Simplement nous

56 : Greg

Il est 19h00 passé quand j'entends la sonnette de la porte d'entrée retentir. Je ne m'en préoccupe pas vraiment puisque ma mère est là aussi et qu'elle va forcément aller ouvrir.

Je continue de zapper les chaines de la télévision de ma chambre, quand ma mère m'appelle d'en bas :

-GREGORY ! TON AMIE PAOLINA EST LA !

Elle a bien dit Paolina ? J'enfile un short par-dessus mon boxer et je descends torse nu. Quand j'arrive dans le salon, Paolina me lance un magnifique sourire sincère. Je suis soulagé de la voir ! C'est comme si un poids s'en aller d'un coup ! Et en plus, son sourire m'a vraiment trop manqué.

Me sentant encouragé, je m'approche d'elle et je dépose un baiser protecteur sur son front, quand ma mère me lance :

-Gregory, tu ne m'avais pas dit que ton amie était aussi charmante !

Je vois que Paolina sourit en se serrant un peu plus contre moi. Elle a bien compris que j'ai parlé de la situation à ma mère et semble assez intimidée. Je souris à mon tour en disant :

-Je sais maman. Elle est magnifique.

Le regard choqué de Paolina se tourne vers moi. Ses joues son roses et ses lèvres entrouvertes comme si elle ne me croyait pas capable de dire ce genre de chose. C'est vrai que j'ai sorti ça sans réfléchir, mais au moins c'est sincère.

Je dois avouer que pendant ces quelques jours où l'on ne s'est pas parlé, elle m'a beaucoup manqué. Quand je ne la vois pas ou que je n'ai pas de nouvelles, je ne peux pas m'empêcher de m'inquiéter.

Après avoir continué a parler avec ma mère quelques minutes, je prends la main de Paolina et on décide de monter dans ma chambre.

J'ouvre la porte. Elle sourit légèrement avant d'entrer et se met à observer chaque recoin de ma chambre. Je ne sais pas pourquoi, mais je me sens nerveux de la voir là en train de tout regarder.

Elle continue son petit tour alors que moi je suis toujours planté près de ma porte. Je n'ai pas bougé, et j'attends qu'elle me dise quelque chose.

Soudain, son regard se pose fixement sur moi. Par réflexe je passe une main dans mes cheveux, alors que Paolina tortille ses doigts.

Elle ne semble pas décidée à bouger de l'autre coin de la chambre, et l'on continue à se fixer dans les yeux quelques secondes.

Puis n'y tenant plus, je soupire avant de courir la serrer dans mes bras. Paolina laisse échapper un soupir à son tour, puis je lui dis :

-Tu m'as manqué putain...

Je l'entends rire alors qu'elle a sa tête dans mon cou. Elle se décale légèrement sans enlever ses mains de mes hanches et me demande :

-A ce point là ?!

-Je déteste quand tu me fais la tête.

Elle rit encore doucement et repose sa tête contre mon torse. J'enroule mes bras protecteur autour d'elle alors que je sens ses doigts s'agripper encore plus à moi, comme si elle avait peur de me voir partir.

On reste un petit moment dans cette position, les yeux fermés, quand Paolina se dégage doucement. Je la tiens encore par les hanches et ses mains sont posées sur mes bras. Elle me regarde droit dans les yeux avant de me lancer encore un de ses sourires magnifiques. Puis elle me dit :