Fragmentée

Chapitre 7: Saturation

  J'en avais marre, non, je n'en pouvais plus de cette atmosphère de tous ces secrets, de ces nouveautés. Cette femme m'irritait avec tous ses secrets autours des informations que je cherchais, à m'éviter et puis ne pas pouvoir contrôler mes"voyages" m'exaspérer au plus haut point, j'avis l'impression que ma vie me filaient entre les doigts et que bientôt, je deviendrait le pantin des tout ces évènement incongrus.

De plus, l'attitude de mes tuteurs n'arrangeait rien, ma grand-mère était tout simplement insupportable avec ses sous-entendus et ses regards inquisiteurs et puis mon grand-père était vraiment agaçant avec ses remontrances. Le problème avec cette situation, c'est que je ne voyais vraiment pas à qui je pouvais confiait le poids qui pesait sur mes épaules et qui s'alourdissait de jour en jour. Je me sentais plus seule que jamais, pour la première fois de ma vie, je regrettais d'être restée cloîtré suite à mes échecs dans la société, car je n'avais pas d'amis. Qu'est-ce que mes parents me manquaient...

***

  Cette nuit, je ne dormis pas, j'avais gardé les yeux ouvert afin de pouvoir fixé indéfiniment le ciel étoilé avec l'espoir enfantin de distinguer deux étoiles susceptibles de représenter mes parents. Je m'imaginais les moments inoubliables que j'aurais pu passer avec eux, toutes les ballades, tous les pique-niques, toutes les discussions vécues ensemble.

Le vide se faisait en moi, j'avais tellement besoin de chaleur, je pensais que cette nouvelle découverte allait rajouter des piments dans ma vie. Seulement, cela ne fonctionnait qu'en parti et puis à cela s'ajouter le couvent, avec tous ces bouleversements, il fallait que je redouble d'attention afin de suivre les attentes de mes tuteurs et de ne pas tomber en disgrâce pour éviter mon plus grand cauchemar. Ce lieu était mon seul lien avec mes parents et je ne le quitterais pour rien au monde.  

Parfois, le monde me paressée immense, infini et j'avais l'impression d'être oppressée par tout cet espace, d'être submergé. Parfois, je sentais complétement perdue et impuissante. Je ne serai compter le nombre de fois où j'ai voulu revenir en arrière, de revoir mes parents, de partir avec eux.

***

La douleur dans mon cœur était insupportable, je ne sus pas retenir mes larmes.

Pourtant quand le soleil se leva, j'étais prête à affronter ma journée. Il n'y avait aucun doute sur le fait que se serait une journée bien chargée, il fallait rattraper le temps perdu avec toutes mes récentes absences.

***

Ennuyant......barbant......harassant.....énervant......sans intêret.....stupide........trop facile......inutile......fatiguant........lent, beaucoup trop lents.....

Supporter divers précepteur une journée entière était beaucoup plus dure que de marcher 7 heures ou de participer à un cour d'escrime intensif, d'ailleurs ceux-ci me manquaient, en ce moment, je ne trouvait pas le temps de me défouler.

LA dernière leçon finie, je dus, à contre-coeur, retourner dans ma chambre. Je me jetais sur le lit, à peine avais-je fermé les yeux, je ressentis la sensation familière synonyme de transfert.

Je m'attendais à me retrouver à nouveau en face de la propriété de la dénommé Ellana, mais à ma grande surprise, j'avais atterri dans un tout autre paysage.

L'herbe m'arrivait à la taille, et des fleurs de toutes les couleurs, de toutes les formes et aux multiples parfumes apparaissaient de-ci de-là. Je ne voyais rien, pas de maison, pas d'arbre, juste de l'herbe et des fleurs. Serait-ce une autre dimension ? Une autre bulle ? Les bulles pouvaient-elles être inhabité ?

Déboussolée, je me mis à appeler, en quête de vie humaine :

"Y a-t-il quelqu'un ? Excusez moi, je me suis perdue, quelqu'un pourrait-il m'aider ?"

Seuls mes échos me répondirent.

Frustrée, je me laissais tomber parterre, l'herbe formait un matelas doux et confortable, épuisait, je m'endormis oubliant où j'étais, oubliant mes problèmes et mes devoirs, laissant le temps s'écoulait autour de moi.