C H A P I T R E ~ 20

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E L L E

James me regarde, ses pupilles se dilatent rendant son regard encore plus noir et plus intense, et je crois défaillir rien qu'à ça.

-Que vais-je bien pouvoir faire de toi June? Tu es, toi aussi, entrée en moi depuis le jour ou tu as osé me montrer ton doigt à cette foutu réunion à la rentrée.

Un rictus me vient à ce souvenir, ça me parrait tellement loin désormais.

Je ferme les yeux et pose mon front contre sa poitrine, je le sens se tendre sous moi, mais il finit par se détendre quand je pose mes mains sur chacunes de ses côtes.

-Pourquoi tout est si compliqué avec toi June ? Un jour tu est proche, et l'autre,tu est tellement éloignée que je ne sais pas sur quel pied danser.

-Je pourrais en dire autant de toi, quand les choses commencent à bien se passer entre nous, tu t'éloigne aussi tôt, tu te recroville sur toi même, et remet ce masque, ce mur, qui doit probablement cacher beaucoup de choses.

Encore une fois il se tend sous mes mains et coupe sa respiration.
Je m'écarte de lui, mais ce n'est pas pour autant que je prend de la distance.

-Je sais que ta probablement un passé assez lourd, tout comme le miens, nous sommes deux âmes perdues et banni à tout jamais d'un bonheur encore inconnu, mais peut être que deux âmes meurtries peuvent créer leur propre bonheur non ?

Il me regarde les yeux en secoupe, puis fini par baisser la tête et sourire.

-Tu es une femme incroyable.

La pluie tombent toujours à torrent, et pourtant James et moi parlons comme si le soleil était à son point culminant, élever dans le ciel.

-Tu sais que tu es magnifique, même sous la pluie, les cheveux et vêtements trempés June.

Je ricanne comme une pauvre adolescente rigolant à chaque parole que peut lui dire son mec, peut-être que je fais parti de l'une d'elle maintenant, je n'en sais rien, mais je sais que ce que je ressens pour James, n'est pas anodin loin de la.

-J'aime t'entendre rigoler, mais loin de casser ce moment, je pense qu'on devrait retourner dans la voitures.

-Ouais, tu as probablement raison.

Il me prend la main et m'emmène à sa voiture, mais avant que je n'ouvre la portières, je le sens me retourner, me faire assoir sur la capot de la voiture, et ses lèvres écrasé les miennes.

-Ça fait tellement longtemps que j'attends de les regouter, je ne pouvais pas tenir plus longtemps, me dit il entre deux baiser.

J'écarte mes jambes afin de le laisser passer, et l'avoir plus près de moi, passe mes mains dans ses cheveux, tire un peu dessus ce qui lui provoque un grognement animal m'invitant à continuer.

-Je t'en pris, dit non à Ed pour aller au bal avec lui, me dit-il alors que sa bouche descend dans mon cou.

-Je lui est dit oui, répondais-je en penchant ma tête de côté pour lui laisser plus d'accessibilité.

-Viens avec moi, dit lui non et viens avec moi, je t'en pris June.

-Je ne peux pas faire ça, je viens juste d'accepter, puis il avait l'air si soulagée de ma réponse James.

-S'il te plaît, je...J'aimerais sincèrement que ça soit moi au lieu de lui qui t'y emmène.

-J'y vais avec toi mais à une seule conditions.

-Laquelle?

Je sais plus que tout, que sa voiture est son bébé, rien que de voir sa tête quand je lui demanderais ce que j'ai en tête me fait apparaître un petit rictus.

-Quoi? Pourquoi tu souris comme ça ? C'est quoi ta condition?

-Je me disait que...Peut-être tu voudrais bien me laisser conduire ta...

-Or de question! Ah non, je veux bien tout sauf ça, tu est déjà la première nana qui monte dedans, c'est pas pour la conduire en plus.

Et je me met à rire à m'en faire mal au ventre, la tête que j'avais imaginée en lui disant ça, c'est révélé dix fois plus amusante en vrai.

-Tu ose rire ?

Je le vois s'approcher dangereusement de moi et saute vite du capot pour lui échapper.

-Tu n'ira pas bien loin bébé, je suis plus grand et rapide que toi.

Je regarde ou je pourrais m'enfuir mais ne vois aucunes issus, il me rattraperais trop facilement.
Je baisse les yeux et vois à mes pieds de la boue, avec la pluie qui tombe en ce moment même, cela tombe à pique.
Je me penche, prend une grosse poignée, et le lui lance à la figure.

Il s'essuie et à son tour ramasse une poignée.
Cela se transforme rapidement en une bataille, au point où on ne voit plus aucuns centimètres carrés de notre peau.

-Ok, ok, j'arrête ta gagner!

Je suis derrière la voiture, cachée et lui est... Et bien, je ne sais où.

-James, j'arrête, tu as gagné.

Je lève la tête par dessus le capot, mais ne vois personne. Je me redresse lentement tout en faisant attention, puis sans que je ne le voye arriver, je le sens m'entourer de ses bras, me coller à son torse, pour finir par me soulever et me faire tourner dans les airs.

Je l'entend rire et je dois bien avouer que cela est beau à entendre.
Il finis par me reposer à terre, tout en me tournant et collant à lui, de façons à ce que ses bras m'emprisonne, pour que je ne puisse plus m'enfuir.

-Maintenant tu es à moi.

Je ne sais pas si ses paroles vont avec le jeux, ou si ils on plus lourd de sens que je ne veux me le laisser croire.
Je caresse du bout des doigts sa barbe naissante, ce qui me procure un frisson, ce qui n'échappe pas à James et le fait sourire.

-On devrait rentrer, ou tu va attraper froid.

-Ouais.

Dans la voiture le chauffage est à son maximum, tandis que nous roulons vers son appartement, une musique emplie la voiture, une musique reposante qui m'envoie directement dans les bras de morphée.

D A N G E R O U S L Y   A T T R A C TOù les histoires vivent. Découvrez maintenant