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Après avoir pleurer un bon coup la brise glaciale du désert pendant la nuit nous obligea à quitter les corps inanimés de preuves gens innocents et de la mère de safiatou.

Safiatou me suivait de près pour chercher un habri en laissant échapper de gros sanglots .je n'étais pas d'humeur à la consoler car moi aussi je n'étais pas vraiment en forme.

Nous avions déjà marché pendant une trentaine de minutes d'attente quand nous apercevons une caravane venir au loin .

Nous étions rassurées parce que on croyaient qu'ils allaient nous ramener chez nous où alors nous amener à un endroit sur en attendant que le jour se lève alors on est parties vers eux.

la caravane était composé de deux hommes et de cinq chameaux. Les chameaux étaient chargés de m'archandises , je penses que ce sont des commerçants comme mon père.

On les salut et les expliquent notre problème non sans pleurer comme les gamines que nous sommes.

Après ils discutaient entre eux comme si on existait pas .

Homme 1 = H1
Homme 2= H2

H1-tu penses qu'on devrait les prendre avec nous Ali?

OK alors le deuxième s'appelle Ali.

-oui on pourra les vendre à un bon prix aux marocains comme servantes -dit le sois disant Ali.

Euhhhh ils parlent de nous ?

Après nous avoir observé un moment il répond.

-humm oui on peut avoir une bonne somme avec .

OK ils parlent de nous

Pendant que je les regardait bouche bé safiatout aussi qui avait l'air perturbée par les événements jusqu'à la me dit dans l'oreille .

-Layla tu penses pas qu'on devrait s'enfuir pendant qu'il en est encore temps?

-mais non laisse .

-quoi tu entends pas ceux qu'ils disent.

-si mais on les laisse nous amener avec eux à Tombouctou et si on arrive là bas on s'enfuit et ensuite on verra comment on va faire pour se débrouiller.

-ha ok daccord c'est pas bête comme idée.

Après une longue discussion sur le prix qu'ils pourront tirer minimum sur chaqu'une de nous , ils se décidèrent enfin à nous attacher les mains et de nous faire marcher pendant le reste du trajet.

D'après ce que je les ai entendu dire on en a encore pour deux heures de marche. Ça nous fera un peu de sport.

Avant d'arriver il y avait des djiadistes à la frontière et ils semblaient connaître le fameux Ali puisqu'il nous ont laisser rentrer dans Tombouctou sans problème.

Arrivés à Tombouctou il y avait tellement de voitures et elles roulaient sur des trucs grisâtre tout dure hiyé.

Safiatou qui était déjà venue au paravant m'a dit que c'était l'oeuvre des blancs et que ça s'appellait goudron.

Mais les blancs là ils sont forts deh. Ils ont fait téléphone (je tiens à préciser qu'elle parle des téléphones avec les touches ) Ils sont fait voiture ils sont fait moto ils sont fait goudron.

J'ai eu le temps de parler avec safiatout et elle m'a dit qu'elle venait de Bamako et qu'elle était venu pour les vacances scolaires
Elle m'a aussi dit que c'était un truc après neuf mois d'école.

J'avais déjà entendu parler de l'école mais moi je connais seulement l'école coranique pas celle des blancs.
Safiatout m'a aussi apris quelques mots en français.

-hiyéééé regardes safiatout ! -m'esclamais je.

-ho vous avez quoi à crier làbas.

-riens qui te concerne tchippp. -dit je.
Ils se retourna sans me calculer c'est mieux pour lui.

-qu'es ce que tu me montrais Layla?

- regarde la touaregs aux cheveux oranges là bas Tchai elle est clair deh regarde les djiadistes lui donnes le voile ........hééééééé elle est folle elle jette le foulard Tchai olalala c'est finit pour elle.

-toi là c'est pas une touareg c'est une toubab (blanche).

- je savais pas que les blancs avaient les cheveux oranges.

-non sa toi aussi certains ont les cheuveux noirs d'autres ont les cheveux jaune et d'autre marrons.

-humm toi là tu ment pas avec modération deh.

-Wallah je te ment pas .

-comment toi même tu sais ça ?

-ya la télé non et puis j'en vois souvent à Bamako.

-Télé?

-tu connais pas télé aussi.

-haaaaaaaaaaaaaa. Haaaaaaaaaaaaaaa

-mais pourquoi tu cris com....HAAAAAAAAAAAAAAA.

J'ai laissé mon coeur à Tombouctou Où les histoires vivent. Découvrez maintenant