Simplement nous

29 : Paolina

NDLA  : Hello mes chéris ! Comme convenu, je vous fais part de ma spéciale dédicace, et celle-ci sera pour....tadada...roulement de tambour.... : @DoveMartinez ! Bravo à toi mon acolyte préférée qui a deviné sans savoir mon histoire :p  

Je vous laisse donc découvrir ce chapitre ! XOXO #Erin

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Assise dans un café en ville, je me questionne pour savoir pourquoi j'ai quitté la maison comme ça. Je ferais mieux de leur dire la vérité au lieu de partir et de pleurer à chaque fois ! Mais ce n'est pas facile. Surtout quand l'autre responsable de cette histoire fait parti de votre groupe d'ami.

Au bout d'un moment, je soupire en me disant que pleurer n'arrangera rien. Puis je réalise que je suis toujours à temps de tout stopper, et je n'arrive pas à savoir si cette pensée me soulage ou pas.

En fait, je suis pour l'avortement lorsque les causes et les conséquences sont dramatiques. Pour ma part, je suis juste une idiote qui a oublié le condom. Et quand je pense que certains couples sont incapables d'avoir des enfants...cela me rend triste.

Après avoir réfléchi quelques minutes, je décide de sortir mon téléphone et d'appeler une personne qui pourrait m'amener à l'hôpital le plus proche.

Je compose donc le numéro de Dan, car après l'avoir revu deux fois en ville pendant ces vacances, je me suis rendue compte que c'était quelqu'un de fiable et de confiance.

Il me répond après deux sonneries :

« -Allo ?

-Salut Dan, c'est Paolina.

-Hey beauté ! Tu vas bien ?

-Pas vraiment. J'aurais besoin que tu m'aides.

-Qu'est-ce qui se passe ? Dis-moi comment je peux t'aider.

-Est-ce que tu sais où est l'hôpital le plus proche ?

-...

-...

-Ok Paolina. Dis-moi où tu es, j'arrive.

-Je suis au café où l'on s'est vu la dernière fois.

-Ne bouge pas. Je suis là dans cinq minutes. »

Je raccroche. En l'attendant, je me mets à paniquer en me rongeant les ongles et en me tordant les doigts dans tous les sens, comme je le fait toujours quand je suis nerveuse. A chaque fois que la porte s'ouvre, mon cœur s'emballe.

Puis après quelques temps, je vois Dan qui entre tout affolé en me cherchant du regard. Quand il m'aperçoit, il court me prendre dans ses bras sans même chercher à comprendre.

C'est vrai que l'on se connait depuis peu, mais pour l'instant j'ai besoin d'un ami qui ne fasse pas partie de mon cercle habituel.

Je me mets à sangloter contre lui pendant qu'il m'entraine à l'extérieur. On monte dans la voiture, puis il me dit :

-Ok, on en a pour 10 minutes de route. Tu as donc 10 minutes pour tout m'expliquer, d'accord ?

J'hoche la tête en m'essuyant les yeux, puis je commence mon récit sans même m'arrêter. Je n'en reviens pas de raconter ma vie aussi facilement à ce garçon adorable. Mais j'avais vraiment besoin d'en parler, sous peine d'exploser.