Chapitre 5: Eléa

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Je sors dans la rue et m'arrête quelques minutes pour inspirer un grand coup l'air de la ville.
Je regarde autour de moi.
La foule se presse sur le trottoir, beaucoup au téléphone.
Tout le monde a un style différent et personne n'est habiller pareille.
Je commence à marcher un peu, les mains dans les poches de mon blouson.
Je regarde un peu les vêtements dans les vitrines. Quand Jeanne verra tous ces magasins elle va hurler de bonheur.
Je continue à arpenter les rues pendant une bonne heure avant de me rendre compte que la nuit commencer à tomber. Mais je continue à marcher. Il y a tellement de chose à observer ici, tous mes sens sont en éveille. Je détaille chaque personne pour savoir ce qu'ils sont, c'est plus fort que moi, c'est un automatisme.
Je me dirige vers central Park pour voir un peu de verdure. J'en ai marre de la foule écrasante.
Une fois à l'entrée du parc je décide de mettre mes écouteurs, en mode asocial.
Je lance Do I Wanna Know des arctic monkeys.
Je sors également une cigarette et mon briquet.
Je crache la fumer en souriant légèrement.
C'est vrai que cette ville vous donne une impression de liberté. J'ai l'impression que tous mes problèmes ont disparu.
Mais demain moi et Jeanne reprenons le lycée.
Je regarde l'heure sur mon téléphone et grimasse en voyant qu'il était déjà 19h00.
Je soupir et commence à faire demi-tour pour rentrer à la maison.
Un groupe de jeunes garçons qui devaient avoir mon âge attira mon attention.
Ils étaient tous assis sur un banc et discuter calmement.
Plutôt beau gosse.
Je passe comme si de rien était.
Mais l'un d'eux m'interpelle.
- Hey mademoiselle! Vous auriez du feu?
Je mis quelque minute à comprendre ce qu'il venait de me dire en anglais et lui tendit mon briquet.
Un autres garçon pouffa avant de me parler.
- T'est pas d'ici toi?!
Je réfléchis quelques secondes pour répondre une phrase correct.
- Non, je viens de France, je viens d'arriver.
Les garçons se regardèrent en rigolant.
Celui à qui j'avais prêté mon briquet me le rendit et se mis à me parler en français.
- Wow de France! Moi chadore la France!
J'explose de rire à cause de son accent, avant de continuer mon chemin.
- Au revoir!
Disent-ils tous en français.
Je fais un signe de la mains en souriant avant de remettre mes écouteurs.
Sur le chemin du retour, j'achète deux pizzas avant de rentré à l'appartement.
- Ah ben c'est pas trop tôt!
Hurle Jeanne depuis sa chambre.
Je pose les pizzas sur la table basse et me laisse lourdement tomber sur le canapé en soupirant.
- Bouge tes fesses j'ai ramené à bouffer !
Lançais-je à Jeanne.
- J'arrive!
Elle se posa sur le canapé à côté de moi et alluma la télé.
- Alors, tu as vu quoi ?
Demande-t-elle en mordant dans une part de pizza.
- Eh bien, il y a pas mal de boutiques dans notre quartier, j'ai fait un tour à central Park. J'ai parlé un peux avec des beaux gosses...
- Attend, j'ai bien entendu? Ta adresser la parole à des gens? Pas possible!
Je lui tire la langue et mord dans ma pizza.
- Il va pleuvoir des donuts!
Après le diner je pars dans ma chambre et prend soin de fermer la porte derrière moi.
- Bonne nuit Jeanne .
Crie-je.
- Bonne nuit Eléa.
Répond-t-elle.
Je me jette sur mon lit et regarde un peu ma chambre.
Le côté gauche de mon lit est contre la baie vitré. En face de celui-ci il y a un petit bureau qui se trouve juste à côté de la porte. A coter de ma table de chevet il y a un canapé et une bibliothèque dans laquelle j'ai ranger quelque livre que j'avais pris dans mes valises.
Je me relève et me met en pyjama avant de me glisser sous les draps froids.
Je regarde un peu la ville par la baie vitré avant de fermer le volet roulant et de me laisser emporter par le sommeil.

The mortal sistersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant