Chapitre 3

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Chapitre 3

Elle aurait aimé pouvoir dire qu’elle ne se souvint de rien en se réveillant le lendemain matin, mais c’était faux. La première chose qu’elle vit en se réveillant, fut son sourire. La première chose qu’elle sentit sur son corps, furent ses mains. La première chose qu’elle respira, fut son odeur.

Et absolument tout lui revint. Après l’avoir enivré et surtout s’être laissée enivrée par le vin, il s’était assis à côté d’elle et avait commençait par l’embrasser dans le cou. Emma s’était débattue et avait voulu le repousser, mais il avait alors appuyé sur la plaie à sa jambe jusqu’à ce qu’elle ne bouge plus et se laisse faire.
Les mains de James avaient alors trouvé leurs chemins sous le t-shirt de la jeune femme, il commençait à la caressait alors que sa respiration devenait saccadée. Il prenait du plaisir à la sentir ainsi, sous lui, à sa merci.
Il ne prit pas la peine de lui enlever son haut et le déchira d’un coup sec, il sortit un canif de la poche arrière de son jean et coupa la jonction du soutien-gorge d’Emma, dévoilant la poitrine de cette dernière à ses yeux avides. Il embrassa chaque parcelle de sa peau nue, caressa chacune de ses courbes et lui enleva finalement son bas.
Elle voulut de se cacher avec ses mains et c’est là qu’il lui dit quelque chose qui lui fit froid dans le dos.

« Pas la peine de te cacher princesse, je t’ai déjà vu nue à plusieurs reprises. La seule différence, c’est que maintenant, je ne suis plus obligé de juste regarder, je peux aussi te toucher ».

Il rit devant l’air horrifié d’Emma.

« Je te demande pardon ? »
« Tu n’as pas été choisie au hasard ma douce, on te surveille depuis très longtemps, j’avais hâte de faire enfin ta connaissance » dit-il avec un sourire mauvais.

Elle voulut l’insulter, mais l’homme l’attrapa et la souleva jusqu’à ce qui semblait être sa chambre avant de la jeter sans ménagement sur le lit double.

Malgré l’alcool la rendant plutôt docile et de bonne humeur, Emma réalisa avec horreur qu’il allait la prendre et savourer « la nuit de noce » forcée.
Elle rit toute seule, mariage forcé, nuit de noce forcée pour finir par la mariée qui allait être forcée.

Il la regarda étrangement tout en enlevant son haut alors qu’elle continuait dans son fou rire. Quelle situation absurde, démente, tout simplement surréaliste.

Elle perdit cependant son sourire quand il enleva son jean et son caleçon. Il n’y avait pas la moindre trace de pudeur chez cet homme. Elle frissonna en repensant aux malheureuses qui s’étaient fait violer dehors. Quand était-il de ces hommes ?
C’est vrai, après tout James avait eu la décence de pas faire ça en public.

Emma arrêta de penser quand l’homme grimpa au-dessus d’elle, il avait le regard d’un prédateur. Il en était un sans la moindre trace de doute. Et elle, était la proie. Un lion et une agnelle. Elle le haïssait, il l’avait arraché à sa vie, sa famille, son monde pour la faire entrer de force dans un monde d’horreur, de sang et de violence pure.
Et maintenant, il allait la prendre. Pour une bonne et simple raison : il le voulait.

Un frisson d’horreur la parcourue alors qu’il se remit à la caresser, elle hoqueta quand il lui enleva sa culotte. Elle était maintenant aussi nue que lui. Le souffle de James s’était fait plus court, plus rauque. Emma pouvait voir qu’il était excité et cela l’horrifia.

Elle se débattit quand l’homme approcha ses mains de ses cuisses, mais il ne s'arrêta pas pour la rassurer ou la calmer. Il n’en avait que faire. Il appuya méchamment sur ses genoux, jusqu’à ce qu’elle cède et se laisse faire.

Elle aurait des bleus demain, elle le savait, ses doigts n’étaient plus enfonçaient dans sa chaire et pourtant, elle les sentait encore. Sans la moindre délicatesse, ne se souciant même pas si elle était prête à le recevoir où non, il s’enfonça en elle d’un puissant coup de reins en grognant de plaisir.


Emma pleura et gémit de douleur alors que James s’affairait entre ses cuisses comme un animal en rut. Elle grimaça, car c’était bel et bien ce qu’il était. Et elle pouvait voir à son visage qu’il y prenait un plaisir sans nom.

