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Ça fait maintenant une semaine qu'on est au maroc c'est presque tout les jours la même routine les bagarres entre moi et zeinab hier c'était pour son rouge à lèvres que j'ai juste essayer sur ça robe blanche pour voir la couleur. Et aussi les insultes pour Zaïr qui passe le plus clair de son temps dans ça chambre ou au football.

Aujourd'hui khalti nous a envoyé au marché acheter les courses pour deux semaines et c'était le moment idéal pour fuir et emplus avec l'argent des cours ça sera plus facile .

On a ranger quelques vêtements et nourritures dans un sac puis nous sommes partis mais le problème c'est qu'on savait pas trop où ni comment aller alors on est rentré dans un camion au hasard sans que personne ne nous vois il y avait de gros cartons pleins de fruit on a prit deux cartons et on a vidé les contenus dans d'autres et nous nous sommes installer dedans en prenant soin de biens fermer le haut.

Une dizaine de minutes plus tard le camion démara et c'est là qu'on a compris qu'on pouvait plus faire marche arrière et qu'on s'en allait vers notre liberté.

Pendant le voyage vers un lieux inconnu je repensais à ma famille à mon frère sourtout car je ne suis pas aussant naïve que ça je sais bien qu'ils ne sont certes plus de ce monde.

Si je n'avait pas vu ces djiadistes tuer des gens sur la place public, les égorger, et même une fois les attacher à un chameau et les traîner le long du marché j'aurai pu espérer les revoir vivant un jour mais malheureusement j'ai assisté à tout cela .

Ce jour je ne l'ai pas mentionné mais c'était de loin l'un des jours les plus épouvantable pour moi .

   

ce jour je m'étais encore enfuit pour me promener dans le village comme j'aimais si bien le faire avant la venue de ces djiadistes .
Car depuis leur arrivée je n'ai plus le droit de sortir seul.

Sur la route j'avais rencontré Mohamed qui étaient tousjours   accompagné de ses fidèles compagnons les vaches des voisinages et aussi les nôtres qu'il promène et amène au fleuve pour s'hydrater pour quelque sous par semaine.

Et je lui tenait compagnie. nous nous dirigions vers la maison du vieux bassidi pour lui remettre ses vaches ,quand nous sommes tombés sur l'exécution des personnes qui avaient osés refuser de se plier aux ordres de mer** de ces foutu djiadiste  (nda: pardon s'il y a des djiadistes qui lisent je n'ai pas dis deh!!!Fo pas m'envoyer une bombe ici ).

Et Aziz???  (Mon grand frère qui vit avec mon oncle et ma grand-mère paternelle )  comment va t'il ?est il encore en vie ??? Et si c'est le cas où vit il ?car c'est évident que notre village n'est plus habité.

Et mes parents j'ai envie de continuer d'y croire mais je sais bien que ça ne me fera que souffrir encore plus se mettre en tête qu'ils sont mor....Mo.....mort est le mieux à faire pour ne pas me faire de faux espoirs pour ne pas espérer alors qu'il n'existe plus aucune espérance à la quelle m'accrocher .

Me voilà dans ce camion abandonnée à moi même dans cette vie ou mes parents ne font plus parti pour me protéger et me rassurer.

Malgré ma maturité exceptionnel j'ai les mêmes besoin que les autres enfants de mon âge je peux pas avancer sans mes parents et encore plus sans ma mère mon pilier ma reine ma vie mon coeur que j'ai laissé à Tombouctou mon coeur qui est certainement six pieds sous terre au moment où je vous parle.

A cette pensée je me suis mise à pleurer toute les larmes que j'avais gardé en moi pour paraître forte mais c'est trop dure j'y arrive pas j'y arrive plus et Walette ha Walette dire que mes dernières paroles envers elle seront les mots qui l'on sans doute blessé au fond de son âme si j'avais su jamais je me serais comporté de la sorte.

Mes pensées furent interrompus par l'arrêt soudain du camion. ...

J'ai laissé mon coeur à Tombouctou Où les histoires vivent. Découvrez maintenant