Mes pensées à travers les ténèbres

Je n'en peux plus

Je n'en peux plus, je ne peux respirer dans cet environnement instable qui bouleverse mon cœur. Je n'arrive pas à respirer, mes poumons s'enflamment, mon cœur devient petit à petit de la cendre qui pollue mon corps. Mes mains commencent à trembler, mes jambes ne tiennent plus en place. Seul un fil invisible arrive à me faire rester debout malgré mon poids et mes tremblements incessants. Ces tremblements qui se dirigent dans tout mon cœur, et qui se dirigent vers mon âme. Cette douleur intérieure qui se propage à la vitesse d'une tornade détruit tout sur son passage, sa nourriture sont les organes vitaux. Elle en raffole depuis qu'elle a volé tout ce qu'il y avait de plus précieux à mes yeux. Elle a tout pris, tout volé. Je n'ai plus rien.

Je ne sais pas pourquoi je reste encore en vie, surement pour me faire encore plus souffrir, dans cette pièce lugubre et froide. Des gouttes, coulent une par une sur ma tête. Les bruits résonnent sur ma tête, toutes les quatre seconde exactement. Elles tombent sur ma tête au même endroit, au même moment, mais la douleur n'est pas la même à chaque fois. Cette douleur empire, plus les gouttes coulent, plus la douleur empire. Cette posture me rend fou, je perds de plus en plus l'esprit. J'essaie de m'en défaire, mais je n'y arrive pas. Je deviens de plus en plus terrifiant à regarder, la pitié se lit sur mes actions, sur ce qu'il m'arrive. L'eau coule comme si ça allait me couper le crâne en deux, comme si ça allait entrer dans mon corps en y faisant un trou.

Je n'arrive plus à rester calme, comme si quelqu'un d'autre avait pris possession de mon corps affaiblit par la folie, par la peur. Mon corps fatigue, mais il continue à bauger dans tous les sens, il voulait s'enfuir, se libérer. Il n'y a rien à faire pour me libérer de ces cordages, il le sait, il continue malgré tout, jusqu'à n'en plus pouvoir. Il veut continuer jusqu'à l'épuisement, l'épuisement total, c'est-à-dire la mort.