Chapitre 24: La piqué troisième si

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- Comment ça le gouverneur aurait essayé de vous tuer? De plus, vous n'avez aucune preuve de ce que vous dites-là mademoiselle Stella! Monsieur Silliar vient de nous dire que vous étiez en convalescence et...reprit la parole le plus jeune membre du conseil.

- Justement! Jusqu'à il y a une heure à peine, j'étais dans un coma dont personne ne connaissait exactement la date de mon réveil. Silika Silliar qui veillait sur moi a eu du mal à contrer l'attaque d'un de mes agresseurs qui je pense est également sous les ordres du gouverneur.

Silika était derrière Idéla et hochait la tête.

- De plus vous n'avez aucune preuve de ce que vous dites mademoiselle Stella.

- Bien sûr que je n'en ai pas. Mais si vous le souhaitez, je peux vous en amener. Mais pour cela j'ai besoin de l'aide de monsieur Silliar, Libilédo, Rékashka et Fadéli.

- Pour eux je ne suis pas sûr de pouvoir vous les laisser. Après tout, ils ont pointé des armes sur nous.

- Oh! Ça?

Elle sortit de sa poche un skritch qui se déplia en arme à feu. Rémi reconnu l'arme qu'il avait offert à Silika. Elle pointa l'arme vers les conseillers.

- Ne bougez pas où je tire!

Tous étaient sans voix devant la détermination d'Idéla. Les gardes du corps restèrent à leur place. Idéla les fusillait tous du regard. Son coeur battait bruyament jusqu'à ses oreilles. Tous se demandaient ce qu'elle s'apprétait à faire. Tirer ou laisser? Elle lanca un regard rapide en direction de Simon qui comprit rapidement son idée. Elle baissa son arme vers les pieds des conseillers et tira aussi rapidement que son mouvement vertical fut fait.

- Fabrice! hurla Simon comme signal.

Fabrice enroula avec sa jambe à celle du garde et la lève en équilibre pour la faire tomber. Il s'extirpe de la capture et se précipite vers les conseillés pour ramasser les armes. Pendant ce temps Simon réussit à donner un coup de tête en arrière vers l'homme qui le tenait. Reprenant doucement ces esprits, le garde en oublia Simon qui se dirige vers Idéla. Askdo s'était débrouillé pour se libérer et Rémi sortit de sa poche un skritch qui se déplia entre lui et son assaillant pour faire la différence et les séparer. Les conseillers ne sachant pas quoi faire se figèrent sur place hormis Arold Bex qui s'attaqua à l'un d'entre eux qui n'est autre que Fabrice. Pendant que les deux se battaient avec différentes prises de combat de différents types et styles de combats, Simon jeta un rapide coup d'oeil vers Rémi qui se battait contre les renforts apparus. Idéla était protégée par Silika qui était armée et Askdo qui savait se battre. Elle n'était pas entraînée à ce genre de situation et elle le regretta amèrement, parce que pendant qu'ils étaient tous à se battre, elle, elle faisait de son mieux pour ne pas les gêner et être un poids pour eux. Fabrice éloigna la temps d'un instant Arold pendant que les autres membres du conseil avaient réussis à s'extirper de ces combats au quatre coins de la salle panoramique. Il saisit les révolvers et les replia en sckritch.

- Rémi!

L'interpelé se tourna et attrapa au passage les quatre cylindres bleus métaliques pour les ranger dans sa poche qui contre toute attente pouvait contenir beaucoup de choses.

- Tout le monde!hurla-t-il en se précipitant vers une fenêtre.

Simon le suivit ainsi que les autre. Un sckritch vola en sa direction et il s'empressa de la saisir. Idéla se demandait s'ils allaient vraiment faire ce qu'elle pensait. Simon lui envoya un sourire remplie de malice, de courage, d'intrépidité, d'amour. Ils se prirent tous la main, la même idée en tête. La crainte régna principalement chez Idéla qui fera enfin son baptême de l'air. Ils se courbèrent au moment crucial, le dos et l'épaule mis en avant et enfoncèrent la vitre. Ils tombèrent en chut libre dans les airs en position d'étoile.

La vie, si tu m'aimes: la mélodie oubliéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant