Mon corps n'est que cendre sur des poussières qui s'envolent au souffle du vent. Ces poussières s'envolent, car le vent en a décidé ainsi. Je me balade contre mon plein gré sur les chemins boueux qui ont fait autrefois mon malheur le plus grand. Je me promène, la musique du vent qui cogne mes oreilles muettes. Elles ne peuvent pas choisir ce qu'elles entendent et ne peuvent demander au vent de se taire. Sa musique rend sourdes les personnes qui osent le contredire, avancer a contre vent serrait quelque chose d'impardonnable. Je me tais dans la chaleur de l'air qui se frotte contre mon corps ensorcelé par le sphinx de la forêt. Il suit inconsciemment ses traces, enfoncées dans le sol, telle une route qu'on lui aurait donnée de suivre.
Je ne ressens aucun sentiment, aucune peine, aucun regret. Je ne regrette pas d'avoir tenté de combattre mon destin avec les seuls moyens que je possédais. Je peux être fière de moi en me disant que j'ai réussi à avoir ce courage. Un courage que beaucoup d'Hommes ne possèdent pas. Mon corps se jette surement inconsciemment dans les bras de la mort ; mais il sait qu'il rejoindra les siens dans une paix incontournable.
Mon corps bat de plus en plus, avec l'arrivée de cet être surnaturel, je me braque automatiquement comme si j'avais une peur qui commençais à arriver. Je voulais savoir également si cette créature donnait vraiment la mort, connue pour être la plus épouvantable. La Mort ne possède pas quelque chose, cette chose est la pitié, lorsque nous avons ce défaut, nous ne pouvons arriver à nos fins. Si elle possédait cela, il n'y aurait aucune mort, aucune personne qui aurait le courage de l'affronter en duel.
Je sais que je ne suis pas un héros, mais je pourrais me dire que j'ai eu assez de cran pour affronter l'armée de la Mort, même si je ne survirais pas.
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Mes pensées à travers les ténèbres
Non-FictionMes pensées, tout ce que je peut avoir dans ce monde