18 : Greg

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SURPRIIIISE ! Et oui, je publie encore un chapitre aujourd'hui pour votre plus grand plaisir ! (enfin j'espère :p). En effet, comme celui-ci est assez court, je me suis dis que c'était bien de le mettre à la suite. Bisous bisous ! #Erin

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Cela fait maintenant une heure que je suis couché à côté de Paolina, mais je ne dors toujours pas. Je suis dos à elle, allongé sur le côté et la seule chose à laquelle je pense c'est de savoir si elle dort ou pas.

Ce n'est pas la première fois que je dors avec elle, mais cette fois c'est différent. Peut-être parce que j'ai encore plus envie d'elle au fur et à mesure que les jours passent. Voilà, c'est tout simplement parce que je meurs d'envie de coucher avec cette fille, alors qu'il ne faut absolument pas que je le fasse. Mais comment résister quand la fille en question ressent les mêmes envies ? C'est vraiment dur.

Cet été, j'ai l'impression de découvrir une nouvelle Paolina. Cette fille que je détestais au plus haut point a réussit à me rendre dingue en seulement quelques jours. Ce n'est plus une petite fille à papa que je vois quand je la regarde désormais. C'est une jeune femme très sensuelle à ses heures, et pleine de désir.


Je me retourne sur le dos pour tenter de me chasser ces idées de ma tête, mais quelques secondes plus tard, Paolina fait de même. Je comprends donc qu'elle ne dort pas, et mon rythme cardiaque s'accélère. « Putain, c'est pas possible d'être accro à ce point ! ».

Je ne dis rien afin de ne pas me laisser tenter, mais alors que je bouge ma main, je sens celle de Paolina qui est toute froide.

Je tourne la tête vers elle comme si je pouvais la voir dans le noir, et je lui demande :

-Paolina ? Tu ne dors pas ?

-N-n-non...J'a-a-ri-ri-ve pas...

-Tu as froid ?

-Ou-i-i...

-Avec tout l'alcool que tu as ingurgité, plus le choc que tu as eu, ça ne m'étonne pas. Aller viens là.


Je commence à la tirer contre moi, avant de la serrer dans mes bras. Puis je me rends compte de l'erreur que je viens de commettre puisque ça va être encore plus dur de résister maintenant qu'elle est collée contre mon corps.

Comme si elle entendait mes pensées, Paolina vient nicher sa tête dans mon cou en frissonnant. Je suis à deux doigts de craquer. Elle pose une main froide sur mon torse au niveau du cœur, avant de murmurer :

-Ta respiration...elle est rapide.

-La tienne aussi.


Elle se tait une seconde avant d'ajouter :

-Ce n'est peut –être pas une bonne idée de se coller l'un contre l'autre, non ?

-C'est certain. Mais je refuse de te laisser mourir de froid.


Je la sens sourire contre mon cou, puis instinctivement, je me mets à lui caresser les cheveux. Quelques secondes plus tard, sa respiration est devenue plus régulière, signe qu'elle s'est endormie. Je ne tarde pas non plus à la rejoindre dans les bras de Morphée quelques minutes plus tard.

*

Les rayons du soleil viennent me réveiller avec un mal de crâne pas possible. Je soupire en me frottant les yeux d'une main, quand je réalise qu'une tête brune est posée sur mon torse. Paolina a le visage tourné vers le mien, et semble dormir d'un sommeil paisible.

Je souris face à cette image et je me surprends à penser que se réveiller face à un tel visage tous les jours, ne serait pas une idée si désagréable.

Elle est accrochée à ma taille comme si elle avait peur de me voir partir, et une fraction de seconde, j'ai une impression de possession. Comme si elle était mienne.


Je secoue la tête en tachant de me promettre de ne plus avoir ce genre de pensées. Néanmoins, je souris et je tente de réveiller Paolina en jouant avec certaines mèches de ses cheveux. Elle commence à bouger contre moi, et je lui dis doucement :

-Aller Princesse... faut se lever...


Elle gémit en posant une main sur son front, puis elle dit :

-Putain, faut vraiment que je ralentisse l'alcool là...


Je rigole avant d'ajouter :

-Ouais, donc ce soir, tu n'as pas intérêt à boire à la fête.


Elle se redresse d'un bond en ouvrant de grands yeux, puis elle ajoute :

-Merde la fête ! J'avais oublié.


Je rigole une nouvelle fois pendant qu'elle me sourit tendrement. Putain... je donnerais n'importe quoi pour pouvoir embrasser ses lèvres au réveil.

Je me racle la gorge, pendant que Paolina regarde ailleurs, puis on se lève ensuite rejoindre les autres en évitant de parler de la soirée de la veille. 

Simplement nousOù les histoires vivent. Découvrez maintenant