C H A P I T R E ~ 15 #T2

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E L L E

Je finis de lire cette lettre et je suis bien obligée de m'asseoir le temps d'assimiler tout ceci.

James et rester en bas tandis que je suis allée en haut dans le nouveau bureau, pour lire ce document.

Jamais je n'aurais penser y découvrir tout ça, le fait que j'ai été adopter, mon frère, Lilly. Tout.

Je finis par me ressaisir et ouvre instinctivement mon ordinateur portable, essayant de faire des recherches sur mon frère ou Lilly, mais rien.

Le seul moyen pour avoir plus de réponses à mes questions, serait d'aller voir Diego en taule.

Je regarde les horaires d'ouverture de visite sur internet et vois que j'ai encore le temps.
Je marque l'adresse de la prison et descend les escalier à toutes allure.

-James.

Je le retrouve sur la terrasse une clope entre les lèvres.
Il se tourne puis me regarde.

-Je dois aller voir Diego.

Il cligne des yeux quelques instants avant de partir dans un grand fou rire, je le regarde perplexe de sa réaction.
Qui y'a t-il de si drôle ?

-On peut savoir ce qui te fait rire,dis-je en croisant les bras.

-C'est or de question, finit il par dire tout en reprenant son air sérieux.

-Pardon ?

-T'as très bien compris June. Fin de la discussion.

-T'as bien conscience que je ne t'écouterais pas. N'est-ce pas ?

-Putain ! Dit il en frappant le côté de son poing sur le mur, me regardant fixement, ce qui me fais sursauter.

Il s'avance vers moi les poings serrés et je crois ne l'avoir jamais vu énervé à ce point, à part peut être quand j'ai rayé sa caisse.

-Quant est ce que tu vas m'écouter bordel de merde ?!

-Tu devrais savoir que je n'écoute jamais personne.

-Putain de bonne femme, se murmur t-il en attrapant ses cheveux derrières sa nuque.

-Puis c'est quoi le problème au juste hein ? Pourquoi ne veux tu pas que j'y aille ?

-T'as pensé à Antoine ?

Effectivement, je n'avais pas penser à lui.
En vue de ma non réponse il roule des épaules avant de souffler.

-Je dois comprendre que non vu ton air ébahi, bah sache ma jolie que si tu y va, il va être la au première loge pour t'accueillir.

-Le gang n'existe même plus.

-Mais les crimes dont tu est coupable, eux existe encore.

Outch. Un point pour lui.

-Alors quelque chose à répondre madame j'ai des idées à la con ?

-Je ne te permets même pas de me parler comme ça, et encore moins de te servir de ce que j'ai pu faire dans le passé contre moi, dis-je la lèvre tremblante par la colère.

Je n'ai jamais réagis ainsi, mais quand la personne que vous aimez vous blesse, vous ne pouvez pas réagir comme vous réagiriez avec une autre personne.

-Je fais et dit ce que je veux, quand je le veux.

Je baisse la tête face à ses mots, prennent conscience que nous en sommes toujours au même point après tout ce que nous avons vécu.

-On en est toujoirs la hein ?

Je vois que mes mots le ramène à la surface car il cligne des yeux.

-Je...

-James...Si toi comme moi n'arrivons pas à mettre notre fierté et notre côté buter, chacun de son côté jamais on y arrivera.

-T'as raison, mais... Antoine n'attend que ça, que tu arrive. Puis d'abord pourquoi veut tu aller voir Diego ? Qu'est ce qu'il y a d'écrits dans cette lettre ?

Je lui tend le papier pour qu'il le lise.
Une fois chose faite, il le replie et me le tend.

-June...Je, je ne sais pas quoi te dire. Je comprend que tu veuille savoir plus de chose, que tu veuille des réponses, mais c'est trop risqué d'y aller.

-Je sais...Dis-je abattue me laissant aller dans ses bras qui m'ont encerclés.

-On va trouver une autre solution, Diego n'a pas peu juste te laisser cette lettre sans rien d'autre.

Je ferme les yeux réfléchissant à ses paroles, bien sûr que oui. Diego n'aurais pas peu me laisser ça comme ça.

Mais je l'ai brûlée, j'ai mis le feux à la maison du gang, à l'entrepôt, c'était le seul endroit possible pour d'autres indices concernant mon passé.

-Je sais ou il peux y en avoir, mais ce n'est plus possible maintenant.

-Quoi ?

-Il y a quelque temps, j'ai mis le feu à la maison du gang, là où tout était déposé, les dossiers, les armes, l'argent, tout. Il ne reste désormais plus rien.

-Oh...Fut la réponse de James.

Il fini par se rapprocher de moi et me plaque contre son corps que j'encercle de mes bras.

-Je suis désolé pour toi petit cœur.

-Moi aussi.

-Bon et si on pensais à autre chose ? Ça te dit de commander pizza ou chinois ou ce que tu veut et qu'on se mette devant un film ou n'importe ?

-Si tu veut.

-À une seule condition, fais moi un beau sourire.

Je le regarde en penchant ma tête en arrière et lui souris niaisement.

-J'en veux un vrai.

Sans que je ne le vois venir il se met à me chatouiller ce qui me déclenche un fou rire.

-James, James, arr...arrête, dis-je tout en me débattant.

Une fois sortie de ces bras il se met à courir pour me rattraper mais je file à tout allure pour lui échapper.

-Comme ça tu as peur de moi ? Madame je suis chef d'un gang.

-J'évite de toucher les virus.

-Ha.Ha.Ha, c'est qu'on a mangé un clown.

Il se met a courir plus vite et fini par me rattraper, en même temps vu ap longueur de ses pattes autant dire que j'étais foutu dès le dépars.
Il nous fais tomber dans le canapé et plaque mes poignets contre celui-ci tout en emprisonnant mes pieds eux aussi.

-Je t'ai eu, murmure-t-il.

-Et tu est trop bête pour savoir que...Dis-je tout en inversant les rôles, c'est toujours moi qui gagne.

Je lui embrasse le bout du nez et me lève.

D A N G E R O U S L Y   A T T R A C TOù les histoires vivent. Découvrez maintenant