Je me retourne et m'en vais... Alors que je sens qu'il me suit du regard. Je souris et m'éloigne. Je prends mon téléphone mais Brianna m'interrompt :
- Regarde les ils ne sont pas adorables ?
J'observe Austin et Gemma, alors qu'ils se dévorent des yeux :
- Pas faux.
- Tu crois qu'on devrait intervenir pour qu'ils se parlent ?
- Non laisse Cupidon agir en solo, je lui fais un clin d'œil.
- En parlant de cupidon avec qui étais-tu ? Le blond était plutôt mignon.
- Et complètement bourré, je réplique.
- Dommage... soupire Brianna.
- En parlant de beaux goss, un petit copain potentiel ?
- Aucun, nada c'est la dèche mais je n'en ai pas besoin.
- Personne n'a besoin d'un homme c'est plus un plaisir...
Elle va répliquer mais est interrompue par sa sonnerie de téléphone, elle s'éloigne et répond. Je monte vers le dressing où j'étais, j'attends quelques minutes mais toujours pas de musique inspirante... Je soupire un peu frustrée mais je ne me démonte pas et sors mon stylo à plume vintage pour commencer à écrire. Après avoir commencé plusieurs pages et les avoir finalement roulées en boules, je réessaye à nouveau c'est là que j'entends une musique complètement différente de la dernière fois, c'est de la musique classique : un air joué au violon ! Surprise d'abord, j'écoute attentive à la moindre note, c'est magnifique j'en ai presque les larmes aux yeux c'est tellement doux et aérien j'en reste bouche bée. Très vite, je me remets à écrire très facilement j'imagine qu'il n'y a plus un violon mais une dizaine, qu'ils jouent cet air, cette mélodie est incroyable et je couche les mots tellement plus facilement maintenant. Oubliant que j'écris un scénario, je lui réponds sur le papier, à travers mon art, une réponse à la hauteur de cet air plein de vie et de beauté : un poème s'intitulant Ode à la vie. Après m'être déchaîne au rythme de sa belle mélodie, je me remets à écrire de façon tellement intense que j'en oublie tout ce qui m'entoure. Je ne sais pas vers quelle heure la musique s'arrête, je me lève alors, me précipite en dehors du dressing mes manuscrits à la main pour trouver l'origine de cette magnifique chanson mais en vain. C'est en revenant à ma place résignée que je remarque que j'ai perdu une feuille. Désespérée, je ramasse très rapidement mes affaires et me mets à la chercher cependant je ne trouve rien. Je soupire mais vais rejoindre Brianna et Gemma. Les domestiques s'affairent déjà à ramasser toutes les cochonneries laissées par les invités, qui ont quitté la maison.
- C'était trop top ! s'exclame Gemma.
- Tu parles tu ne t'ai pas bougée pour lui parler, la réprimande Brianna.
- Quelques fois on dit plus par un regard que par des mots... répond Gemma. Frappez moi je deviens l'héroïne d'un film à l'eau de rose...
- Je crois qu'on ne peux plus rien pour toi, je réponds morte de rire suivie par Brianna.
Gemma lève les yeux au ciel.
- Je suis censée être la moins tarrée de nous trois.
- La moins tarrée ? demande Brianna avec un sourire en coin.
- Oui parce que soyons clairs pour traîner avec vous il faut être un minimum folle.
Brianna et moi se tapons dans la main, satisfaites par sa réponse.
- Au fait il est quelle heure ? je demande aux filles.
- Trois heures du mat'.
- Tu veux dire qu'on est le 7 juillet ? je les interroge, soudain très animée. Vu leurs têtes elles doivent me prendre pour une folle.
- Oui le 7. Réplique Gemma.
- Combien de verres as-tu bu ? intervient Brianna.
Je ne prends même pas la peine de leur répondre et compose rapidement le seul numéro que je connais par cœur.
- Allo ? décroche une voix masculine endormie.
- Votre majesté. Je réponds d'un air enjoué.
- Vous m'avez réveillée votre altesse. Quel type de sujets êtes vous ? Je vrais vous pendre pour votre manque de discernement.
- Je ne suis que votre humble réveil, je réponds du tac au tac.
- Il est trois heures du mat' ! s'énerve-t-il avant de raccrocher sachant pertinemment que je rappellerais à la seconde suivante.
Je le rappelle tout de suite, sous les regards interloqués de Brianna et Gemma.
- Je croyais qu'en raccrochant il serait comme par magie une heure convenable, plaisante-t-il.
- Raté votre majesté, vous ne contrôlez pas le temps visiblement.
- Le vendeur des baguettes Harry Potter m'a arnaqué alors, il mérite un écartèlement, plaisante-t-il, et toi aussi, reprend-il sérieux.
Je suis étonnée, lui qui ne s'énerve que très rarement le voilà sérieux et légèrement en colère. Que me reproche-t-il ?
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Hey,
Alors ce chapitre ? Qui est ce mystérieux interlocuteur ? pourquoi est-il énervé ?
N'oubliez pas que demain vous aurez un chapitre bonus sur Gemma sinon la suite des aventures de Zoé est pour lundi comme d'habitude.
So à demain ;)
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Nocturne
FanfictionZoé était avocate jusqu'à ce qu'elle décide de tout quitter sur un coup de tête... Ses parents lui ont caché un lourd secret... Elle emménage à LA pour réaliser un de ses rêves...