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-MON PÈRE N'EST PAS MORT .-dit elle au bord des larmes.

-SI IL EST MORT ET DE LA MÊME MANIÈRE QUE CES REBELLES SUR LA PLACE PUBLIQUE

a l'entente de cette phrase elle lâcha le plat qu'elle avait en mains. Me regarda l'air d'avoir été brisée. elle laissa un sanglot s'échapper qu'elle essaya de rattraper en mettant sa main devant sa bouche . Puis elle est partie en courant les yeux infondées de larmes.

a son départ j'étais planté là dans le marcher , les gens ne prêtaient aucune attention aux disputes de petites filles .

J'observais le récipient en terre qui s'était brisé laissant apercevoir le couscous qui était maintenant au sol. Mais je n'y prêtait guère attention.

Je suis retourné chez moi et la mère de Walette était toujours chez nous .

-Layla je ne t'ai pas dit de plus sortir seule .-me sermonna ma mère.

-je n'étais pas seule j'étais avec Walette.

-et où est-elle?-me demanda fatima.

-on s'est disputé sur la route elle est retourné chez vous .

-tu es donc allé seul au magasin ? -me demanda ma mère.

-Non je suis pas allé au magasin le plat s'est renversé et le récipient s'est cassé.

- à toi avis fatima qu'es ce que je dois faire de cet enfant ? -demanda ma mère à son amie.

- laisses la pour cette fois ci mon amie.

-donc si je comprends ton père attends encore son repas en ce moment ? -me demanda ma mère.

Je réponds par un auchement de tête.

Ma mère pris alors un autre récipient q'elle remplit de couscous et de viande .la mère de Walette devait retourner chez elle , comme ce n'était pas loin du magasin de mon père ma mère décida de l'accompagner chez elle et en profiter pour le remettre son repas .

Je suis allé avec elles sur le chemin nous sommes passées près du spectacle désagréable de tout à l'heure.

Le corps des deux hommes était encore enseveli.

-ne regarde pas ça Layla.
Ce que ma mère ne savait pas c'est que j'avais assistée à la scène.

Arrivée au magasin, la mère de Walette continua sont chemin seule. ma mère et moi étions resté au magasin pour tenir un peu de compagnie à mon père.

Nous rions aux éclats quand nous fîmes interrompu par l'arrivé de deux soit disant djiadistes.

-sortez tout les paquets de cigarettes et de jeu de crte que vous vendez. -dit un "djiadistes ".

-quand on a pas été élevé par des faquochères on dit bonjours. -Dis je agacée de leur comportement.

Ma mère me lança un regard assassin que je ne pris pas en compte. Heureusement ils m'avaient ignoré. Mon père sorti alors tout les paquets de cigarettes et de cartes dont il avait en possession.

-c'est fini ? -demanda un 'djiadistes "

-tu en vois d'aut......-commençais je d'un ton provocateur avant d'être coupée dans mon élan par ma mère.

-FERME TA BOUCHE ! !

Elle na pas eu besoinde me supplier hein je me suis immédiatement tu .ils ont prit tout les paquets de cigarettes et sont sortis du magasin. Ma mère n'attendait que ça avant de me me sermonner.

-Layla fais attention à ta bouche là fais attention deh !

Et s'en est suivie d'autre mises en garde ça a duré au moins deux heures . Après avoir finis de me gronder comme il faut ma mère se rappela qu'elle devait faire le dinner et c'est à ce moment qu'on se décida enfin à rentrer à la maison. .

J'ai laissé mon coeur à Tombouctou Où les histoires vivent. Découvrez maintenant