D A N G E R O U S L Y A T T R A C T

C H A P I T R E ~ 21

L U I

Je la conduit à mon appartement, j'espère qu'elle n'y vois pas d'inconvénient, mais étant endormie, je ne peux pas lui demander, j'ose jeter un coup sur ma droite, et la vois, sa tête posée contre la vitre, la bouche légèrement entrouverte. Elle est magnifique.

Je ne sais pas qu'est-ce que l'on est maintenant, l'un pour l'autre, je ne sais même pas si on est quelques choses.

La seule chose dont je suis sur, ou du moins, à peu près, c'est que je compte pour elle, comme elle compte pour moi,  et que quelque chose c'est produit aujourd'hui.

Je finis par arriver devant mon appart, je ne veux pas la réveiller, mais je ne veux pas non plus la porter comme les mecs le font dans les films, ça serait tout simplement...Pas nous. Je ne pense pas qu'elle soit ce genre de fille à pleurer rien que parce que leur copain à gagner une stupide peluche à la fête foraine.

Je me détache, et la détache aussi par la même occasion, avant de mettre l'une de ses mèches derrière son oreille.

-Bébé, on est arriver.

Je ne sais pas pourquoi ce simple mot par laquelle je l'a surnomme de temps en temps, me soulève le cœur d'une sensation à la fois, excitante et délicate, mais je sais qu'elle aime et cela me convient parfaitement.

-Hm...

Elle se roule en boule, ne me laissant que son bout de nez en vue, ce qui me fait rire.

-Ne me dit pas que tu est le genre de nana qui aime que leur mec les porte façons princesse?

Elle ouvre directement les yeux et me regarde de côté, comme si j'avais une deuxième tête qui m'étais poussée.

-Non je ne suis pas ce genre de fille, en effet.

-Cela m'aurait étonné.

Elle se redresse tout en s'étirant, June doit bien être la seule fille dans ce monde, qui même recouverte de boue sèche sur la totalité de son corps, sa queue de cheval de travers et décoiffée, avec du noir autour des yeux à cause de son maquillage, à être toujours aussi magnifique.

-Quoi? J'ai quelque chose sur la tronche pour que tu me dévisage comme ça?

Je n'avais pas remarqué que j'étais restée à la regarder dans les moindres détails, je rigole et sort de la voiture.

J'ai beau que très peu la connaître je sais très bien qu'en ce moment même, elle roule des yeux et me matte de haut en bas.

E L L E

Il sort et en plus de ça il se fout de moi, ce qui me met en rogne, déjà qu'on ma couper dans mon sommeil, oui je n'aime pas qu'on me réveille et encore moins quand je n'ai pas mon cota horaire de sommeil, cela me met de mauvaise humeur.

Je sort à mon tour tout en roulant des yeux, qui finissent par tomber sur son sublime cul, ce qui par magie, me met de bien mieux humeur.

-Arrête de me maté Wilkerson.

-Dans tes rêves Henderson.

Je le sens sourire de la, j'aime ce jeu qui se passe entre nous.

On arrive dans le hall d'entrée, et bien entendu, deux superbe poupées blondes sont derrières le comptoir à rigoler et sourire comme des potiches à la vues de James.