-je te détache Alors Mais tu as intérêt à me faire bander.
J'avais prévus ce coup depuis des jours, à l'instant où il me détacha je me dressai sur mes jambes et essaya de courir jusqu'à la sortie Mais le peu de force que j'avais ne me permettaient pas de fournir un tel effort, il m'attrape par les cheveux et me traîna à ma place initiale où il me rattacha.
-Tu as voulu faire la maligne ? Tu vas le regretter.
Il m'assena une dizaine de coups de bâtons, la douleur était tellement intense qu'aucun son ne sortir de ma bouche»

Je m'exécute rapidement, j'enlève mon débardeur déchiré ainsi que Mon short. Mais apparemment ce n'étais pas assez sensuel pour lui car il me frappa avec son bâton qui laissera sûrement une marque, Comme tous les autres...

-Allez continuer Ma Belle, il prononce ses paroles avec tant de perversité dans la voix.
Comme tous les jours je devais me dandiné pour satisfaire les désirs sexuels de cet homme, si Ma "prestation" ne lui convenait pas il me frappait avec son bâton, Mon corps était d'ailleurs recouverts de traces violettes, je pense même avoir quelques côtes cassées. Une fois nue il me prenait violemment, tel un chien en chaleur. Je n'avais d'autre choix que de me laisser faire. Quand il a fini il reprend son téléphone Et part comme si de rien n'était en prenant soin de verrouiller la porte derrière lui.
Oui cela fais 11 ans que je suis retenue dans cette pièce, 11 ans que je n'ai pas vu la lumière du jour, 11 ans que je ne me suis pas regardé dans un miroir Et 11 ans que cet homme vient me violer quotidiennement...
Comment j'en suis arrivé là ?
Et Bien tout est de la faute de mon grand-père. À l'époque je n'avais que 6 ans.

«Flash Bach,
-Papy que fais-tu Avec tous ces écrans ?
J'allais souvent chez mes grands-parents, Mais dans la maison il y avait une pièce que seul mon grand-père pouvais accéder, ma grand-mère elle-même n'avait pas le droit d'entrer.
Puis un jour ma curiosité était devenue Bien trop forte Alors je suis monté à l'étage et appuya sur la poignée, ce que je vis à l'intérieur me perturba terriblement, il y avait une quinzaine d'écrans et sur chacune il y avait une jeune fille en train se faire battre ou Bien violé ou encore de se dandiné pour satisfaire les désirs de chaque hommes en face d'elles, mon grand-père était devant ces écrans sur une chaise en train de regarder chaque scène.
-TU N'AS RIEN À FAIRE ICI, m'avait-il crié.
Au début je ne comprenais pas ce qu'il se passait ni ce que faisait mon grand-père au milieu de ces scènes ignoble.
Il s'est donc levé de sa chaise, m'a pris par la main Et m'a emmener dans un entrepôt puis dans cette pièce où je me trouve en ce moment. Je n'ai jamais réussi à sortir de cette pièce froide et lugubre.»

Ce n'est que des Années plus tard que j'ai compris que mon grand-père gérais un réseau de viole, tous les jours une dizaine de femmes dont moi se faisaient violer sous la caméra de téléphone de ces hommes, l'image était Bien sur retransmise dans cette mystérieuse pièce de mon grand-père, Tout les jours je prie que quelqu'un découvre cette pièce Mais jusque-là personne ne m'a délivré.
Je n'ai jamais revue mes proches, d'ailleurs je ne sais même pas si je serais capable de les reconnaître, j'étais si petite quand on m'a enfermé ici... je me souviens vaguement de mes parents ainsi que de Mon frère et de ma sœur, d'ailleurs je ne me souviens plus mon nom de famille je me souviens seulement de Mon prénom : Alia.
Bizarrement personne ne m'appelait Alia, c'est sûrement que mon grand-père ne communiquait pas l'identité de ses victimes.

Délivrée Où les histoires vivent. Découvrez maintenant