Sans répondre, il se tourna vers moi. Il fouilla dans sa poche jusqu'à en tirer un miroir de poche.
Gaster: Tu veux voir ta nouvelle tête?
Je hocha la tête, une boule dans la gorge. Il me mit le petit objet devant les yeux. Je n'y croyais pas! J'étais tellement dégueu! Je fondis en larmes de mon oeil qui pouvait pleurer. Gaster posa sa main sur son épaule.
Gaster: Arrête de chialer. Je dois t'apprendre à t'occuper de ton nouveau corps et comment avancer avec!
(tp): Mais... pourquoi je dois être en sous vêtements?
Gaster: Pour que tu vois comment tes articulations bougent. Ça te servira et en plus tu seras la meilleure en SVT.
Il me lança un petit regard puis me détacha. Il me prit une fois encore dans ses bras et il me posa en vrac, par terre, sans ménagement.
(tp): Mais AÏEUUUUUU!
Gaster: La ferme. Maintenant met toi debout à cloche pied sur ta partie humaine.
Je m'éxécuta. Je balançais de droite et de gauche et j'avais peur de tomber. Gaster me parla et de ce ton ferme mais doux je compris que tant que je faisais ce qu'il me disait je risquais rien.
Gaster: Imagine toi que tu es encore entièrement humaine. Prends toute la confiance qu'il y a en toi et pose ton pied par terre. Prends appui dessus et reste debout.
En silence, je serra les dents, respira un bon coup et je fis ce qui m'était demandé. Et, bien que je vacillais un peu, j'étais debout! Gaster me soutenait d'une de ses mains trouées et bientôt je réussis à tenir debout sans difficulté.
- Bravo, tu te débrouille super bien. Maintenant, essaie de marcher.
Je pris confiance en moi, en Gaster. Je mis mon pieds en os devant le pied humain. Je ne tremblais même plus: je savais me servir de ma partie squelette! J'essaya de sauter mais tout à coup je m'écroula et j'avais l'impression que j'allais m'écanouir. Gaster n'avait tout à coup plus du tout l'air assuré mais en stress total. Il courut près d'une table ou mes habits étaient pliés. Il revint vers moi.
Gaster: tu as la force de les remettre?
Dans un soupir, je lui répondis un par un petit non. Je le sentis me porter jusqu'au lit encore une fois et me coucher avant de remettre une couverture par dessus mon corps. Avant de fermer les yeux, j'entendis Gaster pester:
- Sans! Papyrus! Vous allez le regretter!
