Chapitre 10: +1 octave

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Jeté loin dans une ruelle, Simon se retrouve dans une flaque de boue. Observant les agents de recherche payés par le gouverneur de le section beauté. Il n'épprouvait pour eux que du dégoût envers ces hommes non-libres. Il se relève, les injures puis retourne à l'hôtel après avoir renoncé à leur tirer une balle dan la tête avec son blood devil. Il s'en voulait affreusement de ne pas avoir été assez prudent et de ne pas avoir su protéger Idéla. Maintenant elle est loin de lui. Il rejoint son groupe d'ami qui s'apprêtait à sortir de la chambre.

-Simon, où est Idéla?demande Fabrice inquiet de ne pas la voir à la suite de son leader.

-Elle a été capturée.

-Par la police anti-musique?questionne Askdo.

-Non, par son père.

-Lâchez-moi. C'est un ordre. ordonne Idéla indifférente à cette capture dans la voiture qui roule à présent vers sa section d'origine.

Les adultes qui l'entouraient ne lui répondent pas et font comme s'ils n'avaient rien entendu. Imobilisée par les quatre membres, elle ne peu plus rien faire contre eux. La peur la gagne doucement. La colère vient faire son entrer pour la seconde fois de sa vie. Elle ne veut pour rien au monde retourner auprès de son père. Au bout de plusieurs heures dans ce désert au sol brut et à la chaleur étouffante. Ils pénètresnt enfin dans la section qui domine toutes les autres. La section beauté. Ils arrivent devant la grande demeure du gouverneur qui les accueilli à bras ouvert.

-Idéla, mon enfant, j'étais si inquiet.

-Inquiet que la SS ne se déroule pas, non?dit-elle dégoutée par cette personne en repoussant ses mains d'une fausse chaleur qu'il lui tendait.

Il esquisse un sourire remarquant que sa fille était loin d'être dupe. Il demande à ses gardes de l'emmener dans sa chambre. Deux hommes musclés en tenues noirs l'escortèrent à travers le hall qui sert de salle de bal principalement. Aux murs décorés de feuilles d'or, aux escaliers aux marches de velours, aux vitrail de cristal, aux fleurs pâles. Ils montent les escaliers et traversent les couloirs dont un côté était une longue vitre du sol au plafond, sans fin qui donnait sur le jardin intérieur de la demeure. Un jardin dont e vert des feuilles rivalisent avec le rose des bougainvilliers. Dont une fontaine central donnait un côté princier aux lieux ainsi que ce sol de mosaïc dévoilant du haut le symbole de la section beauté. Ils entr'ent dans un chambre, aux murs et au mobilier blanc paré de dorures. La prison dorée a refait son apparition. Ce qu'elle fuyait réapparait devant elle.

Ils la laissèrent dans sa chambre, déposant sur le lit une robe qu'elle devait porter. Elle reprend son calme puis regard l'extérieur rêvant de nouveau. Voulant s'éloigner de la réalité. Quel était ce sentiment amer au fond de son corps qu'elle ressentait de tout son être. Elle ne l'avait jamais ressentit par le passé. Pourquoi fallait-il qu'elle naisse fille du gouverneur de la section beauté? Elle n'a jamais demandé ça. Le seul visage qui lui traversé était celui de ...

-Simon...marmonne-t-elle tout en faisant appel à lui souhaitant qu'il vienne la libérer de ces lieux maudits.

Que devait-elle faire maintenant? Se résigner et obéir ou se rebeller pour se libérer de ses chaînes? Elle y réfléchie pendait qu'elle enfilait la sublime robe de soie et de dentelle qui lui était donné. Elle faillit cracher dessus tant ça la dégoutait de porter sur elle quelque chose donné par cet homme qu'elle surnommait par le passé "papa". Elle coiffe ses longues cheveux en tresse puis s'assit sur le lit. Le porte s'ouvre puis se referme. Sans même regarder, à l'écoute de ces talons de chaussures de cuir, elle savait déjà que c'était le gouverneur. S'il portait des chaussures de cuir, cela veut dire qu'il avait la tenue qui allait avec. Donc il vient de passer aux médias ou quelque chose dans ce genre, sûrement pour annoncer le retour de sa "fille bien-aimée". Elle ne daigne même pas le regarder comme si le regarder serait comme perdre la vue.

La vie, si tu m'aimes: la mélodie oubliéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant