Concours de circonstances

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Il y a des moments stupides. Des moments où, dans une extrême coïncidence que le karma s'est fait un plaisir de poser sournoisement sur votre chemin pour que vous vous cassiez salement la gueule, vous voyiez deux détails ou actions insignifiantes de votre vie faire une fusion plus ou moins cataclysmique pour votre santé pour vous transformer en tomate - surtout vos joues- et vous faire un petit signe de la main, du genre :
"salut, je suis un fils de pute, maintenant démerde toi !"

Le petit genre de concours de circonstances qui tombe pile poil dans votre nuque glacée d'effroi avec la précision d'une guillotine.
Qui vous tombe dessus et vous écrase presque autant que votre honte.
Et écrabouille votre dignité, au passage, si il vous en reste encore un peu après ça.

Et ce cher Yuuri venait d'en faire la douloureuse expérience.

OoOoOoOoOoO


Yuuri sentit à peine la fraîcheur de la porte de l'appartement contre son dos quand Victor le plaqua brutalement contre , lui dévorant la bouche et embrassant l'angle doux de sa mâchoire.
Il enroula ses jambes autour des hanches étroites de son amant avec envie, offrant un peu plus son cou à la bouche experte du patineur impatient, et gémis, lâchant son pauvre sac sur le sol......mh.... c'était tellement bon.

"-Vic'...tu aurais pu attendre qu'on atteigne l'Onsen...

-Mhh... On s'en fout, y'a personne, et tes parents ne rentreront pas avant demain....je te veux, Yuri Nikirov..."

Le japonais laissa échapper un rire et releva la tête de l'argenté, recouvrant son sourire du sien.

"Espèce d'impatient....tu m'a pour toute la vie ! "

Victor grogna et resserra sa prise autour de lui, mordillant sa peau fine.

"-Justement, c'est bien trop court.... donc.... j'en profite un maximum....et puis tu es mon cadeau d'anniversaire, non ?"

Un sourire charmeur aux lèvres, emprisonna le gloussement amusé de son amant entre ses dents.

"Mmh...à chacun de tes anniversaires, et même tes non-anniversaires."

Yuuri sentit les doigts fins se glisser sous son t-shirt pour explorer ses flancs, et bien vite retirer cette chose décidément trop encombrante. Il avait chaud....délicieusement chaud.
Le russe fit descendre sa bouche sur le torse finement musclé de son amant, remplaçant de ses lèvres la caresse de ses doigts.
Il se dépétra comme il put de son manteau pleins de flocons de neiges et de son écharpe, son nez caressant toujours cette peau brûlante.
Yuuri lui donna soudain un coup de bassin et les fit tomber au sol.
Il s'assit sur lui et déchira sa chemise, essayant de lui rendre toute ses caresses qui embrasaient sa peau. Il se jetta sur les lèvres rougies et toutes gonflées de son mari.

"- Viktor....."

Il chuchotait sans relâche le prénom du beau patineur entre chaque baisers. Ses doigts battaillaient avec la fermeture du pantalon du russe, qui lui pouvait déjà injustement profiter avec délice des courbes nues de Yuri à califourchon sur son bassin. Il y passait ses mains encore et encore, les glissant de plus en plus sous un boxer qui ne laissait plus vraiment place à l'imagination.
Yuuri se cambra et gémis.

-Vik'...tiroir du bas.....le
lubrifiant..."

Viktor inversa leur position et tira brusquement le tiroir de la commode, qui se renversa.

"-yuri ? C'est quoi tout ces posters ? Il y en a plus une vingtaine !!!!"

OoOoOoOoOoOoOoO

Yuri-tomate arriva de justesse à s'échapper du piège Karmique en distrayant la cible d'un baiser. Quelques instants de répit...... c'était sans compter sur l'arrivée surprise de tout leurs amis patineurs organisée par Pitchit. Ni sur leur nouveau petit chiot​ qui ramena à son maître russe un poster écrasé qui avait roulé sous un meuble, deux jours plus tard. Ni sur sa mère qui trouva un joli petit flacon de crème transparente derrière un pot de fleur, en faisant le ménage.

Brulants Comme La GlaceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant