chapitre 4 chère indépendance

110 10 0
                                    

J'avais dû batailler ferme pour obtenir le droit d'aller à la fête. Mais elle avait cédé. Ouf
Bien sûr, j'étais chaperonnee par Camille, ma mère et Freya, mais au moins, j'y étais !
L'ambiance était géniale, la musique, les gens déguisés, les rires, tout me rappelait la Nouvelle Orléans, les Vampires et les sorcières en moins.
Caroline avait fait du bon boulot, comme d'habitude. Ça et là, des stands proposaient des gâteaux, des friandises, et toutes sortes de nourriture et boissons. Des concours de tartes ou autres avaient lieux un peu partout, j'étais déguisée en indienne, Freya avait noué mes cheveux en une tresse serrée, une plume de paon bleu était fixée sur ma tête et tenait au moyen d'un bandeau de soie, je portais une robe en peau beige, très près du corps qui m'arrivait au dessus du genou, et des mocassins assortis.
Nous venions d'arriver sur la place, lorsque un petit soldat de l'armée américaine me sauta dessus.
- Hope ! Tu m'as manqué ! Ça fait une éternité que j't'ai pas vu !
J'attrapais Ethan et le soulevais il rit.
- Alors petit voyou, on joue avec les crapauds ?
Il sourit, de ce petit sourire en coin que j'aimais tellement.
- T'as appris ?
- Hum hum.
- C'était génial ! Si t'avais vu sa tronche ! J'te jure, mort de rire !
- Et c'était drôle aussi de te faire punir ?
- Bah, c'est toi qui l'a dit, c'est juste un mauvais moment à passer !
Je grimacais, aie, il fallait que j'arrête de l'encourager !
A ce moment, Lysie et josie arrivèrent, déguisées en pionnières, robe à crinoline et dentelles, elles étaient superbes.
Tandis que les parents discutaient, elle m'entrainerent avec elles. La fête battait son plein, j'avais la bouche pleine de sucreries et je déambulais devant les stands, tir à l'arc, tir au fusil, jeux de ficelles et pêche aux canards, tout y était, y compris la course aux cochons de lait.
C'est d'ailleurs là que m'entrainerent les deux petites pestes.
Dans un enclos boueux, une douzaine de  petits cochons s'ebattaient  joyeusement. Il fallait les attraper tous. Celui qui en attrapait le plus gagnait la partie.
Nous étions une petite bande tout âge confondu à attendre devant l'enclos.
Je parcouru du regard les jeunes qui se pressaient contre les barrières, et je sursautais vivement. Il était là ! Le jeune loup du parc, il me sourit, et malgré moi, je lui rendis son sourire. Le coup de sifflet retentit, et nous entrames dans l'arène.
C'était dégoûtant ! En quelques minutes, nous étions tous couverts de boue, je glissais sans cesse, et notais que les mocassins n'étaient vraiment pas les chaussures idéales pour ce genre de bataille. Les cochons étaient gluants et leur peaux lisses couvertes de boue procuraient peu de prises. Je parvins à en attraper un, mais avant que j'ai pu atteindre l'enclos, mon pied heurtait un autre pied, et je tombais lourdement.
- Aie !
- Pardon ! Je venais de tomber sur quelqu'un. Nous nous devisageames
C'était Sean !
- Y a pas de mal.
Nous tentames de nous relever en vain. Pliés de rire, nous nous accrochames l'un à l'autre pour tenter de se relever. Cela nous prit au moins dix minutes.
Épuisée, je retombait pour la énième fois et retins un juron. Songeant à quel point je devais être hideuse, avec ma tresse à moitié défaite, dégoulinante de boue, ma plume avait disparut, et ma robe ne ressemblait plus à rien.
J'étais furieuse contre moi, contre les jumelles, contre la terre entière ! Je poussai un juron et glissais de nouveau. Assise par terre, dans la boue, je cessais de lutter. Raz le bol des cochons, de ce jeux stupide, j'étais au bord des larmes,.Quelqu'un me tendis une main secourable. Je le regardais et éclatait de rire, il était aussi sale et repoussant que moi. J'attrapais sa main, et...l'entraînais dans ma chute. Nous éclatames de rire ! Incapables de nous relever, nous restames là, assis dans la boue, les yeux dans les yeux, et c'est comme si le monde entier avait disparu.
- Hé vous deux, vous dormez ou quoi ?
Je levais la tête vers josie.
Sean me lança un regard de défi et nous nous relevames. Ok, pensais je, il était temps d'en finir. Je murmurai un sort et senti mes pieds adhérés au sol, satisfaite, j'attrapais ces petite bêtes, les unes après les autres, et le coup de sifflet retentit, annonçant la fin du supplice. J'avais gagné.
En riant, nous nous jetames sous le jet.  Heureusement, ma mère était allée chercher des vêtements de rechanges, je louais la rapidité des Vampires, et me réfugiant dans les toilettes de l'école, ouvertes pour l'occasion, je me changeais. Un short en jean, un top aux couleurs de l'été, Super, j'aurais préféré un jean et un tee shirt ! Je nouais mes cheveux en queue de cheval, et rejoignit Sean qui lui aussi s'était changé. Il arborait un jean moulant et un tee shirt noir qui soulignait sa musculature. Je rougis et détournais le regard, les joues en feu
Sean passa la journée avec moi, sauf au moment du traditionnel pic nique dans le parc.
A quelques mètre de nous, il déjeunait avec sa famille.
Ils étaient seuls, personne ne leur parlaient.
Moi, j'étais entourée, comme d'habitude de ma mère, Freya, Camille, les frères Salvatore leurs épouses et leurs enfants, Bonnie Bennett son mari et bien sûr, le professeur Saltzman et son épouse ainsi que Tyler loockwood et Jérémie Gilbert, sans oublier Jenna, la tante d'Elena et John Gilbert, son père, bref, la moitié de la ville.
Je glissais un mot à ma mère.
- T'as vu ? Je lui indiquais nos voisins, elle fronça les sourcils et se leva. Elle se dirigea vers eux
- Bonjour, moi, c'est Hayley, vous êtes nouveaux ici.
- Oui, je viens d'hériter d'une petite maison, alors on est venu s'installer, c'est un bel endroit pour élever des enfants.
- Vous ne trouverez pas plus calme ! Assura ma mère. Vous voulez vous joindre à nous ? Ça vous permettra de faire connaissance.
Je retins ma respiration, sûre qu'elle refuserait, mais contre tout attente, elle accepta, et tandis que nos parents apprenaient à se connaître, Sean et moi ne nous lâcherent plus.
Ce fut une journée idyllique, nous assistames ensemble au défilé, puis nous testament les manèges de la fête foraine les plus impressionnants. Enfin, il y eut le feu d'artifices et le bal.
Lorsque ma mère donna le signal du départ, nos regards s'accocherent l'un à l'autre et ne se quittèrent que lorsque la nuit les séparerent.
Bien plus tard, dans ma chambre, il me fut impossible de dormir.
Je ressasais sans cesse les événements de cette journée inoubliable !
Un sourire épanoui aux lèvres, je serrai contre moi, le loup en peluche qu'il avait gagné pour moi.

I



The Vampires Diaries,  Une Ado Pas Comme Les AutresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant