chapitre 3 loup y es tu ?

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Du plus loin que je me souvienne, j'avais toujours été en danger. J'avais échappé de peu à la mort tellement souvent que j'en avais perdu le compte, et ce avant même ma naissance, dans le ventre de ma mère. Puis bébé, et enfin à six ans, une bande de sorciers avait bien failli m'avoir. Pourtant, je n'avais pas peur, peut être était ce de l'inconscience ou l'impudence de la jeunesse, ou tout simplement parce qu'étant unique, je me sentais sans doute un peu trop sûre de mes pouvoirs.
Quoi qu'il en soit. Cette nouvelle guerre qui s'annonçait me cassait les pieds plus qu'autre chose, surtout si un vampire rodait dans les parages.
Ils allaient me consigner à la maison advita eternam. Ce qui ne faisait pas mon affaire vu que j'avais bien l'intention de retrouver le garçon du parc.
Il devait être six heures du soir lorsque Caroline Salvatore et son mari Stephen débarquement. Comme josie et Lysie étaient avec eux, j'étais plutôt contente.
Nous nous installames dans ma chambre.
- Ethan est encore puni, lâcha josie
- Pourquoi ? Demandai Je
- Il a lâché un crapaud sur une fille de sa classe.
Je souris
- Ce gosse est infernal !
- N'empêche qu'Elena était furieuse, elle s'est disputée avec la mère de la fille. Heureusement que c'est les vacances. Ça va calmer les choses. Expliqua Lysie.
- En tout cas, il va y avoir une super fête dans trois jours. Maman est sur les dents, elle s'occupe de l'organisation, tu la connais, elle rends dingue tout le monde. Reprit josie
Je haussais les sourcils
- Une fête ? Génial !
- Bein oui ! C'est le 4 juillet. Allo, la fête de l'indépendance. Tu sais, les anglais, les colons...et les français ! Reprirent- elles ensemble.
Le problème, avec les jumelles, c'est que c'étaient les filles du prof d'histoire ! En plus, elles étaient des intelo de premier ordre, pas comme moi  quoi !
Nous passames le reste de la soirée à parler de la fête, et franchement. J'avais hâte d'y être.

- Non ! Me dit ma mère en me regardant droit dans les yeux. Tu n'iras pas à cette fête ! Pas avec ce vampire dans les parages !
- Mais maman, supliai- je, il y aura tout le monde ! Il n'osera rien tenter. Et puis, si ça se trouve il n'a même pas de bague de jour.
- Ça, on en sait rien !
- Allez maman, Caroline sera là et je plaints le vampire qui osera gâcher sa fête ! Et puis tante Freya et Bonnie Bennett, et toi ? Et puis je suis plus une gamine. Je sais me défendre !
-J'ai dis non Hope. N'insiste pas. Et puis, il y aura d'autre fêtes
Furieuse, je quittais la cuisine en claquant toutes les portes que je croisais, faillis rentrer dans Freya, et m'enfermais dans ma chambre, en larmes. C'était pas juste ! Je restai ainsi une demi heure. Puis, je sautais sur mes pieds, ouvris ma fenêtre, et sautais. Puisque c'était comme ça. J'allais lui faire sa fête, moi, à ce gâcheur d'ambiance, j'allais le trouver et dire ma façon de penser à ce vampire de mes deux !
Je filais vers la forêt.
Parce que courir sur quatre pattes était plus pratique dans les bois, je mutais. Je courus droit devant moi.
Au bout d'une heure, je trouvais le campement de la victime, et là, je fus surprise. Ce n'était pas l'odeur d'un vampire. C'était celle d'un loup. Un jeune, sans aucun doute
Je suivis sa piste, trouva ou il avait dormi et remontais jusqu'à une vieille bâtisse. J'aperçus une femme. Brune, des cheveux longs, mince, d'une quarantaine d'années, elle s'acharnait à désherber quelques touffes de mauvaises herbes.
Je m'apretais à partir. Lorsque je le vis.
Il tenait une petite fille dans ses bras, je la voyais gigoter.
- Maman, Anna ne tient pas en place, je crois qu'elle a faim.
Sa voix, chaude et mélodieuse, une vrai musique à mes oreilles. C'était Sean, le garçon du parc.
Je restais là, à l'observer, admirant sa musculature discrète, la grâce de ses mouvements. Oula ! Qu'est ce qui me prenais tout à coup ? J'étais complètement stupide. Je me détournais lorsque le vent tourna,  me rapportant l'odeur du loup, un mâle, sans aucun doute. Je grondais, le tueur était là, tout près, je pouvais le sentir, il devait guetter cette famille, sûrement ses prochaines victimes. Hors de question que je le laisse faire ! Puis. Je sursautai, quelque chose clochait, il faisait jour et ce n'etait pas une nuit de pleine lune. Ce n'était pas un loup ordinaire, je frémis. Un hybride ? Impossible ! Les seuls hybrides que je connaisse, c'était mes parents, Anya Reus, la fille d'Attika, et moi même, mon père avait tué tous les autres. Ceux là même qu'il avait fabriqué avec le sang du dernier double pétrova, Elena Gilbert,  aujourd'hui Salvatore.
Je secouais la tête pour essayer d'y voir plus clair. Puis, je tentais de le localiser, sans succès.
Au loin, un loup hurla, mais celui ci, je le connaissais bien, c'était ma mère. Aie ! J'allais me faire étriper ! Tant pis, Sean et sa famille était en danger, je ne pouvais pas les abandonner à leur sort.
Un autre hurlement, plus proche, elle était sur ma piste.
Je lui répondis, et entrepris de contourner la maison, à la recherche du prédateur. Rien ! L'odeur flottait dans l'air, mais je ne parvenais pas à trouver d'où elle venait.
Étrange ! Elle était partout, comme s'il venait souvent ici. Je ne comprenais pas et ça m'agacais ! J'étais si préoccupée, que je ne l'entendis pas arriver
Ma mère se matérialisa juste devant moi.
Elle gronda, babines retroussées, poils hérissés. Je baissais la tête, et lui offrit ma gorge, en signe de soumission. Elle me mordilla, histoire de me faire comprendre à quel point elle était en colère, et m'indiqua le chemin de retour. Mais, soudain, elle se pétrifia. Le museau levé, elle huma l'odeur qui nous parvenait, plus forte, tout à coup. Elle gronda, menaçante, j' en fis autant. Pourtant, nous ne vîmes aucun loup. Rien que cette odeur entêtante. Elle muta, et j'en fis autant.
Dans notre champ de vision, le seul être vivant que nous aperçumes, ce fut Sean.il tourna la tête vers nous, plissa les yeux comme s'il sentait notre présence, puis il disparut dans la maison, emportant l'odeur qui s'atténua aussitôt. Je fixais ma mère, incrédule.
- C'est lui ? Murmurai je, c'est un loup !
Ma mère fronça les sourcils,
- Tu le connais ?
- Bein, oui. C'est le garçon du parc, celui que tu as sauvé du rotweiller.
Elle équarquilla les yeux.
- Oui, je me souviens, je te cherchais, j'ai senti une odeur de loup, j'ai vu ce chien et j'ai cru que je m'étais trompée d'odeur.
- Et moi, je l'ai pas senti à cause du chien. Tu crois que c'est un hybride ?
Elle secoua la tête
- Bien sûr que non, pourquoi ?
- Parce que c'est lui qui a attaqué les campeurs.
- Tu en ai sûre ?
- Oui. Il y avait son odeur partout, mêlée à celle du sang, je l'ai suivis jusqu'ici.
- Je vois ! Alors c'est comme ça que tu comptes me prouver que je peux te faire confiance, en te jetant dans la gueule du loup.
Je ne pus m'empêcher de pouffer.
- Je voulais savoir qui était ce vampire, mais je crois qu'il n'existe pas, c'est lui, et c'est un loup.
Je n'en revenais pas, pour une fois qu'un garçon me plaisait, il fallait que ce soit une créature surnaturelle ! Et un tueur en plus. C'était vraiment pas de chance !
- D'accord, mademoiselle, on rentre, je verrai ça plus tard.
- Tu ne vas pas lui faire de mal ?
Elle sourit
- Et Bein, on dirait qu'il t'intéresse drôlement, ce garçon !
Je rougis jusqu'à la racine de mes cheveux.
- Non, me defendais- je, c'est juste qu'il est jeune, il ne sait sûrement pas se contrôler. Il ne mérite pas d'être blessé ou tuer.
Elle me sourit.
- Allez, va, je ne vais pas le tuer, mais il a besoin d'aide pour ne pas recommencer et y prendre goût, si c'est pas déjà trop tard !
Nous mutames et filerent à la maison
Une fois sur place, je me tournais vers ma mère.
- Dis, puisqu'il n'y a pas de vampire dans le secteur, je peux aller à la fête ?
Elle éclata de rire.
- Tu manques pas d'air ! Après ce que tu viens de faire ?
- Oh, allez ! S'il te plaît et je te promets de ne plus fuguer
- Juré ? Insista t elle.
Je lui souris
- Juré !
- Hum, on verra ! En attendant, tu montes dans ta chambre et tu n'en sorts plus !
Je deposais un baiser rapide sur ses joues et montais les marches quatre à quatre.





The Vampires Diaries,  Une Ado Pas Comme Les AutresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant