Chapitre 25: accord La si

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Les deux hommes se défiaient, se jaugeaient, s'intimidaient, s'attaquaient du regard. La tension était à son comble entre les deux individus. Idéla qui perdait sur elle la chaleur de Simon qui se faisait long. Elle se retira du salon, ajuste sa robe bustier bleu roi qui ondulait jusqu'au dessus de ses genoux. Elle rejoignit d'un pas décide son compagnon qui n'avait pas soufflé mot depuis sa brève salutation. La tension entre les deux individus était palpable. Idéla pause sa main sur l'épaule de Simon qui frémit à ce contact inattendu.

- Bonjour.salua-t-elle poliment à l'invité.

Simak pencha la tête et répéta les paroles de la jeune fille en ajoutant le titre honorifique de "mademoiselle" Simon baissa ses yeux vers elle et leurs regards se croisèrent. Il aspira comprenant les questions qui traversent l'esprit de cette fille et y répond aussitôt.

- Idéla, je te présente (il s'étrangla presque) Simak Silliar. Mon frère cadet.

Idéla haussa les sourcils étonnée que Simon ai un frère sont elle n'a jamais parlé jusqu'à maintenant. Elle scrute ce jeune homme et constate qu'en effet, que ce soit Silika, Simon ou Simak, les enfants du duchés de la section légende sont des dieux. Leurs yeux, leur bouche, leurs cheveux, leur corps, plus beau n'existait pas. Ils étaient parfois dans cette famille. Simak la sortit de sa rêverie théologique.

- Je suis venue pour savoir comment allait Sillika. Comme elle n'était ni à la section légende ni la section beauté, j'ai supposé quelle était chez Rémi. Mais s'y retrouver...

De la douleur, du mépris, de la tristesse, faire la traduction de cette intonation utilisée était une épreuve. Ils se dirigèrent vers le salon et Silika heureuse de revoir son plus jeune des frères elle lui sauta aux bras.

- Simak! Quel plaisir de te revoir.

Il lui rendit son étreinte. Son visage semblait s'être radoucit constata Idéla en contemplant cet amour fraternel qu'elle n'a jamais vécu. Puis son attention se tourna vers Simon qui ne regardait pas cette scène. Se cachait-il? Ou les ignorait-il? En tout cas, cette hostilité, et ce rejet de Simak était visible. Idéla n'aimait pas cette partie sombre et solitaire de Simon. Elle préfère lorsqu'il est "normal". À cet instant, Idéla priait pour que Simon ne fasse pas tomber son masque. Lorsque le frère et sa sœur se séparèrent, Simak se tourna pour serrer la main de Rémi et Fabrice et fit une brève à Askdo. Manifestement, chez eux aussi ce n'était pas le grand amour. À croire qu'Askdo n'était pas fait pour l'amitié en grand nombre. Simon, ils sont assez complices ; Rémi, sans plus mais ça peut aller ; Fabrice, c'est la nuit et le jour ; Silika, juste des connaissances ; Simak, ils semblerait qu'il soit mit dans le même panier que Fabrice ; Idéla, il a tout simplement envie de la tuer à tout moment.

- Je ne savais pas que la fin de ton entraînement était récemment. Tu aurais dû me le dire.reprocha Silika à son plus jeune frère.

- J'ai appris que tu étais partie à la tour central. Donc je me suis inquiété et je suis venu ici.

- Qui te l'as dit?

Il désigna Rémi du regard. Simon laissa passer un soupir sans raison et se leva.

- Je vais aller me reposer.

Idéla levait les yeux vers lui. Il n'aimait pas être ici il semblerait. Il passa sa main dans ses cheveux et balaya du regard les individus de la salle.

- Tu m'accompagnes Idéla? Tu as besoin de repos.

Sa voix s'était radoucit lorsqu'il s'adressa à elle. Elle prit la main qu'il lui tendait et ils prirent congé dans une chambre que Simon semblait bien connaître. Le mur opposé à la porte était en demi-lune avec des vitres jusqu'à ce que le mur perde sa courbure. Du papier peint bleu roi comme la robe d'Idéla décoraient les murs. Une couleur assez sombre qui contrastait avec ce lit à baldaquin blanc aux colonnes en chêne soigneusement sculptées, gardant leur nuance boisée d'origine. Deux coussins aussi blanc, en plume d'oie étaient déposés devant la tête de lit qui était en bois également, tout aussi sculpté avec minutie. Il y avait une commode et une armoire de chaque côté de la porte. En bois de marronnier. Les rideaux en satin bleu pâle n'étaient là que pour la décoration. Près de ce lieux lumineux arrondi, aux baies-vitrées, se trouvait deux chaises rustiques en bois taillé avec dessus des coussins brodés. Un simple lampadaire près du lit pouvait illuminer la pièce si elle était plongée dans l'obscurité. Un tapis en peau d'animal décorait ce sol en teck. Un ours blanc. Une si grande chambre et pourtant presque vide. De plus, cette chambre rustique était loin d'être aussi moderne que l'appartement en lui-même. Une douce odeur de lavande caressa les narines d'Idéla. Simon s'enroula autour d'Idéla prenant soins de ne pas la brusquer. Cherchant cette odeur de pomme qui lui plaisait dans sa chevelure. L'aphrodisiaque qui émanait de cette femme était irrésistible. Et les caresses sensuelles de cet homme accélérait les battements de cœur d'Idéla. Il la désirait tellement. Cela faisait tant de temps qu'il n'avait pas pu la prendre ainsi dans ses bras. Il décala lentement ses cheveux et déposa un léger baiser comme une plume a la naissance du cou. Elle en frissonna, inconsciemment elle se tortilla et se mordit la lèvre inférieur. Quelque chose d'indescriptible se formait dans son bas de ventre. Elle se tourna face à lui. Son regard penché sur elle brillait d'amour. Il pencha sa tête vers elle pour y déposer un baiser qui s'enfonça dans les secondes qui suivaient. De sa langue, il l'explorait, la goûtait, la dégustait. Le plus délicieux des mets. Elle n'arrivait plus à penser à autre chose que lui. Ils se détachèrent enfin, Simon prit l'initiative de l'emmener jusqu'au lit qui était à à peine deux pas de là où ils se trouvaient. Elle s'était assise sur le drap blanc et admirait Simon qui restait debout. Il sourit, son regard se fit plus sombre. Il retira sa veste, un bras après l'autre, la laissant tomber à terre. Puis il réserva le même sort à son t-shirt qui passa au-dessus de sa tête. Elle observait cet adonis au corps magnifiquement sculpté. Une véritable œuvre d'art. Il se pencha vers elle en la forçant à s'allonger. Il chuchota son nom contre son oreille tout en glissant sa main le long de sa fermeture de robe pour atteindre son sommet. Il ôta la robe lentement, faisant glisser son menton un peu piquant le long de son corps. Idéla s'était cambrée et soulevée pour l'aider à ôter ce vêtement, la laissant en culotte.

La vie, si tu m'aimes: la mélodie oubliéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant