Les cieux parés d'un bleu-roi singulièrement profond déversaient leur douce chaleur sur la plaine, où elle serpentait grâce à une légère brise sur les étendues de Gaïa jusqu'à voler sous d'autres cieux. Hélios laissait choir ses faisceaux éclatant qui heurtaient le toit de l'église, où, à son pied, ils se changeaient en une noire ombre, synonyme de ce qu'il se passait à l'intérieur du la domus Dei. Un jeune orme restait droit comme un pieu sur la droite du préau de pierre de l'église. À sa gauche, bordant le cimetière, un if millénaire servait de tuteur à son aïeul le lierre, dont on savait qu'ils étaient comme frère d'âge.
Parée d'un noir de circonstance, la petite quinzaine de personnes présentes observait un silence digne dans la souffrance, même si la défunte n'avait aucune famille. La foule était donc composée de ses amis, même si aucun n'était vraiment proche, car la jeune femme était des plus discrète.
Le curé venait de finir son texte, qui avait su attiser le chagrin ou créer le rire des endeuilés. Il venait de leur demander de saluer une dernière fois le corps, avant de l'enterrer.
La défunte était vêtue d'une robe de soie blanche, synonyme de sa pureté. Elle avait été décrite comme douce st calme, aimanf la lecteur et vivant das un petit coin de monde discret. Elle ne laissait presque rien, ayant convenu dans son testament de donner ses affaires aux chiffoniers d'Emmaüs et autres. Elle laissait juste un unique objet, une fleur. Aussi discrète que sa maîtresse, elle était parée, même si le terme peu sembler paradoxal vue que la fleur sus-nommée était discrète, de sépales violet et d'un pistil magenta.
La defunte n'avait rien dit de cette plante, appartenant à la famille des Lilliaceae, la fleur en témoignait. Elle serait sûrement donnée à une institution spécialisée, car il semblait que la floraison était trop tardive et la fleur trop bariolée et trop petite pour appartenir à l'ordre des Lilliaceae. La fleur semblait narcisse, mais le reste...
Quand je dis que la macchabée n'avait rien laissé sur la fleur, je déforme la réalité. Elle avait laissé une note, écrite à la vas-vite, et dans une encre d'un noir assez profond. Vous trouvez peut-être que je divague, mais cela aura de l'importance par la suite. Donc, la note disais: "laissez-la tranquille... par pitié, laissez-la..."
La plupart des amis de la fille avait cru à un genre d'hallucination, la jeune femme souffrant de schizophrènie. Elle s'était d'ailleur offerte aux bras de Thanatos, d'où le chagrin immense de ses proches. Comment n'avaient-ils pas vu que cela allait mal? Comment n'ont-ils rien fait pour l'aider lorsque qu'elle leur avait parlé de ses soucis? Pourquoi l'avait-elle fait? Autant de question que semblait remuer une noire entité au-dessus du sépulcre.
Donc les connaissances de la Caliope passèrent devant son cerceuil, qu'elle avait demandé en if, l'abre des morts.
Figée dans la mort, ses cheveux de jais reflétaient la lueur des chandelles autour du cerceuil.
Lorsque l'incident arriva, personne ne réalisa vraiment ce qu'il se passa. Un malheureux coup de vent passa par les vitraux ouverts derrière la défunte et fit tomber un des chandelier contre un rideau. Les flammes léchèrent le tissus sacré, entamant une ascencion non pas spirituelle mais destructrice. Lorsqu'elles atteignirent le plafond, ce dernier s'embrasa, son vernis étant, par le courroux de Chronos, à la combustion soudaine.
Avant que quiqu'onque n'ai pu atteindre la porte, cette dernière s'e flamma, Vesta ayant décidé de se montrer au grand jour sous son aspect le plus beau mais le plus destructeur.
Réunis dans le chargin, voici les endeuilés enrôlés dans la danse sanglante des flammes alliées aux poutres embrasées du plafond, rayonnant d'un chaleureux orange-rouge lumineux. L'air de la domus Dei résonnait de leurs cris et des crépitements enragés du brasier, le grand espace offrant une accoustique morbide.
Bientôt, l'église s'effondra, étouffant les flammes et tuant les derniers survivants sous les décombres. Une femme, brûlée, les os à l'air, ecore en partie enflammée, réussi à sortir. Elle rempa sur plusieurs mètre avant de succomber à la douleur et aux blessures embrasées.
Ne subsistèrent alors que deux témoins, silencieux et passifs, discrets mais présents. Un if millénaire, que le temps avait forgé fort et puissant, ainsi qu'une fragile et discrète fleur, ayant brisé sin pot et ses racines ayant pris lors de l'incendis. Une fleur discrète, aux sépales violets et au pistil magenta.
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Narcissus mortem
General FictionNarcissisme: admiration de soi-même, attention exclusive portée à soi Le Petit Robert