Narcissus mortem

Aquilegia

Dans tout bon récit, il est bon d'avoir un moment plutôt philosophique, même dans les récits dits du même nom, ils restent tout de même des récits. Même s'ils traitent de certaines réalités de la vie, ce qui est le cas de ce récit, celui du Narcisse Mortifère. Ce qui fait de ce "débriefing" une apparté, si on voulait parler figures de style. Mais laissez-moi vous poser une simple question.

Imaginons que la personne qui vous est la plus chère soit emportée par Thanatos. Mais que, par je-ne-sais quelle magie, vous puissiez la récupérer à un prix qui sera celui de l'entité divine sus-nommée, quel serait, selon vous, le prix le plus juste?

Je ne vous demande pas d'arnaquer le Dieu de la Mort, non, mais je vous pose un dilemme.

Posez-vous sous un if, sans vous laissez mordre par ces vilaines fourmis, naturellement. Pour vous, vue que la personne vous est chère, je suppose que le prix sera gargantuesque, exigeant. Par exemple, la sommme de tout l'argent sur Terre (ce qui sera difficile à payer pour libérer votre fille, fils, mère, père, etc. Ne proposez donc pas ça à Thanatos.) Mais je vous rétorque une question. Quel est le prix de la vie de cette personne pour Thanatos?

Je ne suis ni un shinigami, ni un démon, ni un génie. Je vous ai posé cette question car il est important de se figurer qu'on n'est pas le centre du monde.  Pour la Mort, chaque vie est la même, elle en a amassé des milliards, telle une fourmi engrange sa pitance pour l'hiver, comme nous l'a appris la fable. Mais les métaphores on de ça de mauvais qu'elles ne transmettent pas la réalité. La Mort n'engrange pas, elle élève sous d'autre cieux.

De ce fait, imaginons que la Mort ne soit pas une entité, mais un monde? Une des théorie de l'Agence, surtout de ses chercheurs et de la Directrice, est que Narcissus Mortem n'est pas de votre monde, mais de celui où les morts vont. Ce qui serait logique, vue que le Narcisse semble attirer le fléau et la désolation sur la lieu où il pousse. Et il semble qu'il apprécie les lieux mortifères. Etonnant, pour une plante qui, si j'en crois la logique et la botanique, n'est pas consciente, n'est-ce pas?