92 : Greg

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Le lendemain du jour de l'an je me suis réveillé assez fatigué. Il faut dire que j'avais bien bu la veille avec les gars.

On a profité de la matinée pour tout ranger la maison, et les parents de Paolina sont revenus vers 15h.

On a attendu avant de partir pour remercier de l'hospitalité et forcément parce que Paolina voulait dire au revoir à son père.

Puis on a tous pris la route à 16h pour retourner dans notre petit village tranquille.

*


Vers 19h15 j'arrive devant la maison de Paolina. J'ai tenu à la raccompagner chez elle, donc c'est Jules qui conduit sa voiture pour lui ramener.

-Tu veux venir cinq minutes ? ajoute-elle en souriant.

-Non bébé, je vais rentrer. Chris va m'attendre.

-Comme tu veux. On se voit demain ?

-Bien sûr. Je ne passe pas une journée sans te voir.


Elle sourit, avant de se jeter sur moi pour m'embrasser. J'adore la sensation de ses lèvres sur les miennes... je m'en lasserais jamais.

Elle descend ensuite, et après avoir récupéré ses sacs et m'avoir dit au revoir de la main, je la vois disparaitre à l'intérieur.

Entre temps, Jules arrive pour déposer la voiture de Paolina, et monte ensuite dans la mienne en me disant :

-Tu me ramène ? Ça m'évite de prendre un bus ou de rentrer à pied.

-Ok. Mais je dois faire quelque chose avant. Tu es sûr de vouloir venir ?


Jules me regarde un instant remarquant mon visage sérieux, puis il accepte. Sur la route, il y a un silence de mort et je dois dire que je ne suis pas vraiment d'humeur à le briser.

Quand je me gare enfin, Jules surprit me dit :

-Greg, qu'est-ce qu'on fout chez toi ? Je croyais que tu ne voulais plus jamais revenir ici tant que ton père était là ?

-Je sais ce que j'ai dis. Mais hier j'ai reçu un texto de ma mère disant que je lui manquais beaucoup.

-Et alors ?

-En 20 ans d'existence j'ai jamais reçu un texto de ce genre. Même venant de ma mère. Je sens que quelque chose ne va pas.

-Tu t'alerte un peu pour pas grand-chose non ? Et si ton père est là tu fais comment ?

-Il n'est pas là. Il est en séminaire pour trois jours. Ma mère me l'a dit.


Jules fait mine de réfléchir. Puis, il me lance enfin :

-T'en a parlé à Paolina ?

-Non.

-Pourquoi ?

-Parce que je ne vais pas l'embêter avec mes histoires de famille ! Elle a déjà assez à gérer.

-Mec, dans un couple il faut tout se dire. Sinon ça casse.


Je regarde mon ami, avant de sortir de la voiture. Il me suit mais je lui demande gentiment d'attendre dehors, ce qu'il fait sans poser de questions.



J'entre alors chez moi, et je lance timidement :

Simplement nousOù les histoires vivent. Découvrez maintenant