Seven Years Later [OG]

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OMNISCIENT,
Claire-Fontaine,16 juin 2016.

«J'ai compris que t'étais mon grand amour quand je trouvais des mots pour parler des autres mais jamais pour toi.»

L'équipe de France complète venait de rentrer dans l'hôtel situé en plein cœur de Marseille.Ils étaient là-bas depuis la veille et ils venaient de terminer leur entraînement au Velodrome de Marseille.
Ils allèrent tous,sous la surveillance de Guy et Gabrielle,à la douche.Parce que oui,ils étaient obligés de les surveiller car des gamins comme Paul ou Kevin se douchent à vingt-trois heures ce qui dérange le monde.Alors demain étant donné qu'ils ont match ils doivent se coucher tôt donc douche avant le repas ob-bli-ga-toi-re.

L'option cantine est-elle aussi obligatoire et aussi étonnant soit-il,tout les joueurs sont toujours à l'heure pour ça.Quand c'est du poulet,Paul est là trente minutes plus tôt au réfectoire.

Le repas se passe comme d'habitude,une bonne ambiance et beaucoup de blabla et de conneries,Dimitri et Paul plus jamais à côté.
Après le repas,l'équipe ainsi que Gabrielle décide d'aller promener dans le grand jardin de l'hôtel.Heureusement que l'hôtel a été réservé que pour eux,ils peuvent sortir un peu.

15 juin 2016.

Les deux équipes rentrent pour la deuxième mi-temps du match France-Albanie.Le première periode n'a pas été monstrueuse mais plutôt basique.Rien de très intéressant.
Les supporters espèrent que le match va bougé un peu.
Arrivé à 80 minutes de jeu les supporters commencent à s'agacer tout comme les joueurs sur le terrain.
L'équipe de France a beaucoup plus le ballon et d'occasions sur cette deuxième partie mais ils n'arrivent pas à concrétiser,c'est dommage.
Alors que le public commence à partir du stade,Antoine Griezmann ouvre le score à la 90' minutes du match juste avant que le temps additionnel soit affiché.
6 minutes de temps additionnel,6 minutes où la France prend un gros avantage en mettant un deuxième but à la dernière minute du match,ce qui vaut une victoire des Français.Le public Français est en feu et les Albanais sont déçus,chose logique,il faut toujours un gagnant et un perdant.
L'équipe Française remercie son public en les applaudisant.Gabrielle ouvre la marche pour aller dans la salle d'interview et part prévenir Antoine et Dimitri qu'ils doivent y aller pour quelques questions.Elle lança un regard à Olivier qui était sur le terrain avec un journaliste qu'elle reconnu comme étant un de ses anciens camarades de fac.Elle attendit que les questions soient terminées et elle se rendit aux côtés de Giroud et de Kévin,le fameux journaliste.

—Si on m'avait dit qu'un jour on se retrouverait ici Kevin,je n'y aurait pas cru,dit-elle en arrivant dans le dos du journaliste.

—Gabrielle Ramos,la prodige devant moi.Woauh ça fait longtemps,répond t-il en lui faisant une accolade sous le sourire crispé du numéro 9.

—Alors tu travailles où?Demande la journaliste.

—À l'Équipe et toi?

—Là je travaille avec L'équipe de France et à la rentrée je reprends à Arsenal.

—Alors tu es dans des clubs maintenant?

—J'ai eu l'occasion de faire un stage à Arsenal il y a quelques mois mais avant j'allais dans plusieurs clubs Espagnol pendant quelques jours et dans des grosses boites de journalisme comme l'Équipe.

—Et tu préfères quoi?

—J'aime bien les deux,c'est cool !

—Bon bha tant mieux,écoute là je pars mais j'espère qu'on se reverra ,dit-il avant de lui faire la bise et de serrer la main d'Olivier.

—J'espère aussi! Dit-elle en souriant.

La journaliste se tourne vers son petit-ami qui lui même se retourne sans lui adresser un mot en partant pour le vestiaire.
Gabrielle ne cherche pas plus loin et comprend que Olivier est simplement jaloux.Ça ne sert à rien d'aller le voir maintenant,il va dire qu'il n'y a rien.

Les joueurs passent pas le gradin familial.Olivier étant déjà au gradin puisqu'il n'a pas attendu Gabrielle,elle passe dire bonjour aux parents d'Olivier,parle avec eux quelques minutes et sans jeter un seul regard à son petit-ami,elle part voir ses parents et son frère.
La mère d'Olivier lui demanda si tout allait bien avec la journaliste et il lui répondit que oui mais qu'il avait eu une petite dispute mais que ça allait mieux,menteur,mais sa mère se sentit rassurée.

Olivier partit dire bonjour aux parents de Gabrielle et à son meilleur ami,il discute avec son meilleur ami jusqu'à ce qu'ils doivent repartir vers le bus,il part dire au revoir à ses parents et s'en va en direction du bus avec ses coéquipiers,sans Gabrielle.
Elle les rejoint très vite et s'installe à côté de Yohan alors qu'Olivier évite son regard.

Yohan parle avec Gabrielle pendant tout le trajet et lui parle de sa signature à Arsenal.Le trajet dura trente minutes et en trente minutes les deux meilleurs amis ne s'étaient dit que les trois quarts des choses qui devaient se dire.

Enfin arrivé à l'hôtel,le staff et les joueurs se saluent avant d'aller dormir.
Gabrielle et Olivier partirent chacun de leur côté sans se dire,encore une fois,un mot.
Le footballeur se jeta sur son lit après avoir enfilé un short de foot et regarda le plafond en étant heureux pour la victoire mais en étant en colère de ne pas avoir sentit sa copine près de lui juste à cause d'un journaliste.

Quant à la journaliste elle avait mis un jogging et un maillot de Mesut.Elle s'installa sous ses couettes et n'arrêtait pas de remuer.Elle ne trouvait pas le sommeil et elle connaissait la raison,Giroud.
Sans faire de bruit elle se dirigea vers la chambre d'Olivier et elle pria pour que sa porte ne soit pas fermée à clé.
Elle entra et souria en voyant que la porte était ouverte.Elle se dirigea vers le lit où Olivier était.
Il releva la tête et tout ce qu'il vit c'est sa petite-amie qui venait de se blottir dans ses bras.

—T'es le plus chiant des copains,mais aller dormir en sachant que t'es énervé,ça m'énerve,dit-elle en se retournant vers Olivier.

—Il était bg en même temps,répond t-il.

—Il est gay,Olivier.

—Pourquoi tu ne me l'as pas dit plus tôt ?

—Parce que tu m'as pas demandé et tu m'as évité je te rapelle.

—Désolé,babe,dit-il en l'embrassant tendrement avant de la serrer dans ses bras.

La vérité s'est qu'ils ne pouvaient plus se passer de l'un l'autre,ils avaient besoin d'être ensemble,de se sentir,de se parler,de rire,de passer tous leurs moments ensemble.La vérité c'est qu'en pratiquement deux mois ils tombaient de plus en plus amoureux l'un l'autre et dès que ça n'allait pas ils sentaient leur coeur éclater mais le pire dans tous ça c'est que,même quand le coeur éclate,il bat encore.
Elle était son air et lui était son oxygène,ils étaient devenus,la Terre et le Soleil.