Je me relevais dans le but d'aller trouver un endroit confortable pour dormir quand une masse lourde m'arrêta et ce fut le trou noir.
Très pratique pour respirer un sac sur la tête, franchement j'achète. Imaginez un peu la publicité : « sac gratuit lors d'une nuit au collège qui vous asphyxie et qui sent les chaussettes de votre ancêtre » ; je suis sûre qu'il explose des records de vente de 2017. Et j'avais les mains attachées dans, le dos pour compléter la palme de la position la plus confortable du siècle. Tout ça dans un lieu extrêmement agréable, vue sur rien du tout grâce à l'absence de fenêtre et un sac qui me troublait ma vision, périmètre ne dépassant pas l'ancienne chambre d'Harry Potter (NDA : un placard à balai pour ceux qui ne savent pas), le parfum d'un délicat œuf pourri, quoi de mieux me direz-vous ? De plus ma tête me tournait et j'avais vomi suite à mo assommement.
Et en prime, la crème de la crème, j'étais enfermée avec, roulement de tambour, notre personnage préféré, James ! Il est vrai qu'il m'aidera énormément avec ses gros muscles mais à part ça je ne vois pas trop.
Conscience me demande de vous faire un résumé plus positif, mais c'est facile à dire, elle regarde juste la scène avec son petit coca ! Par contre dès qu'il s'agit de me rassurer il n'y a plus personne.
Je soupirais en me lamentant dans un sac de tissu quand, soudain la porte grinça dans un bruit horrible de vieille mémé. Nous allions être serré dans notre confortable logis. Une voix retentit dans l'obscurité dans laquelle j'étais plongée. Nous avions de la visite apparemment.
En fait plus d'obscurité quelqu'un m'enleva le sac qui commençait sérieusement à m'emmerd..., me casser les pieds.
« - Voilà l'élite du collège attaqué, votre grandissime, génialissime et suprême majesté fit une voix lèche-botte pour rester poli. Il parlait sûrement de l'incident qui datait maintenant de deux ans.
Sérieusement, c'était quoi ce bins ? Nous étions dans une démocratie aux dernières nouvelles, pas dans une putain de royauté et il n'y avait aucune raison que cet individu masqué pour que l'on ne puisse pas connaître son identité se fasse nommer majesté.
-Excusez-moi, vous avez bien dit l'élite ?, intervint une voix prétentieuse que je connaissais trop bien. Parce que d'accord, pour moi ce mot est un euphémisme mais pour mon camarade je ne vois pas trop, malgré tout le respect que j'ai pour lui. C'est-à-dire aucun.
- Qu'est-ce que fais ce détritus dans mon château ? fit une voix aiguë mais outrée. Qu'on le sorte sur le champ ! Aïe j'allais me faire virer, merci mon cher James, et qui sait ce qui m'attendait après ! Je me mis donc une garde imparfaite pour ne pas dire nulle et ainsi me défendre.
Conscience se réfugia dans un coin de mon esprit en me hurlant de détaler, mais j'étais paralysé sur place.
Je vis au ralenti le soldat s'approcher de moi, bon d'accord il n'avait qu'un pas à faire mais chut sans quoi vous cassez le style de l'histoire. Il brandit son arme, un pistolet je ne saurais préciser le quel et pointa le canon au-dessus de ma tête. Hein ?
Soit il est bigleux soit il est idiot, ce n'est pas possible ! Mais il me dépasse sans manquer de me donner un vilain coup d'épaule et il se saisit de James, le détritus. Pour une fois que ce n'est pas moi ! J'aurais sincèrement donner mon bras droit pour revoir l'air incrédule de James et son teint rougeâtre quand il comprit que c'était lui qui se faisait virer et qui s'apprêtait à se faire torturer.
Même si dans l'histoire c'était un gentil qui sauvait le monde je jubilais. Il n'était qu'un détritus et cela payait toutes ces années de persécution à l'école.
Conscience ou son côté diabolique, plutôt mauvaise conscience se glissa perfidement dans mes pensées : « Alors comme ça on est du côté des méchants maintenant, tout ça pour échapper à un vulgaire cliché de tes fichues histoires ? Et puis maintenant qui va te sauver des mains de Son Altesse, hum ? ». Elle ne pouvait pas se taire celle-là pour une fois. J'essayais d'effacer cette pensée, sans grand succès malheureusement.
J'entendis un grand fracas dehors, un cliquetis de chaîne et un gémissement de douleur ? Marque de fabrique de James qui venait de s'évader apparemment. Conscience s'esclaffa avec son paquet de pop-corn en criant karma entre chaque éclat de rire. Elle ne ratait jamais une occasion pour se foutre de ma gueule celle-là, même si ce coup là elle n'avait pas tort. Je m'étais moqué de James et ce crétin s'enfuyait sans moi. Triple merd..., crotte.
Son Altesse génialissime me fixait. Pendant de longues secondes. De ses yeux verts émeraudes qui scintillaient d'un éclat familier. Que me voulait-elle sapristi? Oui, quand je suis anxieux j'utilise des insultes du moyen-Âge. J'ouvris ma bouche quand des insultes me coupèrent la parole. Des insultes impolies comme pas permis. A croire que tous les super-héros ne sont pas tous polis.
Effectivement cet amour de James s'était fait rattraper par je ne sais quel miracle. Vu le regard noir empli d'éclair qu'il me lançait ce devait être ma faute. Je ne voyais absolument pas pourquoi car pour une fois je n'avais pas fait de gaffe. Je soupirais toujours fixée par notre kidnappeur. Elle ouvrit la bouche suite à un rapport chuchoté son oreille par un garde et moi qui pensais qu'elle allait me fournir un semblant d'explication je fus déçu. Très déçu. Inimagiblement déçu.
Elle éclata d'un rire tonitruant en m'observant d'un œil moqueur puis les vêtements souillés d'une substance verte James. Et mince, je venais de comprendre!
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Coucou,
Merci pour tous les votes et les commentaires! Je pars en voyage je posterais dans 4 semaines, du coup je vais peut-être mettre mon histoire en statut terminé.
N'hésitez à lâcher une petite étoile ou continuer à lire tout simplement ;)
~Sakura-42
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L'anti-héros [En Pause]
AdventureDans toutes les histoires, il y a un héros ou une héroïne qui sauve le monde, patati et patata avec des beaux cheveux blonds en mode princesse et finit par embrasser le mec qui a sauver le monde avec elle et happy end! Les méchants sont morts et le...