Un part de la jeune femme se révolta. Elle n’avait jamais été du genre résigné, cela ne lui ressemblait pas, elle cessa de pleurer. Si sa douleur lui procurait du bien, elle l’en priverait. Il fallait qu’elle se détache de la situation, qu’elle pense à autre chose.
Cela n’était pas mince à faire quand un homme allait et venait à l’intérieur de votre corps. Meurtrissant votre corps et votre âme.

Alors elle se concentra sur sa famille, elle pensa fort à chacun d’eux, aux moments qu’elle avait eut la joie de partager avec eux lors de leurs dernières vacances à la plage. La chaleur des premiers soleils de l’année, brûlant doucement sa peau. La fraîcheur de l’océan sur ses pieds alors que les vagues venaient lui lécher les jambes, montant de plus en plus haut à chaque venue.

Combien de temps s’était-il écoulé depuis qu’elle s’était détachée ? Des minutes, des heures ? Elle n’en avait aucune idée, mais toujours était-il, que l’homme était à présent allongé dos à elle et dormait à poings fermés.

Des larmes perlèrent alors silencieusement en silence alors qu’elle se tournait dos à lui. Elle sentit avec horreur une moiteur entre ses cuisses, qui lui donna le haut-le-cœur. Les mains tremblantes, elle s’essuya tant bien que mal avec le t-shirt de James qu’elle ramassa. Ce n’était qu’une petite vengeance, mais il n’y verrait rien en se réveillant.

Lourdement elle s’était rallongée pour sombrer dans l’inconscience.

A présent, le soleil était haut dans le ciel et il lui souriait avec ses parfaites dents blanches. Sourire qui donna à Emma l’envie de lui arracher la tête.

« Tu devrais aller te doucher, le doc va passer voir ta jambe » dit-il en se levant pour remettre le t-shirt de la veille. Ce qui fit sourire la jeune femme mentalement.

Elle l’imita en se levant, mais resta envelopper dans les draps, ce qui fit rire narquoisement l’homme qui lui indiqua la salle de bains, dans laquelle Emma s’enferma.
Elle ouvrit les robinets et chercha dans tous les placards présents s'il n’y avait rien contre la nausée ou même des contraceptions du lendemain. Elle dut se résigner et rentra sous la douche pour se laver, en insistant sur chaque partie de son corps, voulant supprimer toutes traces du passage de James. Sa peau était d’un rouge écarlate quand elle sortit enfin. Elle se drapa de nouveau du drap pour sortir et fut surprise de trouver des vêtements à elle de plier sur le lit.

Emma renonça à savoir comme il se les était procurées, elle n’était pas sûre de vouloir entendre la réponse. Rapidement, elle les enfila avant qu’il ne vienne la prendre par le poignet pour la ramener dans le salon où l’attendait le docteur de la veille.

Le vieil homme lui offrit un sourire aimable avant de lui faire signe de s’asseoir à ses côtés, ce que la jeune femme fit docilement. Elle avait jeté un coup d’œil à sa jambe dans la salle de bains et celle-ci avait meilleure mine que la veille. Ce que le docteur constata également quand il hocha de la tête, visiblement satisfait.
Il lui prescrit tout de même une boite de comprimé destinait à faire en sorte que la plaie dégonfle ainsi qu’une autre pour prévenir de toutes infections par mesure de sécurité.

« Est-ce qu’elle va pouvoir participer Doc ? »

Le vieil homme paru contrarier par la question de James, mais ne pues répondre que par l’affirmatif à celle-ci.
Il finit par partir après que James lui ai assuré qu’il veillerait à ce que je prenne bien les comprimés trois fois par jour lors des repas.

« Participer à quoi James ? » Demanda-t-elle.
« A la suite des épreuves ma belle » sourit-il, visiblement ravi qu’elle ait utilisé son nom.
« Je….je vais encore devoir... »
« Évidemment ! Le but premier n’est pas de nous marier ma jolie, mais de trouver la femme faites pour nous! Tous les ans, on se retrouve marié pendant un certain temps, jusqu’à ce que la fille survive ou meure. » Dit-il calmement avec un immense sourire. Comme ci cela semblait être l’évidence même.

Emma eut envie de savoir combien de « femmes » il avait eut, mais elle renonça vite.

« Combien y a-t-il de ...Gagnante ? »
« Trois » dit-il en faisant un signe de la main. Visiblement, ces questions l’ennuyait. « Tu ferais mieux de te reposer un peu, la prochaine épreuve est dans deux heures » ajouta-t-il en souriant tout en allumant la petite télé.

Voilà un petit chapitre. J'ai eu du mal à l'écrire. Je n'aime pas particulièrement la violence physique mais je vais écrire des scènes bien pires.
Et oui cette histoire est un cauchemar haha

J'espère que vous avez aimé.
Bien à vous.
TiteLu

Would you survive ? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant