Chapitre 5 ~ Désespoir

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Ma vue devenait trouble, je ne voyais plus personne et plus rien mis à part vaguement des silhouettes s'agitant au loin. Je me sentais tomber, comme la première fois. Mon âme et mon esprit s'évadèrent, mon corps ne se coordonnait plus avec mon cerveau, il lâchait littéralement.
Plusieurs questions furent surface en un brief moment, où était Damien ? Et qu'en était-t-il de Maxime ? Des questions qui n'auront sûrement jamais de réponses car d'après moi, j'étais déjà mort.

-Élipse

Mes yeux s'ouvrirent difficilement. Mes cils s'étaient mêlés et ma bouche devenait pâteuse et manquant de salive. Ma gorge sévèrement sèche et mes mains... Impossibles à bouger. Une fois mes yeux ouverts, je me trouvais sur une chaise en ferraille, les mains et pieds attachés par des sorte de piège à loup. C'est à cet instant que je compris que le moindre mouvement me couterai un pied ou une main en moins.
Je criai désespérément dans l'espoir de revoir Damien me caresser le front ou voir quiconque à visage familier et amical.

Crier, crier, je ne faisais que ça jusqu'à ne plus avoir assez de souffle pour pouvoir continuer. Je me mis face à la raison et me dis qu'après tout, j'étais foutu. Plus aucune lueur d'espoir, plus aucune lueur dans mes yeux. Je perdais toutes capacités, toutes forces et toutes espérances. Mes yeux se refermèrent et un soupir inachevé se laissai entendre. Je chuchotais à moi même quelques mots inaudibles tel que des supplices, et autres choses irréalisables.

Soudainement, j'entendis comme des pas. Peut-être mon esprit prenant une tournure schizophrène ?

-Oh, il est là !! S'écriait Damien d'une voix étouffée.

Je ne voulais pas croire que c'était lui, encore moins lui accompagné. C'était tellement peu croyable, que ferait-il ici ?
Malgré ça, je l'entendis arriver alors je ne bougeais plus.

Il vint, du moins mon imagination vint et il me détacha difficilement de cette chaise à torture avant de me porter comme un bambin. Je r'ouvris les yeux et vis du sang couler de ma tempe. Je n'étais pas assez conscient pour réagir, je referma alors aussi-tôt ces choses qui n'étaient même pas capable de voir net.
J'étais confortablement installé dans les bras de la personne qui me portait, un sentiment de chaleur m'envahis. Je me laissais blottir contre son torse dans sa veste ayant encore un parfum. Son parfum, c'était Damien. J'étais encore plus satisfait, je souriais et me dis que finalement, il n'était pas mort. Nous n'étions pas mort.

Maxime criai devant des choses trop inaudibles pour que je puisse entendre, Damien se mit alors à courir, haletant et suant le peu d'eau qu'il contenait dans son corps.
Leurs pas résonnaient, comme dans un grand hangar. Des bruits sourds, tout autour de nous. Comme des pierres s'écrasant au sol.
Un gros tas de poussière commença à nous faire tousser, Damien mit alors sa main devant mon nez et ma bouche me protégeant de cette poussière sûrement nocive.
Mon esprit était encore plus trouble qu'avant, mais j'avais encore des mauvais pressentiments.

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Finiiish ! Je voulais encore vous dire merci pour tout <3 merci et désolée, désolée du retard, j'ai eu un petit problème de batterie mais now ça va mieux !

Love ya <3

J'y suis pour rien (Terraink)Where stories live. Discover now