La vie, si tu m'aimes: la mélodie oubliée

Chapitre 21: Suite de si

Simon avait emprûté la moto d'Askdo. Cela faisait deux jours depuis qu'il y a eu cette attaque. Idéla n'était toujours pas réveillée pour au moins pouvoir nous révéler l'identitée du criminel. Rémi était resté à la demeure du gouverneur pour veiller régulièrement sur Idéla. Simon se dirigeait sur l'Harley Davidson d'Askdo vers la section combat pour rendre une petite visite. La poussière du désert s'envolait dèriere lui qui roulait encore plus vite que le blond à son habitude. Il se retrouva enfin après de longues heures de routes sans pose à l'entrée de la section. C'était une arche ressemblant à celles que l'on pouvait trouver au Japon avec à son sommet le sympole de la section. La raison de cette forme asiatique était que les principales formes de combats enseignées ici sont les arts martiaux, mais il y a bien sûr la typique boxe et bien sûr, c'était dans cette section que les militaires sont entraînés pour différentes autre sections et ça l'est toujours. La section se découpait en deux partie, l'une était pour les résidences, maisons, appartements et autres, et la seconde était pour la pratique, les dojos, camps, terrains de tire et encore... Simon se rappela ses 3 années passées ici à partir de 10 ans pour s'entraîner dans l'art du combat. Il se dirigea vers une station service pour réapprovisionner la moto presque à court d'essence. Pendant ce temps, de sa main libre, il envoya un texto à Fabrice pour le prévenir de sa présence. Ce dernier qui était en plein court de Taïkuendo fit résonner le dojo de sa sonnerie de téléphone. Honteux, il s'excusa devant son maître et alla voir son smartphone et le message qui y était affiché.

Lorsque Simon eu terminé avec sa moto, il la replia comme par magie à l'aide d'un bouton sur le volant en skritch. Il se balada dans les rues en pavé résonnant, les lunettes de soleils sur le nez pour passer incognito. Une fillette d'une douzaine d'année lui sauta au bras sans crier gard.

- Simon!

La petite fille avait des cheveux bruns clairs coiffés en deux longues tresses qui lui tombaient sur le devant des épaules. Ses yeux verts clair donnait un côté sorcière à ses petits airs de crapule dissimulé. Elle portait une adorable robe orange pâle à carreau qui virvoletait.

- Chut...! Baisses d'un ton Fanie...! chuchota le jeune homme qui la reposait à terre.

- D'accord! Tu es ici incognito?

- Oui.

- Pourquoi?

- Parce que je dois parler à ton frère et être repéré par les médias ne m'avanceraient en rien.

- Eh bien t'as choisi le mauvais jour pour venir alors si tu ne veux pas rencontrer les caméras.

- Pourquoi?

- Parce qu'aujourd'hui c'est l'annonce officiel des fiançailles du fils du duc avec la fille du maître de Kendo. Et comme ce sera une diffusion qui passera dans tout le pays, il y aura plein plein de monde.

- D'où s'explique la foule inhabituelle qu'il y a dans les rues.

- Oui!

- Bon, parlons d'autre choses. Amène-moi à ton frère s'il te plaît. Il faut que je lui parle.

- Il a fait des bêtises dernièrement?

- Ce n'est pas pour ça. Bref! Amène-moi à lui.

- Impossible, il est à son cours de Taïkuendo et aujourd'hui il est en plein examen.

- J'en ai rien à faire de son exam'! Emmène-moi point final ou sinon je dirai à ton père que tu es partie en ville sans gardes du corps!hurla sur les nerfs Simon.

- D'accord, d'accord. On y va. souffla Fanie un peu appeurée par la colère du jeune homme.

Elle avança dans la rue remplie de pietons suivie de Simon qui vérifiait qui avait bien ses trois skritchs, l'Harley Davidson d'Askdo, l'Angel Rosae d'Idéla et son Blood Dévil. Il entrèrent enfin dans la seconde partie de la section qui était assez imposante et spacieuses, il y avait beaucoup de grands espaces même dans les simples ruelles. Ils déambulèrent dans les rues jusqu'à se trouver devant l'un des nombreux dojos. Simon retira ses chaussures les laissant dans l'entrée et passa la grande porte qui était entre-ouverte. Il ôta ses lunettes par la même occasion et les accroches à son col de T-shirt. Tous les élèves présent s'inclinèrent devant lui qui continuait sa marche vers Fabrice et le maître qui étaient surpris de sa présence. Il s'inclina devant le vieille homme et s'excusa pour l'intrusion.