Seven Years Later [OG]

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OLIVIER GIROUD,
Marseille,07 juillet 2016.

«Je crois en toi,plus qu'en personne.»

C'est le jour-j.Nous sommes à cinq heures du match de ce soir et depuis hier toute l'équipe est sous pression.
Vous savez pendant la coupe du monde 2014 nous avons perdu contre eux,nous avons encore un goût amer de leur victoire.Je me souviens que toute l'équipe était en larme,le pire c'était Antoine.
Aujourd'hui,c'est notre revanche,c'est à nous de les éliminer de la compétition mais ils sont champion du monde tout de même,c'est un énorme titre.
Et puis on essaye de profiter à fond de nos derniers jours ensemble,on est en famille ici et quand cet événement sera terminé nous ne nous reverrons plus avant septembre.
Gabrielle m'a confié qu'elle ne voulait plus les quitter,qu'elle se sentait bien ici et j'ai moi-même vu qu'elle s'entendait bien avec toute l'équipe.

—Olivier ! On doit aller chez le kiné! Hurle Alexandre depuis le jardin de l'hôtel dans lequel nous logeons.

Je retrouve Lacazette et Matuidi pour aller vers la salle qui va nous permettre de faire une séance de kiné.Alexandre nous parle pendant la route en nous disant qu'il avait passé des bons moments malgré qu'il soit réserviste et pas sur le terrain mais que c'était malgré ça un très bon mois avec nous.
Alexandre est un bon joueur et je pense que si il réalise une meilleure saison avec L'OL la saison suivante,il pourra être sélectionné comme joueur de terrain et non réserviste.

La séance de kiné fût vraiment tranquille,je pense même que c'était pour essayer de nous faire décompresser.Il reste trois heures avant le match,je décide de monter voir Gabrielle puisque je ne l'ai pas vraiment vu depuis ce matin et la voir avant mon match me fera décompresser légèrement.

J'ouvre sa porte de chambre et j'entends qu'elle n'est pas seule,elle est avec Grizou et elle semble être entrain de le mettre en confiance pour ce soir.Je décide de les laisser en restant à côté de la porte.Dix minutes après j'entends quelqu'un se levait d'une chaise.

—Merci Gab,merci pour tout,depuis le départ.Tu trouves toujours les bons mots.Tu sais j'ai pas l'habitude de me confier et dire ce que je ressens mais t'es une des rares personnes à qui je parle réellement,c'est con hein? Ça fait un mois qu'on se connait et c'est la fête.J'espère qu'on restera en contact après l'Euro,on pourra toujours se voir en Espagne dès que tu reviendras,se confie Antoine.

—Je suis un peu comme toi tu sais,mais tu veux que je te dise quelque chose?Quand je suis arrivée ici j'ai cru que ça allait pas bien se passer avec vous,finalement,je vous considère comme des amis,vous êtes de très belles personnes et j'espère qu'après l'Euro on restera tous en contact,vraiment,dit Gabrielle.

Ça me fait plaisir d'entendre ça.Je sais que Gabrielle s'attache assez vite mais pas pour les mauvaises personnes.Je sais qu'ici elle a trouvé des amis,et je suis content pour elle.
La porte s'ouvre et Antoine sort.

—Oli,qu'est-ce que tu fais là?Demande t-il.

—Je suis venue voir Gab,répondis-je simplement.

—Elle a de très bons conseils,écoute là bien,dit Antoine en sortant.

Je lui souris et retrouve ma copine assise sur son lit.Je l'embrasse sur le front et je me mets en face d'elle.

—Comment tu vas?Me demande Gabrielle en posant sa main sur ma joue.

—Ça peut aller,un peu stressé,dis-je en prenant sa main.