Chapitre 1

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11 ans plus tard...

Je me promène tranquillement dans la ville, revenant de l'école. C'était mon dernier jour, finis les examens, finit les cours. Le sommeil, le soleil, les vacances quoi, m'appellent ! Je rentre chez moi retrouver ma mère et effectuer mes tâches quotidiennes. Oui, maman n'a toujours pas retrouvé quelqu'un. Et je ne sais toujours pas qui est mon père, je sais qu'il s'appelle Thomas mais je ne l'ai jamais vu, pas même en photo car maman, rongée par le chagrin, les a toutes déchirées et brûlées. Je dois donc l'aider pour certaines choses comme plier le linge et le ranger ou vider le lave-vaisselle. Des petites choses certes mais ça l'aide beaucoup.

Je viens d'arriver à la maison. Je tourne la clef dans la serrure et entre. Maman n'est pas encore rentrée, elle travaille de très tôt le matin jusque assez tard le soir pour que nous n'ayons pas à habiter dans un logement social. Cela nous permet de manger ce qu'on veut et je peux m'habiller comme je veux.

Je dépose mes affaires dans ma chambre et ouvre la fenêtre pour aérer. Je redescends et vais dans la cuisine pour préparer à manger. Il est 18h et maman rentre dans 1h à la maison. Je décide d'ouvrir le congélateur et de voir ce que je pourrai bien faire. Je vois que il y a de la sauce bolognaise que maman avait fait un jour où elle avait congé. Je la sort du congélateur, prends une casserole, et verse la sauce congelée dans celle-ci. Je mets le tout sur le gaz à feu doux pour ne pas qu'elle attache et brule. Je sors une deuxième casserole que je remplis d'eau et le mets sur un autre gaz à feu moyen puis je sale l'eau et y mets un peu d'huile. Le temps que la sauce dégèle et que l'eau pour les pâtes chauffe, je décide de mettre un peu de musique. Je monte donc dans ma chambre chercher mon baffle.

Je remarque que ma fenêtre est fermée... Je l'avais pourtant ouverte en arrivant... Bizarre. Je prends mon baffle et redescend dans la cuisine. Je mets mon portable sur le baffle et passe ma playlist en aléatoire, c'est Attention de Charlie Puth qui passe en premier. Je tourne un peu dans la bolognaise pour ne pas quelle attache au fond de la casserole. J'entends alors du bruit venant de la salle de bain. Je monte à l'étage et vais dans ma salle de bain pour voir ce qui fait le bruit de casse que j'ai entendu. Je vois alors que le fenêtre est grande ouverte et que les sels de bains que ma mère a ramener de son voyage en Inde sont cassé par terre. Je ne sais pas qui ou quoi est rentré, mais en tous cas, il ne fait pas très attention. Je ferme la fenêtre de la salle de bain, retourne dans ma chambre voir si la fenêtre est fermée correctement. Elle ne l'est pas, elle est juste contre. Je la ferme correctement et redescends. Je mets la table et attends que maman rentre.

Crrr... Clap !

-Rachel, c'est moi ! –crie maman depuis le hall d'entrée.

-Maman !

Je la prends dans mes bras. Ma mère et moi avons une relation fusionnelle. On se câline beaucoup, on a besoin de se montrer mutuellement qu'on tient l'une à l'autre. Nous passons à table puis on s'installe de le fauteuil, la télé allumée, mais nous ne l'écoutons pas, trop occupée à parler de tout et de rien, comme toujours. Nous finissons par nous endormir dans le fauteuil.

Je me réveille, en sueur. Encore ce cauchemar. Je me souviens l'avoir fait étant petite. Pendant une semaine je n'avais pas dormit correctement juste à cause de ce cauchemar. Et je ne sais pas pourquoi, je le refais de plus en plus souvent ces temps-ci. Maman n'est pas au courant et ne dois pas l'être.

Je décide la réveiller.

-Maman, il est... -je regarde l'heure sur mon portable- 3h du matin. On devrait aller dans nos lits.

-Hummm... Oui ma chérie. –elle se lève- Aller viens.

Elle me prend dans ses bras, me fait mon bisous du soir puis nous montons chacune dans notre chambre.

Je me réveille doucement. Nous sommes le jeudi 1er juillet et je suis officiellement en vacance. Je regarde l'heure sur mon portable. 10h, belle heure. Je descends dans la cuisine pour prendre mon petit déjeuner. Maman dort encore et je décide de la laisser se reposer.

Je me fais un jus de fruit et décide d'aller courir, ça fait longtemps. Je bois donc mon jus de fruit et vais enfiler un jogging et un top pour aller courir. Au passage, je prends ms écouteurs et mes clefs.

Je sors de la maison, branche mes écouteurs a mon portable puis les place dans mes oreilles. Je décide de mettre Despacito de Luis Fonci et commence à courir.

Je courrai depuis 20 bonnes minutes quand quelqu'un me percuta. Je suis tombée au sol, mettant les mains en avant pour ne pas ma casser le nez sur les pavés du trottoir.

CRAAAC

Merde, mon poignet... je tombe finalement, le nez par terre. Le bousculeur m'aide à me relever.

Oh mon dieu ! Mais c'est qui ce mec. Il est grand, blond aux yeux bleu, mais un bleu... foncé sur l'extérieur de la pupille et il s'éclaircit jusqu'à devenir presque blanc à l'intérieur de la pupille. Il a une bouche pulpeuse. Une mâchoire carrée... Ne m'y attendant pas, je bascule vers l'avant et le beau gosse me rattrape avant que je ne heurte pour la deuxième fois le sol en moins de deux minutes. Je m'accroche a son bras... musclé. Je me relève et regarde son torse, évitant le regard de ce garçon qui... Non non non Rachel, ce n'est pas le moment ! Mais... ce n'est pas possible, son torse est très bien formé lui aussi. Bon Rachel, concentre-toi ! Je relève la tête.

-Excuse-moi, je ne regardais pas où j'allais. -me dit l'inconnu de sa belle voix grave. Décidément, tout me plais chez ce type...

-Ce... Ce n'est rien. Je ne faisais pas vraiment attention moi non plus.

Je lui souris légèrement, il me rend mon sourire.

-Pour me faire pardonner, ça te dirai de venir petit-déjeuner avec moi ?

Je réfléchis, j'allais dire oui, puis je me suis rappelée que j'étais en tenue pour courir, ainsi que toute transpirante.

-Avec plaisir, mais avant je vais rentrer chez moi pour prendre une couche et bander mon poignet, il me fait super mal.

-Oh oui, je l'ai entendu craquer. Montre !

Il attrape mon bras avec une main et avec l'autre il fait bouger mes doigts. Je grimace de douleur.

-Oui, il vaudrait mieux que tu mettes un bandage. Si ça va pas mieux demain, on ira aux urgences.

-Oui, d'accord, merci.

On rentra ensuite tous les deux chez moi.

-J'en ai pour 30 minutes au maximum, tu peux t'asseoir ici si tu veux. Tu veux la télé, le Wi-Fi, à boire ?

-Je veux bien un verre d'eau et le Wi-Fi s'il te plait.

Il me suivit dans la cuisine. Je pris un verre dans l'armoire et le lui remplis d'eau. Je le lui tendis.

-Le code du Wi-Fi est ****.

-Merci.

Il me sourit et je lui rendis son sourire. Il retourna au salon et moi je suis montée prendre ma douche.


NightmareWhere stories live. Discover now