Chapitre 2: Jeanne

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Ma dernière journée de cours en France s'était avérée tout aussi ennuyeuse que les autres.
Demain, ma sœur et moi serons à NY pour poursuivre nos études ! Je sais, commencer l'année scolaire avec un mois en France et le reste à l'étranger, c'est pas le plus facile pour s'intégrer... Mais la décision c'est prise au dernier moment. Disons que les relations entre Eléa et les profs se dégradaient de jours en jours et que ce n'était plus viable. Il fallait de nouvelles victimes à ma sœur, de nouvelles têtes.
J'avais les yeux rivés sur l'horloge depuis le début de l'heure. Les minutes défilaient à une lenteur inimaginable...
...
Pour la première fois de ma vie je fus sortie de la salle avant tout le monde. Je me précipita à mon casier pour en retirer le cadenas en me disant que je ne le verrais plus. Ce lycée n'allait pas me manquer, et ses élèves non plus, à part quelques personnes peut-être. Comme Julie.
En parlant d'elle... Une main se posa sur mon épaule.
- Alors, ça y est? Tu t'en va? me demanda la grande blonde.
- Oui.
Je ne pouvais empêcher un sourire de flotter sur mes lèvres, malgré le fait que Julie allait me manquer.
Elle me pris dans ses bras.
- Tu vas me manquer !
- Toi aussi, avec qui je pourrais pourrir la vie des gens maintenant ?! présentais-je.
- Tu te débrouillera très bien sans moi, c'est pour ta sœur que je m'inquiète. Tu penses qu'elle pourra passer la première semaine sans frapper tous les binoclards du lycée?
- J'y veillerais.
- Justement, tu la protège trop! C'est ta sœur pas ta fille!
- C'est bien là le problème, c'est ma sœur! On a toujours été là l'une pour l'autre, et c'est pas près de changer.
Elle soupira, je lui avais servis ce discourt tellement souvent qu'elle le connaissait par cœur.
- Essai de penser à toi... C'est pas tous les jours qu'on part faire ses études au Etats Unis!
- T'en fais pas, lui lançai-je avec un clin d'œil. En attendant, je te charge de rappeler à cette bande de coinsés ce que c'est d'être détruit mentalement! poursuivi-je en m'éloignant.
- Ce sera un honneur pour moi! l'entendit-je dire avant de sortir du hale.
Je rejoignis Eléa devant le portail. Elle avait encore une cigarette entre les lèvres. J'attrapa l'objet et le jeta à terre pour l'écraser avec le bout de ma chaussure.
- Je t'ai déjà dit de plus toucher à ça.
Elle leva les yeux au ciel mais ne dit rien. Je la pris par le bras, l'entrainant à la voiture.
- J'espères que tu à préparer tes affaires, je n'ai pas envie de m'occuper de ça se soir, je comptais plutôt dormir tu vois... On doit se lever à 5 heure demain si on veut arriver à l'heure à l'aéroport.
- TU dois te lever à 5 heure, moi j'ai pas besoin de trois couches de peinture!
Je la foudroyai du regard mais son sourire amusé me fit succomber. Je lève les yeux aux ciel et monte dans la voiture. Dès qu'Eléa fut entré dans le véhicule a son tour elle brancha directement son smartphone au poste radio et mis un bon vieux the Vamps à fond. Les baffle faisais vibrer les sièges et on bouger la tête et les mains au rythme de la musique.
Arriver à la maison je pose les clefs de la voiture dans le vide poche et monte dans ma chambre pour finir ma valise. Je coche les petites cases de la liste, poser sur mon bureau, au fur et à mesure que ma valise se replissait. J'entendais la musique qui venait de la chambre a coter de la mienne. A bout de nerf je sors en furie de ma chambre, j'avais besoin de silence pour me concentrer si jamais j'oublie quelque chose je vais l'avoir mauvaise. Je frappe à la porte de la chambre de ma sœur.
- Ouais ?
J'ouvre la porte, et fus tout de suite frapper par l'odeur de tabac froid qui il y avait dans la chambre. J'observe quelque minute la chambre de Eléa, toujours en désordre, aucune valise en vue. Ses Doc Martens dans un coin, à côté de ses vêtements tous noir rouler en boule. Un cendrier par terre, plein de cadavre de mégot. Je soupir et rentre mon nez dans le col de mon tee-shirt.
- Tu peux baisser ta musique stp ? demandai-je
Elle sourit, et baissa le volume de sa sono.
- Ta toujours pas fait ta valise... soupirai-je avant de sortir.
- Nan, mais j'ai pas besoin de faire une liste de mes vêtement, moi je fours tout dans un sac et puis on s'en fou.
Je lève les yeux au ciel et sort de la chambre pour finir ma valise. Cette fille, si on peut appeler sa une fille, est un vrai mystère pour moi.

The mortal sistersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant