Chapitre 6 Un amour naissant

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En se levant ce matin là, je me demandais ce qui faisait tout ce bruit ! Je ne tardais pas à comprendre que c'était ma famille qui discutait bruyamment, ou plutôt, se disputait violemment. Intriguée, je me dirigeais vers le salon.

- Je persiste à dire que tu n'aurais pas du le tuer ! Disais ma mère.
- oui, j'aurais du le laisser tuer Hope ! Répondit Rebeckah.
- tu sais très bien ce que je veux dire ! On ne sait pas ce que ce vampire faisait là, et comme par hasard, près de la maison de ce garçon. Et un vampire mort ne peut être interrogé !
- Un bon vampire est un vampire mort ! s'obstina Rebeckah.
- et on ne saura jamais ce qu'il venait faire !
- Et alors ? On s'en fiche ! Il est mort, fin de l'histoire.

Ok, pensais-je, cet imbécile de buveur de sang allait me gâcher mon été ! Ils n'allaient plus me laisser sortir maintenant.

Je me glissais dans la cuisine et tombait sur Camille.
- Ça va ma belle ?
- mouais, qu'est-ce qui se passe ?
- Rien de grave ! tiens, je t'ai préparé ton petit déjeuner.
J'avalais mes pancakes et fis mine de sortir. Elle m'arreta.
- Non, Hope, tu restes là !
Je soupirais,
- Mais pourquoi ?
- tu sais très bien pourquoi.
- Quoi, le vampire ? C'est pas juste ! il est mort !
- Oui, et toi tu as bien failli l'être.
- Failli seulement, et puis j'ai eu un moment de faiblesse, ça n'arrivera plus.
- Oui, car tu ne sortiras plus d'ici ! et ne compte pas sortir par la fenêtre de ta chambre, Freya y a veillée.
- Ok, donc je suis en prison ! génial !
- Ne le prends pas comme ça, Hope,
- Et comment veux tu que je le prenne ? Avec le sourire ? Merci d' avoir gâché mon été, super je vais passer des vacances géniales !
Sur ce, je quittais la cuisine et claquai toutes les portes sur mon passage, je heurtais Freya et poursuivais mon chemin sans m'excuser. Je me réfugiais dans ma chambre, Furieuse !

Il me fallut cinq bonnes minutes pour réaliser que si je ne pouvais pas sortir par la fenêtre de ma chambre, je pouvais le faire d'une autre chambre. Et les chambres, c'était pas ce qui manque !

Dix minutes pour envoûter ma mini chaîne, pour qu'elle réponde à ma place si on venait frapper à ma porte, celui là, je l'avais déjà testée, dix de plus pour jeter un sort d'enfermement sur ma chambre afin que personne ne puisse y entrer. Puis, je me glissais dans la chambre de Freya et sautais par la fenêtre. Je courus jusqu'au bois et disparut dans la forêt.
Sean m'attendait près de chez lui, craignant qu'ils ne surveillent sa maison, je l'entrainais dans la clairière que j'avais découverte lors de l'une de mes excursions solitaires.
Nous nous allongeames dans l'herbe haute, et discutames longtemps de tout et de rien, savourant juste le plaisir d'être ensemble.
- Hope. Me dit- Il soudain d'un air grave.
- Tu es ma seule amie.
Je lui souris en retour
- Toi aussi.
Nous echangeames un sourire complice.

Il était presque midi lorsque je rentrai à la maison. Je vérifiais que Freya n'était pas dans sa chambre, par un balaiement magique, et me glissais dans la mienne.
Juste à temps car ma mère frappa à la porte.
- Hope ! Ouvre cette porte tout de suite ou je l'enfonce !
Aie. Elle avait l'air vénère !
- J'ouvrais et restais dans l'embrasure.
- Une prisonnière ne peut même pas être tranquille !
Elle fronça les sourcils
- Tu n'es pas en prison. C'est juste que pour le moment, on doit être prudent.
C'est pour
- Ma sécurité la coupais-je oui, je sais.
Elle soupira, bon. Viens manger
- J'ai le droit de sortir ?
- Non !
- Alors, j'ai pas faim.
- Hope ! Cria t-elle excédée. ca suffit maintenant ! Cesse de te conduire comme un bébé
Je la narguais.
- Le bébé retourne se coucher, puisque je n'ai rien d'autre à faire.
- Tu compte faire la grève de la faim ?
- Pourquoi pas ? J'en mourrais pas de toutes façons.
Elle leva les yeux au ciel et redescendit.
J'entendis Camille lui dire que c'était la crise de L'adolescence.
Je ris sous cape. S'il savaient.

Dans les jours qui suivirent je renouvelais le subterfuge un jour sur deux, je retrouvais Sean à la clairière et nous nous promenions, main dans la main, jamais lassés de notre présence mutuelle.
Lors de l'une de nos ballades, nous découvrimes un petit coin de paradis.
Un petit étang qu'une falaise surplombait. Un ruisseau coulait en cascade le long de la roche et alimentait l'étang. Derrière la cascade, se trouvait une grotte.
Désormais, c'était là que nous nous rendimes les après-midi.
Ce jour là, nous avions marché en silence jusqu'à l'étang, Sean avait un air sombre que je ne lui connaissais pas. Une fois installés au bord de l'etang , les pieds dans l'eau glacée, je décidais de rompre le silence.
- Bon, qu'est- ce qu'il y a ?
Il fronça les sourcils.
- Quoi ? Rien. Tout va bien, j't'assure.
- Je vois bien que non ! T'as pas dit un mot de tout l' chemin.
Il soupira.
- Je sais, pardon, c'est juste que..
Il s'interrompt.
Je lui pris la main
- Je sais pas ce qui te tracasse, mais je suis là si tu veux en parler.
Il me sourit piteusement.
- Je suis pas sûr que tu seras toujours mon amie quand je t'aurais dis ce que j'ai fait.
Alors là, j'étais perdue.
- Il y a rien qui puisse changer ça.
Le rassurais- Je
Il soupira. Et un silence pesant s'installa.
- Tu sais, ma mère ?
- Oui, je l'encourageais d'un sourire
- En fait, c'est ma mère adoptive. Mes parents sont morts quand j'avais trois ans.
Je hochais la tête. Voilà qui expliquait pourquoi je n'avais pas senti l'odeur du loup sur elle, j'avais d'abord pensé qu'elle n'avait pas activé le gène, en effet, les loups doivent tuer un être humain, volontairement ou accidentellement pour devenir de vrais loups garou. Mais à présent, je comprenais qu'elle était simplement humaine.
- Je suis désolée. Lui répondis- je. Mais je ne vois pas pourquoi je devrais t'en vouloir ?
Il soupira.
- Parce que je t'ai menti.
Je fronçais les sourcils. Nous y voilà ! Il va me dire ce qu'il est. Pensais-je.
- Ils sont pas divorcés.
Comme je le regardais sans comprendre, il soupira de nouveau
- Mes parents adoptifs, m'expliqua t-il, ils sont pas divorcés.
- Ah m'exclamais- Je. C'est ça ! Je lui souris. Il en faut plus pour que je cesse d' être ton amie, tu sais
- Je l'ai tué ! Il avait détourné le regard et semblait si malheureux que les larmes me montèrent aux yeux.
- Comment ça tu l'as tué ? Lui demandai -Je d'une voix douce.
- Ça faisait deux semaines que je lui cassais les pieds pour qu'il m'apprenne à conduire. Il a fini par céder, on a roulé sur un chemin autour d'un lac, c'était génial ! Tout se passait bien, et puis...
Je crus qu'il n'aurait pas la force de poursuivre.
- Un cerf à déboulé de je n' sais ou, j'ai paniqué, j'ai braqué à fond, et la voiture à fini dans le lac. Je sais pas comment je m'en suis sorti, mais lui...Il a pas survécu. Je l'ai tué !
Je hochais la tête, voilà comment il avait activé le gène. Le pauvre ! Il s'était retrouvé seul face à cette épreuve, devenir un loup sans personne pour vous expliquer ce qui vous arrive, vous guider et vous protéger. Je mesurait combien j'avais de la chance de vivre au milieu des miens, même s'ils étaient parfois pénibles.
- Ce n'est pas ta faute ! C'était un accident. Tu ne dois pas t'en vouloir.
Il se leva d'un bond, le regard amère.
- C'est ce que tout le monde dit ! Mais moi je m'en veux ! Si j'avais pas insister pour qu'il m'apprenne à conduire il serait toujours en vie !
- Hé ! Tous les ados veulent conduire ! C'est dans nos gènes ! Tu peux pas te le reprocher ! Et puis avec des si, on serait tous des stars de ciné.
Je baissais la voix.
- Et peut être qu'il serait mort avec ou sans toi. Peut être que c'était son destin ! Tu n'y peux rien.
Il eut un petit rôle amère.
- Ah oui ? Bein va le lui dire à elle. C'est tout juste si elle me m'adresse la parole depuis. Je me demande pourquoi elle m'a pas ramené au foyer ! Elle me déteste ! Elle attend qu'une chose, c'est que je parte ! Et crois moi, si je savais ou aller, je le frais sans hésiter.
Je posais une main apaisante sur son épaule.
- Je suis sûre que non, elle est seulement malheureuse, et en colère, c'est lui passera, tu verras, elle finira par comprendre que tu n'y est pour rien, et puis en attendant. Je suis là moi.
Il me sourit et planta ses yeux bleux dans les miens.
Pendant une fraction de seconde qui me parue durer une éternité, nos regards se souderent l'un à l'autre, sa main frôla ma joue, je frissonnai, alors il posa ses lèvres sur les miennes, en un baiser très doux, léger, nous nous embrassames pour la première fois. Il recula, interrompant brutalement la magie de ce moment. Il se détourna
- Je, pardon, je voulais pas...Il cherchait ses mots
J'encadrais son visage de mes mains et l'embrassais à mon tour, un baiser passionné qui nous coupa le souffle
Nous nous regardames, les yeux dans les yeux, heureux et surpris du tour que notre amitié venait de prendre.
Ce jour là, j'eus du mal à le quitter.















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The Vampires Diaries,  Une Ado Pas Comme Les AutresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant