✔️ C H A P I T R E ~ 1 ✔️

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L U I

Assis sur les marches de la serre de l'université qui est un peu plus éloignée du campus, ma cigarette en main, je regarde au loin tous ces jeunes afflués vers le secrétariat afin de récupérer leur planning et autres infos pour l'année scolaire à venir.

Je n'ai jamais compris cet engouement de la part de certains élèves d'aller en cours, ce rêve de rentrer à l'université et tout faire pour tenter de valider leur semestre.
Et je comprend encore moins ceux pour qui leur voie scolaire et professionnelle est déjà toute tracée, comme un chemin que le destin leur aurait dicter de suivre.

Pour ma part, je ne sais tout bonnement pas quoi faire de ma vie et ce ne l'as jamais été d'ailleurs, d'aussi loin que je me souvienne, et quelque part, je les envie.
J'aimerais moi aussi avoir cette certitude au fond de mon être, savoir quoi faire de ma putain de vie, ou aller et m'accrocher à cette université comme si toute ma vie en dépendais.

Je me suis toujours senti à part de mes camarades de classe vis à vis de ce point-là.
Que répondre à ta prof principale en primaire ou au collège qui te demande ce que tu souhaites faire de ta vie ? Tous les visages se tournant vers toi et toi complètement paumé et ne sachant pas quoi répondre ?
Tu sors donc quelque chose de bateau comme médecin ou flic, même si tu sais que tu ne feras pas ça, c'est juste histoire de dire quelque chose.

- Hey ! James ! Ça va mec ?

Ce con de Cody vient à ma rencontre et me tape sur l'épaule comme si nous étions les meilleures potes au monde, ce qui tend instinctivement mes muscles et me fait serrer les poings, je déteste que l'on me touche.

- Prêt pour la rentrée ? Continua-t-il.

Cody est bien le seul de la fraternité, des capulets, à avoir un minimum de couilles pour venir me parler et ceux, malgré mes menaces.
Il a beau continuer perpétuellement à venir me parler, je ne peux me résoudre à lui en foutre une au sens propre du terme.

Cody à beau être un peu plus grand que moi de trois centimètres du haut de son mètre quatre-vingt-quinze, il en reste tout de même beaucoup moins imposant que moi.

À mon arrivée, il y a maintenant deux ans au sein de la fraternité, les gars pensaient que lui et moi étions frères, nous sommes tous les deux châtains au yeux gris/bleu, tous les deux fans de tatouage et quasiment de la même taille, ce n'est pas surprenant que l'interrogation est pu être soulevée.

Je souffle ma dernière latte et mets mes coudes sur les marches derrière moi avant de m'y affaisser tout en reportant mon regard sur le campus.

- Non, et toi ? Finis je par lui demander.

Pour cette dernière année, je vais octroyer un peu plus de discussion à ce mec, je lui dois bien ça, lui qui a supporté toutes mes sautes d'humeur et qui à essayer de m'intégrer dans le groupe des gars, même si eux comme moi nous n'en avions pas envie.

C'est bien le seul à ne pas me regarder comme si j'étais une bête de foire au vu du nom de famille, de ma mère, que je porte, ne voulant pas être appeler par le nom du connard m'ayant mis au monde et ceux même si tout mes papiers sont mis à son nom à lui et non à celui de ma mère.

Mais pour ce qui hors papiers officiel, je préfère me faire appeler par le nom de ma mère qui n'est autre que Davis, alors que celui de mon père est Henderson. Et je souhaite que personne ne sache pour mon père et sa famille. Je m'en sors bien mieux comme ça.

Henderson, ce nom de famille relié directement à diverses grandes entreprises dans le pays que ce soit dans le domaine du marketing ou du trading ainsi que de la finance. Une famille que je ne connais absolument pas mon père y étant tout d'abord rejeté, bien avant ma venue au monde, et ne s'étant jamais intéressé à ma mère à l'époque, ou encore à moi et ma sœur.

D A N G E R O U S L Y   A T T R A C TOù les histoires vivent. Découvrez maintenant